"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

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Enfants de Chateaulin

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Comme chaque année, l’antenne du Secours Populaire de Chateaulin a organisé un séjour pour des enfants qui, sans elle, n’aurait pas pu profiter d’une escapade estivale. La secrétaire du SP du Morbihan est venue leur rendre visite et Julien Lauprêtre, le Président de l’ONG nationale est venu les voir en voisin puisqu’il passe ses vacances à Groix.
Ces enfants ont pu partager leurs jeux de l’après-midi avec ceux du CLSH ainsi qu’un goûter offert par la municipalité.

Les militants du Secours Populaire ont profité de leur passage pour saluer les adhérents et donateurs Groisillons qui ont répondu à leur invitation et leur préciser qu’ils souhaitent la création d’une antenne du SP à Groix.
Personnellement, comme plusieurs personnes connaissant bien le terrain, je pense que c’est un peu prématuré...


Vos commentaires

  • Le 30 août 2008 à 12:01, par Anita

    Julien Lauprêtre, tout pour la solidarité

    C’est en février 1954 que Julien Lauprêtre a été embauché au Secours populaire français (Spf) comme secrétaire administratif, pour « quelques semaines » mais il n’en est plus ressorti. En 1955, il en est devenu le secrétaire général.
    Nous le rencontrons au siège national de son mouvement, rue Froissard à Paris. A quatre-vingts ans, il préside aux destinées du Secours avec toujours les mêmes enthousiasme et ténacité.

    Né dans le XIIe arrondissement, qu’il n’a jamais quitté, issu d’une famille modeste, d’un père cheminot, syndicaliste Cgt et membre du Parti communiste, il prend très vite conscience des injustices du monde qui l’entoure.
    Après le certificat d’études, il apprend le métier de tailleur de glaces. Dans la France occupée, il crée un groupe de jeunes communistes résistants.
    « Arrêté en 1943, j’ai fait à dix-sept ans une rencontre déterminante pour mon engagement futur », dit-il. Il côtoie en prison les membres du groupe de l’Affiche rouge, dont le chef, Manouchian, lui dit : « Moi je suis foutu, je vais être fusillé, mais toi il faut que tu fasses quelque chose d’utile et que tu rendes la société moins injuste... » Des paroles qui l’ont marqué.

    Aide aux victimes de Malpasset
    Après la guerre, il exerce son métier de miroitier pendant quelques années puis, en 1951, devient le secrétaire du député communiste Raymond Guyot avant de se retrouver trois ans plus tard au Secours populaire.
    « A mon arrivée, l’association prenait position sur des questions politiques mais oubliait ce qui la fondait : la solidarité. Elle défendait les prisonniers politiques et les victimes du colonialisme mais ne s’intéressait pas aux pauvres et aux malheureux. » Peu à peu, il va élargir le champ d’action du Secours populaire et en faire une grande association de solidarité, indépendante du Parti communiste, agissant en France et dans le monde.

    Un événement accélère cette évolution : la catastrophe, en 1959, du barrage de Malpasset, près de Fréjus, qui en se rompant fait 423 morts et disparus. « Sans demander l’autorisation de personne, je suis descendu dans le sud de la France pour organiser les secours sur place. Enfin, j’ai réussi à faire passer l’idée que le Secours populaire devait agir sur les conséquences des drames, quelle que soit l’opinion des gens sur la cause de ces drames. »

    Aujourd’hui, le Secours populaire compte 1 million de membres donateurs, alors que 1,5 million de personnes frappent à la porte de ses 1 232 permanences chaque année. 72 000 bénévoles les accueillent et peuvent les aider matériellement, grâce à un colis alimentaire, une aide vestimentaire, une nuit d’hôtel, le paiement de la cantine scolaire...
    « Mais attention, insiste Julien Lauprêtre, nous ne développons pas l’assistanat et demandons la participation des gens. A un couple dans la difficulté, dont le mari est au chômage, nous disons : “ Nous pouvons vous aider, mais demain nous avons un camion à décharger, venez nous donner un coup de main. †»

    Le Secours populaire accorde aussi une grande attention à la culture, aux loisirs et notamment aux vacances. En France, un enfant sur trois ne part pas en vacances. C’est la raison pour laquelle l’association a lancé voici vingt-cinq ans « la journée des oubliés des vacances », qui permet à des enfants de milieux défavorisés de connaÎtre pendant quelques heures les joies du départ.
    L’an dernier, la journée « Soleils du monde » a permis à 60 000 gamins de France et de 50 pays étrangers de découvrir les sites historiques et culturels de Paris et de l’Ile-de-France et d’assister à un spectacle au Stade de France.

     Yves Bérani [03.03.06]

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