Elections municipales dans 18 mois...
Publié le 26 septembre à 13:08alors, c’est Noël en septembre
– cantine à 1 € pour la deuxième tranche de quotient familial (les familles à QF le + élevé paient 3€60 alors que le prix de revient d’un repas est supérieur à 15 €)
– à partir du 1er janvier 2025, aucun employé communal ne touchera moins de 1 600 € nets.
– un audit du personnel est en cours à l’Ehpad. Le maire ajoute même qu’il est habituel qu’on change de direction tous les 10 ans...
Autre mesure, également demandée par l’opposition : l’augmentation de la taxe sur les résidences secondaires qui va tourner, selon le maire, autour des 25 € par mois... Quant on sait ce que coûte l’entretien et les frais qu’occasionnent ce genre de résidence, c’est une goutte d’eau dans le budget des propriétaires (une idée : ils pourront augmenter d’1 €/jour leur location aux touristes).
Tant qu’à faire que vouloir tâter du social, il aurait fallu prévoir de s’occuper du sort des travailleurs saisonniers, de leur logement et de leur traitement par certains employeurs.
Ayant la chance d’accueillir chaque année entre 15 à 20 d’entre eux pour un repas de fin de saison sur demande de mon petit fils, lui même saisonnier pendant 4 étés, j’ai des infos de première main.
Je sais ainsi que la majorité des employeurs a un comportement adapté avec leurs salariés, même si peu d’entre eux vont hélas jusqu’à leur proposer (ou trouver) un logement.
Mais les adresses à n’accepter qu’en cas de force majeure se partagent d’une année sur l’autre : fraude sur la déclaration de durée du contrat, qui peut aller jusqu’à faire perdre les droits au chômage (ça fait des années que j’en ai eu connaissance), heures supplémentaires non rémunérées, et même dans un cas, réflexions racistes. Pas de proposition de logement même si, parfois, pluri-propriétaires.
Cela ferait une belle mission pour un(e) adjoint(e) aux affaires sociales ... si ce poste existait.
Vos commentaires
# Le 28 septembre à 12:15, par Franck Louis Le Gurun
Un déroulé.
La problématique de la cantine s’est posé, il y a quelques années de cela. Faire venir les repas de la cuisine centrale à Lorient, où aux environs. La logistique ne permettait pas la pérennité de la volonté d’abaissement des coûts. Nous vivons au milieu de l’eau. Et donc, il faut toujours un donc dans les quoi que se soit. Salaires, charges du personnels, entretien des locaux, (pas les habitants) coût de l’énergie. On peut parfois tirer son chapeau à tous ceux qui journellement œuvrent au bien être des enfants de cette île, qui soit dit en passant représentent presque dix pour cent de la population insulaire. Ce n’est pas le repas qui coûte au delà de 15 euro,
mais bien l’ensemble.
La valorisation des indices est une bonne chose. Quand on sait que le coût de la vie est supérieur de 20% par rapport à Lorient. Groix va devenir la Martinique de la Bretagne avec toutes les Iles du Ponant.
Quand à l’Ehpad, j’y ai travaillé, peut de temps après son ouverture. C’est une structure complexe, avec un cahier des charges restreint. Je l’ai toujours pris pour une usine à gaz tant l’ingénierie développée dans ce bâtiment est à la pointe. Mais comme dit précédemment, nous vivons au milieu de l’eau et les contraintes en ce sens peuvent vite devenir incommensurable. Ayant toujours de bonne relation avec chacun.
Venons en à taper sur la résidence secondaire. Cette vache à lait d’une vie. "Comme si que t’as pas assez." Ils ne sont pas la dépense de l’Etat. Et ne reflète en rien les orientations politiques.
Un jour, j’ai été jeune. Un jour. Je dormais dans les cinémas au moment de la coupure en restauration. La situation c’est améliorée sur l’Ile, même si il y a des même si. La saisonnalité quand on on commence à se bâtir.
Peut-être un ancien souvenir.
Franck Louis Le Gurun