"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

DROIT À VIVRE ET TRAVAILLER SUR PLACE

Publié le 15 juillet 2022 à 18:27

Les campagnes de la présidentielle et des législatives ont réussi l’exploit de laisser de côté la question du logement, alors qu’il entre pour 30 % dans le budget des ménages, contre 10 % en Allemagne. .../... On ne fera pas disparaître par magie (les) causes, qui relèvent d’évolutions sociologiques profondes. On peut à tout le moins attendre des politiques qu’ils embrassent ce sujet majeur pour le quotidien des Français, qu’ils en analysent les causes et les conséquences, qu’ils proposent des actions de court, de moyen et de long terme,

de la régulation des locations touristiques

à une véritable politique d’aménagement du territoire, en passant par une mise à plat des relations entre bailleurs et locataires. Bref, qu’ils fassent ce pour quoi les Français les ont élus : agir sur le réel.

N. Polony Marianne 14/07/22

Commentaires :

  • Pas mécontent d’économiser mon abonnement à Marianne depuis 2018, date à laquelle Natacha Polony est devenue directrice de la rédaction.

    Date depuis laquelle la direction a vaillamment entrepris de se mettre au niveau de ses concurrents sur l’islamophobie, sur le confusionnisme entretenu sur Zemmour et sur Le Pen, ainsi que sur l’assurance de ne jamais s’offusquer de son indépendance éditoriale, disons... « light » ici

    Bref. A ces griefs persos, j’ajouterais bien un tout petit peu de mauvaise foi (mais peut-être n’est-ce simplement que de la légèreté professionnelle) concernant son présent article sur la question du logement.

    N. Polony pourrait en effet contenter son désir « d’agir sur le réel » des Français, en compulsant icile livret thématique sur le logement de la dernière campagne présidentielle de L’ Avenir En Commun…

  • Polony, tout comme moi et quelques autres, a dû se rendre compte que Mélenchon malgré ses promesses, n’a pas été élu Président et que son parti est minoritaire à l’Assemblée. Alors, elle interpelle la majorité et semble, tout comme moi, ne se faire aucune illusion !

  • Il me semblait pourtant avoir lu dans l’article de Polony « Les campagnes de la présidentielle et des législatives ont réussi l’exploit de laisser de côté la question du logement »…

    Dans mon précédent commentaire, j’ai réussi l’exploit de ne citer que le programme sur le logement de L’avenir En Commun pour la présidentielle.

    J’ai oublié le programme sur le logement de la Nupes pour les législatives.

    Erreur rétablie ici(Chapître 3 : partage des richesses et justice fiscale / partie « garantir le droit au logement »)

    Que Polony – qui aime beaucoup parler au nom du « Peuple contre les élites » quand bien même fait-elle partie des « élites » - ne me remercie pas, j’aime faire plaisir.

  • Je n’ai pas fait Sciences Po et je reconnais mes carences en la matière mais quand même, il me semble avoir constaté tout au long de ma vie que ceux qui agissent sur le réel ce sont les gouvernements et bien que très récent, le dernier choisi ne fera pas objection à la règle et ce n’est pas la NUPES qui va lui imposer son programme.
    Mélenchon aurait-i réussi à faire oublier la réalité à ses fans ? J’en ai bien peur et ça, depuis la campagne des Présidentielles !

  • « ceux qui agissent sur le réel ce sont les gouvernements »

    Rhââââ… je te laisse cette assertion.

    Parce que c’est tronquer la réalité, l’histoire des acquis sociaux dans tous les pays du monde ayant bien montré que dans la grande majorité des cas, aucune avancée sociale n’aurait vue le jour du seul bon vouloir des gouvernements, sans qu’ils y aient été contraints par de longues luttes sociales, par des grèves dures ou par la rue.

    Et de mon point de vue, Mélenchon – dont je cherche toujours pourquoi tu aimerais que je sois fan – s’est bien fourvoyé à ce propos, en privilégiant l’entrée du PS plutôt que du NPA dans la Nupes.

    C’est devenu une alliance sociale-démocrate, avec un PS qui a tiré l’ensemble des autres sensibilités de gauche vers la droite.

    Pour moi, une occasion manquée de créer en France une vraie gauche de rupture et de rapports de force.

    Et donc une occasion ratée de tirer profit de dynamiques de terrain, "d’en bas", pour pouvoir « agir sur le réel ».

    D’ailleurs si tu tiens absolument à ce que je sois le groupie de quelqu’un, je te propose plutôt François Ruffin, qui œuvre depuis toujours dans ce sens.

    Mais Il faut tuer TINA, qui démonte le « il n’y a pas d’alternative » (au capitalisme et au néolibéralisme), en parle beaucoup mieux que moi ici

    Et je fais partie de ceux qui pensent que oui, L’Histoire a montré qu’il est vain d’attendre passivement que nos dirigeants servent les intérêts des populations.

    Et ça m’éloigne encore un peu plus de Polony et de sa démagogie à parler de combats au nom du peuple, ledit peuple n’y étant convié que comme spectateur ou électeur à qui on explique qu’on parle en son nom pour son bien.

    Mais elle n’est pas la seule dans l’entre-soi des élites médiatiques à vouloir « le bien du peuple », n’est-il point ?

  • ""aucune avancée sociale n’aurait vue le jour du seul bon vouloir des gouvernements, sans qu’ils y aient été contraints par de longues luttes sociales, par des grèves dures ou par la rue.""
    Au bout du compte les lois (sociales) modificatives sont proposées par le gouvernement, votées par sa majorité !!!! il est bien là le réel
    et quelquefois même pas joli joli ... se rappeler de la compromission de la CGT en 68 qui a négocié bien autre chose que ce que demandaient "la rue et les grévistes"
    D’autre part se rappeler aussi que le NPA a refusé d’entrer dans l’Union proposée par Mélenchon car LE NPA N’EST PAS UN PARTI DE GOUVERNEMENT. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai milité aux côtés de la LCR pdt longtemps et que je choisis de voter pour eux ou à défaut LO quand ils m’en donnent l’occasion.

  • Les lois sur la retraite à 65 ans, ou bien sur l’obligation faite aux bénéficiaires du RSA de devenir des sous-smicards sont proposées par le gouvernement, ça oui, bien d’accord.

    Les lois qui ont permis des plus grands acquis sociaux, comme en 1936 ou en 1968 par exemple, ont bien été imposées aux gouvernements respectifs, après des semaines de lutte et grâce à des millions de grévistes, et les majorités de l’époque ont bien été obligées de les voter.

    Quant au NPA, je ne sais pas vraiment si c’est « un parti de gouvernement » ou pas.

    Ce qui est documenté en revanche, c’est que lors de la genèse de la Nupes, il participait aux tractations, en vue de rejoindre l’alliance, et donc en vue de participer à un (potentiel) gouvernement.

    Il a finalement jeté l’éponge. En cause l’accord de la Nupes avec le PS, accord qui était devenu une « ligne rouge » à ne pas franchir.

    Le NPA s’explique icidans une déclaration de son Conseil Politique National du 5 mai.

    « Nous avons donc rencontré l’Union populaire pour tenter d’aboutir à un accord [...]
    Nous constatons avec regret que l’Union populaire a fait le choix de trouver un accord avec les composantes gestionnaires du système (comprendre le PS) au détriment d’un accord avec le NPA ».

    Concernant les trahisons de la CGT en 68 (tout comme celles des dirigeants de la SFIO ou du PCF en 36), je te suis oh combien...

  • Désolé , pas d’accord avec les chiffres donnés dans l’article.
    Le chiffre moyen pour se loger en Allemagne s’élève à 29,7 % du salaire mensuel

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