CR réunions Conseils Municipaux (suite)
Principales questions et réponses au public lors de la réunion avortée du Conseil Municipal du 2/10
Après l’opération type "Joueur de flûte de Hamelin", il ne restait dans la salle que des administrés réellement intéressés par la vie de leur commune (sauf, exception qui confirme la règle, quelques "taupes" ici ou là...).
Succédant à une question sur la réalité des "embrouilles" budgétaires signalées dans le discours liminaire du chef de l’opposition, il a été demandé au maire, pour faire suite aux projections "développement durable" initiées par "Cinéf’îles", s’il comptait élargir le recours aux produits bio pour les cantines communales. D’après celui-ci, la réalisation n’en est pas simple vu le manque de production locale. Des tractations sont en cours avec Cap L’Orient. Le maire a également signalé l’intérêt des cuisiniers municipaux pour cette pratique et que ceux des produits qui ne sont pas bio sont néanmoins corrects et de qualité très éloignée des produits servis dans les cantines type "SODEXO".
Victor Da Silva confirme en reconnaissant l’intérêt de la projection et répète l’avis du maire sur le cuisinier du restaurant scolaire.
Je pose ma question récurrente (depuis 2002) sur la mise en place du quotient familial, véritable Arlésienne des promesses électorales. Je rappelle que l’an dernier, le délégué aux finances avait suggéré sa mise en place pour faciliter le séjour en montagne de certains enfants groisillons et limiter la prise en charge par les finances communales de la part restant à charge pour les parents, (actuellement égale pour tous, quels que soient les revenus).
Le maire me ressert (en dépit des affirmations de l’ex-secrétaire générale) que ce n’est pas du tout évident à mettre en place et, nouveauté, que ce n’est pas forcément une mesure de justice ...
V. Da Silva donne des précisons sur le séjour à Morzine d’où il ressort qu’il n’y a pas eu besoin de sélection (je connais une candidate qui est restée sur le caillou bien qu’elle soit collégienne contrairement à d’autres...). Il nous indique que l’adjointe à la DGS, sur son temps de vacances, accompagne les enfants, ce qui n’a pas semblé d’une claire évidence lors de leur départ.
Il précise que Yann remplace un animateur qui s’est désisté en dernière minute. Il prétend que l’info est passée sur le site de la mairie ( personne ne l’a vue, ça a dû être un passage éclair au petit matin et il n’en reste aucune trace dans les archives). Il ajoute : "je n’ai autorisé Yann à partir que s’il amène un projet pédagogique avec les enfants". Avec une phrase pareille, on pourrait croire que c’est Yann qui a demandé à faire ce séjour et que le délégué au sport est celui qui décide de l’affectation des personnels municipaux.
Il souligne vigoureusement que c’est lui qui a ouvert la porte du site internet à l’information de l’école catholique et sa volonté de ne faire aucune différence entre les deux écoles et que si l’information fait souvent défaut, il y a au moins le site de la mairie qui fonctionne.
Il encourage les familles ayant des difficultés financières à inscrire quand même leurs enfants pour le séjour de l’année prochaine. Une solution leur sera, d’après lui, proposée.
Il est demandé des précisions sur la nébuleuse "Amis de l’Ecomusée". Le maire dit être "tombé de l’arbre", tout comme l’a été, d’après lui, la DRAC, en constatant la création d’une autre association se disant "Amis du Musée"... Il rappelle que la conservatrice, employée municipale, ne peut rien entreprendre en dehors de sa hiérarchie.
Il répète qu’une convention a été signée avec la Mouette, ce qui dit-il, est très clair. Lionel Baron ajoute qu’une animation est prévue avec cette association pour la Nuit des Musées. La conservatrice peut organiser des conférences dans des lieux privés, mais en dehors de son temps de travail et sans utiliser le terme Ecomusée si le maire, représentant des Groisillons, ne l’y a pas préalablement autorisée.
Il est suggéré qu’une page soit réservée à l’opposition dans le bulletin municipal. Un présent souligne que si l’opposition laisse en blanc l’espace proposé, il sera clair que ce sera de son fait. Le maire indique une parution probable dans les 15 jours qui viennent. Il dit aussi qu’une majorité qui veut étouffer son opposition use beaucoup de la communication ce qui n’est pas son cas.
La dégradation des routes (et des maisons) est soulignée en lien avec une question sur la limitation éventuelle du tonnage des camions.
L’adjoint responsable signale qu’en 2008, 661 camions de plus de 19 tonnes sont passés par Océane (à ajouter à ceux qui circulent en surcharge sur Groix, notamment ceux qui vont chercher les matériaux sur la cale adossée, qu’ils dégradent à la vitesse grand V).
Un camion dégrade la route autant que le passage de 250.000 voitures. Quand en plus, "ils passent sur des chemins prévus pour des chars à bancs" (dixit J. Puillon) et juste recouverts d’une pellicule superficielle de goudron...
V. Da Silva dit que ce ne sont pas forcément des entreprises du bâtiment... Le maire signale qu’en cas de limitation, les entreprises devront acheter d’autres camions.
Joël Puillon souligne avec force qu’il n’y a jamais eu de volonté politique de le faire contrairement à Belle-Ile où les maires ont pris la décision de limitation.
Le maire s’en tient à l’obligation de contournement qui n’est malheureusement pas respectée par tous. Un renforcement de la police municipale devrait favoriser les contrôles. Mais il est signalé que le panneau de la côte de Port-Tudy devra être changé..
Il est demandé aussi s’il est possible d’intervenir sur les voitures ventouses sur parking du "Pêcheur", des résidents secondaires le bloquant toute la semaine pénalisant les Groisillons désirant se rendre ponctuellement sur Lorient.
Joël Tristan donne son avis aux élus sur le comportement de l’opposition conduisant à annuler la séance.
- "On a assisté à une image un peu triste de la démocratie locale.
Je pense que les élus de l’opposition ne rechercheront pas le débat démocratique et ceci pour une raison simple c’est qu’ils ont un leader, D Y von, qui ne la recherche pas. Il faut en tenir compte dans la gestion politique de cette mandature qui s’ouvre.
C’est quand même dommage d’annuler un Conseil Municipal pour un prétexte, parce que ce n’est qu’un prétexte, parce que les comptes d’ordre ne changent en rien.
Je pense que c’est à vous de faire face à cette réalité ; je le regrette mais vous n’avez pas fait face.
Chaque occasion de vous faire trébucher sera saisie. Si vous n’en tenez pas compte, dans les prochains conseils ce sera autre chose, c’est une manière de déstabiliser et la moindre faille sera utilsée.
Une chose est vraie : les conseils étaient plus fréquents précédemment. Il y avait quand même plusieurs failles Il ne faut pas prêter le flanc.
Le maire répond : on a pris la leçon : on n’est pas prêts de faire un conseil avec deux adjoints absents. Mais ce n’est pas facile de démarrer avec une nouvelle équipe.
Yann Boterf intervient pour dire que le comportement de D. Yvon, c’est du populisme. Je me permets de souligner que les élus UMP sont actuellement à bonne école.
Nous avons eu la surprise d’entendre un administré se plaindre que son permis de construire avait été déposé cing fois sans réponse : IL N’A JAMAIS ETE DEPOSE EN MAIRIE. Existerait-il sur l’île des officines parallèles ? (on pourrait le supposer au vu des noms que cet homme a cités).
Un ex-candidat demande au maire de reprendre des réunions pour informer davantage des projets en ce qui concerne le développement durable et de faire un maximum de communication sur le sujet.
L’adjoint à l’urbanime dit qu’il est d’accord sur le fait qu’il faille communiquer mais qu’il ne faut pas attendre tout de cette communication.
Un autre présent souligne fermement au maire que cette équipe est entièrement responsable et qu’à ce moment le maire "parle à des convaincus mais qu’il faut communiquer chez tout le monde. On a l’impression que vous êtes terrorisés par l’opposition".
J’ajoute que l’information sur les projets entrant dans le cadre de l’agenda 21 étaient autrefois communiqués par l’intermédiaire du bulletin municipal et des réunions de village. Le maire informe qu’elles reprendront à l’automne.
Un "actif" de l’île se demande s’il faut toujours s’investir pour en arriver au résultat de ce soir qui lui fait mal au coeur. Il se demande si l’intégration se fait bien.
ça "suffat comme ci" le reste plus tard.
