Compte†rendu réunion « Iles en danger »
9 commentairesPour l’association , sont présents :
‐ Ywes Ballan (Groix)
‐ Guy‐Paul Davigo (Groix)
‐ François Péchon (Groix)
‐ Chantal Vanoni (Groix)
‐ Hervé Gallen (Belle‐Ile)
‐ Louise Courtin (Belle‐Ile).
La commune est représentée par Monsieur le premier adjoint Gilles LE MENACH. Celui‐ci excuse Monsieur le maire pour son absence.
Ywes prend la parole :
Pourquoi cette réunion ?
Une étape vient de se clore avec le vote de la DSP
Il faut poursuivre ce qui a été commencé, il faut continuer l’action menée avant le vote de la DSP, mais désormais avec des objectifs et des moyens différents
C’est pour cela que l’association est nécessaire.
Il remercie toutes les personnes présentes à cette réunion ainsi que tous les gens qui ont participé aux différentes actions passées :
‐ le collectif « Action » (manifestations, tractage, blocage du bateau, …),
‐ la cellule « Juridique » (lobbying Conseillers Généraux, action en Justice éventuelle),
‐ la cellule « Communication » (couverture médias audiovisuels aussi bien régionaux que nationaux),
Ywes souligne que tout ce qui a été entrepris a été une vraie réussite, même si le résultat (vote de la DSP) peut paraître décevant.
Il explique que désormais le problème de la vie insulaire est posé au niveau national. Il justifie également la discrétion inévitable de la cellule juridique, et le peu d’informations qu’elle a diffusées.
Des rendez‐vous ont été pris avec un certains nombre de Conseillers Généraux, d’autres ont été refusés. Ces rendez‐vous étaient faits pour faire basculer ‐ sans succès, hélas ‐ certains Conseillers en leur montrant que la DSP n’était pas bonne, et était incohérente.
Ywes insiste pour dire que tout ce qui a été fait a eu un impact positif sur la prise de conscience de toutes les personnes concernées, sur les îles et ailleurs. C’est un vrai succès.
Réactivation de l’association « Iles en danger »
‐ L’Assemblée Générale a eu lieu le 3 novembre ;
‐ Le bureau : Président (Alain Jullien), Trésorier (François Péchon), Secrétaire (Ywes Ballan) ;
‐ La structure de l’association est provisoire, elle sera renouvelée dès que les adhérents seront assez nombreux ;
‐ Montant de l’adhésion : 10 €. Les membres bienfaiteurs versent un montant supérieur de leur choix.
‐ La même réunion que ce soir est d’ores et déjà programmée à Belle‐Ile dimanche 30 novembre.
Ywes explique ensuite les : Buts de cette association :
‐ Fédérer les diverses composantes des populations concernées (artisans, commerçants, entrepreneurs, producteurs, résidents permanents, résidents secondaires, travailleurs « frontaliers », etc… ;
‐ Fédérer les 4 « îles du large », éventuellement au‐delà (îles du Finistère qui seront confrontés très prochainement au même problème que nous (DSP en août 2015) ;
‐ Maintenir l’intérêt et la motivation de la population, maintenir les actions et la visibilité de l’extérieur ;
‐ Communiquer largement.
Les objectifs de l’association :
‐ Si possible, rechercher encore pendant deux mois les possibilités d’annulation de la DSP ;
‐ Constituer des pôles d’action / réflexion permettant à toute personne de participer ;
‐ Etre organe de réflexion ;
‐ Etre organe de concertation avec le Conseil Général ;
‐ Etre organe de communication, faire savoir.
Les pôles d’action/réflexion
‐ Pôle juridique ;
‐ Pôle déstabilisation (collusions, élections…) ;
‐ Pôle communication interne/externe ;
‐ Pôles professionnels (artisans, commerçants, retraités, secondaires,…) ;
‐ Pôle lobbying local, régional, national,… ;
‐ Pôle actions (adhésions, kiosque, tracts, dons, réunions…) ;
‐ Pôles projets (concurrence, dsp, sem, spl, scop, …).
Diverses interventions font suite :
Guy‐Paul Davigo :
Il prône la continuité du kiosque.
Gilles Le Menach le remercie pour le travail effectué au kiosque.
Guy‐Paul explique que le kiosque a été un lieu de rencontre et de vie formidable. C’est un lieu de diffusion des informations qui a joué son rôle.
Il faut maintenant se poser la question de savoir sous quelle forme ce lieu doit subsister. Il ajoute que c’est primordial que tous mes gens puissent travailler avec les différents pôles.
François Péchon :
Telle qu’elle a été voté, la DSP n’est pas viable. Elle va poser problème d’ici la fin de la délégation. Cette DSP est condamnée à exploser, au moins devenir conflictuelle. Le travail à faire est essentiel et il n’y a que nous, citoyens, qui pouvons chercher et trouver une solution alternative et adaptée.
Guy‐Paul :
C’est vrai que nous avons un sentiment d’échec mais il faut savoir positiver. Nous n’avons pas obtenu la réussite, mais cela nous laisse un espace de liberté plus vaste. Profitons‐en.
Les élections Régionales sont proches (mars 2015). Les autres îles du Ponant sont bientôt concernées elles aussi par ce problème. Le débat des problèmes de transport des insulaires est ouvert.
Alexandre de Roquefeuil :
« L’association Iles en danger doit être la passerelle entre tous les groupes existants et à venir concernés par la desserte des îles et ses implications sur la vie insulaire.
Après le vote de la DSP, force est de constater que le service public, réduit à sa plus simple expression, ne répond pas aux besoins économiques vitaux des insulaires.
Il nous reste à nous, insulaires, de définir ce que doit être la desserte des îles du Morbihan, vers deux objectifs ; l’intérêt général et l’intelligence économique.
Cela passe par des actions à court terme, comme l’organisation de passages réguliers à tarif incitatif avec des compagnies ou des moyens différents, et des actions à long terme impliquant une réflexion approfondie sur les multiples aspects du sujet et des solutions
résultant de la compatibilité des propositions.
Nous entrons dans une seconde phase, ou les actions de terrain doivent entretenir la cohésion et la solidarité nées de la première ».
Il rajoute que toutes les personnes se sentant concernées doivent pouvoir s’exprimer sans retenue aucune, sans censure préalable.
Et puis : « [….] Depuis 14 ans [….]. Nous avons protesté, mais nous n’avons rien proposé. Il a fallu cette grille tarifaire ubuesque et l’atmosphère d’insurrection générale pour nous faire
passer à l’action. Nous avons prouvé que nous sommes capables de nous regrouper pour agir, il faut que nous prouvions que nous sommes capables de nous regrouper pour réfléchir et proposer.
Franck Le Gurun :
Voit à l’évidence des liens entre les diverses sociétés en présence (président identique).
Il s’étonne de la chronologie de ces créations et du vote de la DSP. Il explique vouloir que l’on examine une procédure éventuelle sur la base de l’article 432‐14 du code pénal.
Chantal Vanoni :
Souhaiterait voir davantage de « jeunes » se joindre à nous.
Jean‐Jacques Sartre :
Vous avez dit déficit ? ou argent exfiltré…
C’est peut‐être « Jean‐bonneau » … euh Gerbono l’acteur le plus directement concerné.
X, résident secondaire :
‐ Déjà secrétaire d’une association de résident secondaire
‐ Participerait bien au pôle correspondant
Y, résident secondaire :
‐ Est en train de monter en association un « conseil de développement du Pays de Lorient (loi Voinet) »
‐ Peut être un levier politique auprès du Conseil Régional
Yann, Sarah :
Mise en place prochaine (printemps) d’un système de cobaturage
François Baron :
Il faudrait avoir un argumentaire fort et net, lisible et mesurable, sur l’impact effectif des augmentations de tarifs.
Rémi Thomas :
Rappelle que le choix de l’avocat ne se fait ni au hasard ni à l’économie : il propose le cabinet de Corinne Lepage (Paris, Bruxelles, Rennes), très versé fonds public et chasse à la corruption politique et financière.
Guy‐Paul demande si quelqu’un veut encore intervenir. Pas de réponse.
Des adhésions à l’association sont disponibles dans le fond de la salle ainsi qu’une boîte à idées.
Fin de la réunion à 16h45
Les personnes présentes étaient très réceptives et sont venues là dans un esprit constructif.
Merci à toutes et à tous pour votre présence et votre implication.
Vos commentaires
# Le 24 novembre 2014 à 17:11, par Anita
Alex,
Hier lors de la réunion, tu as pris la parole, c’est bien et peut être courageux.
Ce qui me dérange dans ton intervention, c’est d’essayer de nous démontrer qu’il faudrait quasiment abandonner le transport public, pour faire appel à une concurrence privée et là je ne te suis pas trop.
Je m’explique, dans ta proposition, tu dis qu’il faudrait limiter le transport public aux insulaires !
Mais te rends tu comptes que si c’était le cas, le nombre des rotations dû au faible taux de remplissage des navires, serait peut être limité à un aller-retour par jour. je suis évidemment convaincu que la DSP en l’état n’est pas acceptable, mais nous avons des interlocuteurs en face, Le conseil Général et Océane.
Dans le cas d’un privé, au mieux nous aurons en face un conseil d’administration dont la quasi totalité des membres seront acquis à la cause de la direction, au pire un seul interlocuteur. Je ne te parle même pas des prix qui s’envoleraient sans doute plus vite que l’inflation.
Alex, il faut défendre le transport maritime public, Groix fait parti intégrante du territoire français, et à ce titre, l’état nous doit des comptes et surtout permettre à ses résidents de pouvoir circuler librement et à moindre coût.
Il ne faut pas embarquer les personnes vers une autre route, sinon ce serait dommageable pour l’avenir.
Didier Métayer.
# Le 24 novembre 2014 à 19:13, par jacques le .....
Suite à la réunion de dimanche , je crois que l’avenir du transport maritime lorient-groix, doit dépendre de cap lorient, qui a la gestion des transports au niveau de l’agglo.
Lors des élections régionales de l’année prochaine le dossier de la DSP passera à la région , c’est à partir de ce moment que cap lorient et la région pourront se mettre d’accord et revoir le contrat DSP. Faute de cette solution je crois qu’il sera difficile d’obtenir des modifications.
IL n’empeche que le travail par pole reste indispensable pour devenir une force de propositions écoutée auprés des élus territoriaux.
# Le 24 novembre 2014 à 19:37, par Ølib’
Merci Didier pour ce...recadrage.
Il ne peut évidemment pas exister deux sortes de moyens de traverser Les Courreaux :
Celle des pôôôvres insulaires aux moyens financiers inférieurs au reste du département.
Celle des vacanciers, par essence, plus aisés (mais pas forcément). Ce qui aurait la malicieuse tendance à accréditer la thèse "Goulard" sur les grilles tarifaires farfelues avancées. Et finirait de le convaincre du bien-fondé de son choix vicieux !
Et son satisfécit sur les points concernant le soutien du CG au maintien du tarif insulaire dans des proportions d’augmentation tout à fait acceptables (4 fois l’inflation de 2014 tout de même...) et SURTOUT son mépris de l’économie locale déjà pas très en forme, au vu de la baisse continue de la fréquentation des Îles du Morbihan.
On ne va pas en plus se déculotter pour se faire administrer une fessée qu’on n’a même pas mérité.
Ou alors, c’est qu’en plus d’être des demeurés on est des masochistes.
Que ce soit l’un ou l’autre, le concept m’est étranger !
Après chacun voit midi à sa porte...
À˜lib’
# Le 25 novembre 2014 à 11:42
Didier, Olib,
Ca n’est pas facile de bien se faire comprendre quand on veut faire court et en même temps essayer de saisir le problème en entier. Je comprends bien votre réaction sur le service public. Oui, il faut qu’un vrai service public existe. Oui, s’il est limité aux seuls ayant-droit à ce jour, il est condamné. Ma vision de ce service est qu’il s’adresse à tous, insulaires ou pas. Je suis pour un tarif unique, mais ça n’était pas le moment de développer ce sujet qui aurait noyé les autres, et pour lequel personne n’avait préparé d’argumentaire. Quand à l’ouverture à la concurrence, je l’ai présentée comme un levier contre la politique tarifaire d’océane, pour trouver un moyen d’inciter plus de visiteurs à venir à Groix. Un moyen conjoncturel en fait, qui pourrait prouver qu’on sait aussi se prendre en main et qu’on est pas les jouets du CG.
Un des aspects du problème, c’est qu’il faut concilier action (de "survie") reflexion à long terme, et réalité au quotidien. Il faut je crois freiner la baisse de fréquentation amorcée par océane, par tous les moyens y compris la concurrence.
Le transport de marchandises entre aussi dans le concept de service public, mais c’est un vaste sujet plein de non dit, une des raisons de l’inadaptation de nos dessertes maritimes à nos besoins.
Alex
# Le 25 novembre 2014 à 14:31, par Ølib’
Si je comprends bien la raison d’un tarif "subventionné" par le CG, concernant les passages des insulaires sur la Grande Terre (et retour), c’est par le simple fait que nous n’avons d’autre moyen de nous y rendre : ni rail, ni route, ni covoiturage, ni même autostop, ni deux roues (avec ou sans moteur), ni la possibilité première de se déplacer sur un sol dur, à savoir marcher.
Dans ces conditions, s’extraire du Caillou ne dépend pas de nos moyens propres.
Mais du bon vouloir d’un service qui se doit d’être aussi égalitaire pour les insulaires que le sont d’autres moyens de transport pour les continentaux.
Goulard, lui, pense que si les non insulaires veulent se payer le "luxe" du farniente sur les Îles qu’il prend en otage, soit ils payent ce que bon semble à l’hydre, soit ils continuent à fantasmer leurs vacances paradisiaques ailleurs. Lui-même s’en tamponnant d’autant que son statut lui octroie le privilège de se rendre sur son Île de villégiature aux frais du contribuable morbihannais !
Un tarif unique n’a aucune raison d’être, surtout dans ces conditions. Il serait une contention pour les insulaires, s’il était plus cher que ce qu’il n’est déjà .
Nous revendiquons la liberté de circuler où bon nous semble sur l’ensemble du territoire français. De même qu’il ne nous viendrait pas à l’esprit de brider l’envie de nos contemporains de venir visiter les Îles du Morbihan (et plus largement du Ponant).
Je reviens un instant sur l’argument selon lequel le service public serait condamné de ne servir que les insulaires. Il l’est déjà ! Et pas, pour le peu que je sache, de la seule volonté des farouches insulaires du Morbihan de ne pas sortir le nez plus loin que les quelques encablures de leur port d’attache. Personne, sur les iles, ne se satisfait de la baisse de fréquentation des commerces insulaires.
Personne n’ignore que les courriers d’Océane, par leur capacité à déverser des véhicules sur les Îles, courtisent les porte-billets de ceux qui ont les moyens, mais surtout la volonté viscéralement individualiste de ne pas se séparer de cet objet de tant de sacrifices sur un parking, pour se rendre pedibus gambis sur les Îles du Morbihan.
Du coup, là , point de concurrence. Et c’est bien là la limite de cette fumeuse idée.
Pour en finir, même si tout un chacun râle (la french touch...) depuis belle-lurette sur les augmentations de tarifs des traversées, le nÅ“ud gordien se situe, je crois, dans d’autres sphères : celles de la remise à plat des conditions d’utilisation de ce service de la collectivité si fondamental auquel tout insulaire de la république contribue à mesure de ses moyens.
Liberté toujours - Égalité parfois - Fraternité rarement
À˜lib’
# Le 25 novembre 2014 à 17:44, par BARBUSSE
Le parcours peut être long et les difficultés nombreuses.. mais le succès est au bout !
https://www.facebook.com/video.php?v=721535437924757
# Le 26 novembre 2014 à 09:28, par Gilles
Dites, les copains, z’avez pas l’impression que ça sent la récup’ tout ce bazar. A part Chantal qu’était là pour le Tous Ensemble,Tous Ensemble et nous inviter à une nouvelle soupe collective, on n’a pas vu au bureau les amazones qui chaque jour, pendant des semaines, partaient sur la Grande Terre, pour mener des actions d’éclat, campaient la nuit sur le quai de la gare maritime, dynamisaient les troupes avec une pêche d’enfer. Et là doctement, on leur dit : c’était bien les filles, maintenant place aux gens sérieux qui ont beaucoup réfléchi (mais on ne sait pas ce que ça a donné), retournez dans vos échoppes. Pareil pour le retour en arrière sur l’historique du mouvement. Pour avoir aidé Jean-Luc Blain en 2012 à tendre un bout entre les deux phares de Port-Tudy pour bloquer le bateau, je me souviens très bien de cette manif qu’avait organisée le COCIG contre la suppression d’un bateau sur la desserte de Groix. J’dis ça, j’dis rien...mais j’suis pas tout seul !
# Le 3 février 2015 à 15:48, par guéran annie
je souhaite me retier de cette assos, ile en danger .ce n’est plus claire du tout , donc merci de me rendre mon chéque, gueran annie ..adresse sur le chéque...
vous pouvez me répondre ,j’attends au moins une rèponse, au cas contraire, je vais me renseigner aux personnes compétente à cet éffet...
on nous dit qu’on c’est fait berné par des gens non intéressé a l’ile en danger !!! si vous voyer à quoi je fait alusion...
a.guéran lomener groix
# Le 3 février 2015 à 17:21, par Anita
commentaire signé donc je publie mais je me demande ce qu’il fait sur ce blog. Nous n’avons ni de près ni de loin rien à voir avec vos ex-amis. Adressez-vous à la personne à qui vous avez remis votre argent.... et ce n’est ni à moi ni à aucun autre administrateur de ce blog.
AM