La crise actuelle ne fait que prononcer l’acte de décès d’un modèle qui avait prouvé depuis longtemps sa nocivité, et dont les révoltes sociales et démocratiques de ces dernières années avaient montré qu’il était à bout de souffle. Et l’aspiration du CNR à refonder une communauté politique sur des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité doit être adaptée au monde qui est aujourd’hui le nôtre.
Natacha Polony Marianne 16/04/20
Commentaires :
1. vendredi 17 avril 2020 à 00:132020-04-16T22:13:58Z, par SISTANCE
Citer "les jours heureux" du CNR
PRÉCISIONS : Pour les générations récentes ce sigle CNR doit-etre certainement de l’hébreux ! ; le Comité National de la Résistance a été créé pendant l’occupation par des Résistants, issus d’horizons politiques très différents ( pour reprendre le poème d’Aragon : " il y avait celui qui croyait , il y avait celui qui croyait pas "...) qui souhaitaient , la libération venue , doter la France d’un système sociale plus juste et plus fraternel , C’est de cette action qu’est né le "code du travail " , la "sécurité sociale" etc etc . jvk
2. vendredi 17 avril 2020 à 15:512020-04-17T13:51:34Z, par vincent
Citer "les jours heureux" du CNR
Il est pas beau not’Manu ?
Outre qu’il ait osé " les jours heureux" du CNR (fallait le faire, chapeau l’artiste !), ses conseillers savent choisir les mots.
Ainsi, on passe de la «  résistance » en 1944 à la «  résilience » en 2020 (résilience : nom de l’opération de l’armée consistant à venir en aide aux services de santé).
Alors que la résistance, comme acte politique, vise à opérer une rupture, la résilience, en psychologie, tend à assurer une continuité entre l’avant et l’après.
Pour un autre monde et des jours meilleurs, on n’est pas sorti de l’auberge…