Vos commentaires

• # Le 11 août 2017 à 10:13

  La circulation d’été et l’usage des parkings est pour moi l’occasion d’un étonnement toujours renouvelé.

  C’est un jeudi matin, jour de marché, et le parking près des halles est bondé. Arrive une voiture qui commence à tourner et virer à la recherche de LA place salvatrice... Mais il n’y a rien hélas !

   "Arrête toi, lui dit sa compagne, laisse-moi au plus près avec les enfants et essaie de te garer plus loin."

  Je m’attends à voir descendre de la voiture deux enfants en bas âge. Mais pas du tout : ils ont une dizaine d’années et sautillent joyeusement. Le malheureux conducteur a la mine défaite du type à qui on viendrait d’annoncer que la seule place de parking disponible est à Pen Men !

  Quant à moi, je continue vers le centre du Bourg, normalement piéton mais pas pour ce cycliste qui arrive face à moi (en sens interdit tant qu’à faire). Je lui fais la remarque. Il m’ignore. Je l’interpelle :

   " Quelle vie de misère, mon pauvre monsieur : sourd et analphabète, c’est beaucoup pour un seul homme !

  Il a l’air très fâché. Moi qui essayais de me montrer compatissante... Et bien c’est raté !

  Pendant ce temps, à port Tudy, un conducteur très énervé alpague un piéton, l’attrape par les revers de sa veste et commence à le secouer dans tous les sens. Le piéton porte sur le ventre son bébé dans un sac kangourou. Il faudra l’intervention de l’équipage du bateau pour libérer le père et son bébé. Ce ne sont que quelques exemples mais, hélas, répétés chaque jour................................. Elizabeth Mahé