Cinéf’Îles MERCREDI 26

La curie vaticane aux prises avec la diablerie ludique de Nanni Moretti
Le réalisateur italien se moque de la religion, du journalisme, de la psychanalyse, du sport... et surtout de lui-même.
LEMONDE
" Le pouvoir, en crise, est devenu un fardeau dont plus personne ne veut.
Habemus papam est l’histoire de cette crise collective et intime.
La religion n’est ici qu’un paravent. Moretti aurait aussi bien pu choisir le monde politique ou financier. Mais le Vatican, c’est mieux, c’est la scène suprême du pouvoir, avec son oraison au balcon, ses rituels et son théâtre d’ombres. On cache donc ce qui vient de se passer, il faut se taire pour faire patienter les fidèles. Et en attendant que le nouvel élu revienne (Michel Picolli), on fait venir en secret un psychanalyste fort réputé. "