Cinéf’îles : Epstein - Mor’vran (La mer des corbeaux)

Sein, le royaume des tempêtes. Images qui ne pouvaient laisser insensibles les spectateurs ayant "la mer groisillonne en héritage". Ils étaient, hélas, trop peu nombreux, mais la technique assurée d’Epstein leur est passée loin derrière l’émotion suscitée par l’océan déchaîné et le souvenir de leur parentèle disparue en mer.
Le décorticage cinéphile m’a même, cette fois-ci, importunée, en troublant mon recueillement.
Nous avons été informés que peu d’îliens avaient vu ces films au moment de leur sortie mais je ne doute pas que les recherches cinématographiques du grand Epstein se seraient d’autant plus effacées à l’époque derrière la dure réalité de leur vie insulaire.