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CFDT, un syndicalisme pour l’ère Macron
5 commentairesLe président espère s’appuyer sur les syndicats dits « réformistes », et en premier lieu la Confédération française démocratique du travail. Alors qu’elle incarna un profond renouvellement de l’action collective dans les années 1960 et 1970, celle-ci accompagne depuis trente ans le détricotage du droit social, tout en jurant rester fidèle à ses valeurs.
J.M. Dumay Le Monde diplomatique juin 2017
Vos commentaires
# Le 3 juin 2017 à 12:44, par Anita
et quelle énergie dépensée depuis 1975 par les partisans de l’autogestion, opposants au recentrage imposé par Edmond Maire ! (recentrage devenu depuis collaboration sans honte avec les gouvernements et le patronat)
AM
# Le 3 juin 2017 à 21:56, par Claude Huchet
Et malgré toutes ces horreurs les salariés placent la CFDT en tête des organisations syndicales...
Allez comprendre
Claude Huchet.
# Le 4 juin 2017 à 02:01, par Anita
les salariés du privé ... j’en ai rencontré dans mon long passé de militante CFDT (d’opposition à Maire, Notat etc......). Très surprise de leur capacité à se laisser embobiner par des discours lénifiants. Je sais, camarade, qu’il existe encore quelques vieux militants sincères pour défendre l’idéologie d’origine mais j’ai bien peur qu’ils ne se retrouvent eux aussi dans l’opposition ...
AM
# Le 4 juin 2017 à 11:27, par Claude Huchet
Premier syndicat de France ;)
Pour ma part je ne dis même plus opposition mais plutôt indépendance.
De la même façon qu’il y a "plusieurs" CGT, il y a plusieurs CFDT.
Les syndicats régionaux font tourner leurs boutiques dans une relative autonomie par rapport aux "organes décisionnels" nationaux qui sont bien souvent aussi déconnectés de la base que les partis politiques.
C’est peut-être une particularité du maritime mais le militant lui même laisse de plus en plus la place au "client" qui prend une carte dans un syndicat comme il irait chez MMA souscrire une assurance.(je paie, vous vous occupez du reste...)
Dans ce contexte, évidement, la discussion des orientations parisiennes n’est pas toujours la priorité pour les gens de terrain.
Pas facile d’être au four et au moulin.
Claude Huchet
# Le 4 juin 2017 à 11:43, par Anita
Le plus pénible est de savoir que même si la majorité de la base professionnelle, consultée en bonne et due forme, rejette une proposition d’accord avec gouvernement ou patronat, cela n’empêche pas les instances nationales de signer !! Faut bien se préserver un poste à la suite de son mandat (ex Notat et Cie).
Dur aussi d’entendre baver sur les syndicats qui ne se couchent pas !
AM