Carnet noir
1 commentaireTrop de larmes de trop vieux !
Comment admettre que de trop jeunes copains lâchent la rampe alors que ce n’était pas leur tour ? On a l’impression de leur voler quelque chose. Trop injuste quand de plus ces copains sont des figures de l’île qui l’empêchaient de ronronner dans une nostalgie mortifère ?
Patrick était un de ces NEOS (depuis 30 ans quand même) qui maintenait la vie de l’île même en hiver. On se souvient que, même lorsque lui et Brigitte partaient en vacances, ils laissaient la boutique à leur personnel, belle preuve de confiance ainsi que de respect de la population. On ne nous abandonnait pas l’hiver à cette époque !
Outre ses qualités de tenancier aguerri de bar à multiples clientèles avec sa connaissance reconnue de tous les bons whisky, il savait aussi maintenir une ambiance musicale de qualité.
Personnellement, je garde de lui principalement l’aide financière qu’il a apportée à différentes actions politiques de protestation que j’ai initiées ou accompagnées. Je nommerai dorénavant mon mégaphone "Pat" puisque c’est lui qui l’avait financé !
Bien entendu, cet hommage est aussi dédié à Fabrice, celui d’entre nous qui est frappé de la plus injuste des manières. Perdre le même jour ses deux mentors quand on est au début d’une nouvelle carrière est un chagrin qu’il serait immoral de vouloir comparer au nôtre. Courage, gamin, même si je ne vais pas physiquement près de toi assez souvent, sache que ma pensée ne te quitte pas et je sais que Claire sera le meilleur des soutiens.
Vos commentaires
# Le 14 février à 11:20, par Philippe Barbey-Lallia
Très beau texte Anita… de beaux souvenirs de Patrick au bar, chez lui, avec Brigitte… triste et tu as raison, pensées amicales pour Fabrice.