Adieu Marina.

Tant de souvenirs d’elle se bousculent dans ma tête qu’additionnés à ma peine, ça va donner un carnet noir de bric et de broc...

Je me souviens d’abord de son image, belle, toujours élégante, avec un goût très sûr dans sa façon de s’habiller.

Je me souviens du regard qu’elle portait en douce sur la salle du restaurant dont elle fut le Chef, pour voir pour qui elle allait cuisiner. Ce coup d’oeil se traduisait invariablement par un petit geste dans l’assiette, même si elle devait s’en faire réprimander....

Je me souviens, dans les premiers temps où je l’ai connue, de la façon quasi mystique dont elle parlait de l’engagement politique à gauche de son oncle de Paris.

Je me souviens de l’attention qu’elle portait à toute personne rencontrant des difficultés, sans jamais y rechercher un quelconque intérêt personnel et sans exclusive. Je lui avais fait remarquer notre différence sur ce dernier point.

Enfin je me souviens de son courage tout au long du calvaire que fut sa longue maladie. Nul doute que l’affection qu’elle portait à sa fille et son petit-fils l’a beaucoup aidée.

Nous leur présentons nos sincères condoléances.