CAC SUD/ recherches
15 commentairesLe CAC Sud 22, association culturelle sur le territoire du centre Bretagne, est actuellement à la recherche de collectage oral sur un sujet bien spécifique : les enfants de l’île de Groix.
En août 1944, les femmes et les enfants de l’Ile de Groix ont été forcés de quitter leur île pour échapper aux bombardements de la poche de Lorient. Leur destination : le centre Bretagne.
Ainsi des centaines d’enfants et de femmes ont été placés dans des familles de Plouguenast, de Langast, de Saint-Martin-des-Près... Après près d’un an passé en centre Bretagne, beaucoup de Groisillons ont rejoint leur île mais certains sont restés sur place. Des quelques témoignages restant de cette période, il apparait que de nombreux liens entre l’île de Groix et notre territoire se sont tissés.
Aujourd’hui, nous lançons un appel pour savoir si parmi vos administrés, vos clubs des aînés, certains ont des souvenirs de cette période, de l’arrivée des réfugiés, de la confrontation entre ce monde de la mer et notre monde de la terre, des liens d’amitié noués entre nos localités... De même si vous avez des archives à ce propos, nous sommes preneurs !
2024 marquera les 80 ans de cette aventure humaine et nous souhaitons rendre un hommage aux différents protagonistes de cette histoire.
(Communiqué de La Mairie de Saint-Etienne-du-Gué-de-l’Isle - 14/12/23)
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Les miracles de la "communication alternative". Bien que très jeune à l’époque, je me souviens que ma grand-mère, qui n’avait pas voulu quitter l’île, parlait de manque de nourriture plus que de risque de bombardement. mais peut-être n’avait-elle pas été bien informée... Ma tante qiui, elle, avait été évacuée, disait la même chose.
Le Château de Saint-Etienne-du-Gué-de-l’Isle a été construit au milieu du 15e siècle pour une branche cadette des Rohan.
Est-ce au lien des Rohan avec Groix que les Groisillons doivent leur accueil dans cette région ?
Vos commentaires
# Le 17 décembre 2023 à 10:49
Bonjour
Pour plus de témoignages ,sur le livre Hatoup mémoire de l’île de Groix n°4 2016 ,Insulaires dans la tourmente (disponible librairie de Groix ,vous aurez tout un article sur le sujet. Quelques lignes de témoignages sur cette époque faites par madame Davigo Odette, ma mère ,après un petit écrit de ma part décrivant le vécu des réfugiés pendant plusieurs mois.
# Le 17 décembre 2023 à 11:00, par Anita
Le renseignement étant pour une part intéressant, je valide mais j’aurais aimé avoir votre nom. Petite précision svp : dans laquelle des 3 librairies de Groix trouve-t-on ce livre ? Cela facilitera la recherche de l’association CAC Sud 22.
# Le 18 décembre 2023 à 09:56
Bonjour
la librairie principale de Groix vendait en 2016 le livre
téléphone : 02 97 86 82 88
voir aussi avec le musé à port Tudy.
Monique DAVIGO
# Le 18 décembre 2023 à 17:13
J’ai filmé le témoignage de deux enseignantes de Groix qui accompagnèrent les enfants dans les Côtes du Nord lors de l’évacuation.
# Le 18 décembre 2023 à 17:53, par Anita
mais qu’a donc de si explosif ce texte pour empêcher qu’il soit signé ?
# Le 19 décembre 2023 à 12:13
Anita, excuse moi, je n’ai pas ta dextérité sur internet. Je suis un vieux, plus vieux que toi, et, de ce fait, peu à l’aise sur ton site que je consulte régulièrement. Heureux Noël et bonne année. Je t’embrasse Gilbert
# Le 23 décembre 2023 à 10:25
Bonjour,
Je découvre votre appel à témoignage.
Mon papa a été réfugié à Plouguenast et ma maman et mon beau-père étaient à Plussulien. Ils ont beaucoup parlé de cette époque.
Je demande à maman et à mon beau-père s’ils veulent participer à cette collecte. Maman a une très bonne mémoire et se souvient des noms des personnes qu’elle a côtoyé cette année là.
Dans tous les cas nous pourrions être le relais de leurs souvenirs.
Valérie TONNERRE
# Le 23 décembre 2023 à 11:48, par Anita
Merci pour votre commentaire. A mon avis, le mieux serait de faire votre proposition à la mairie auteur du communiqué.
Je ne pense pas que, par les temps qui courent, nous ayons sur Groix un élu prêt à envisager un recueil de ce genre de témoignages.
https://station.illiwap.com/fr/public/22288/actu/cac-sud-recherches
# Le 31 décembre 2023 à 10:56, par Anita
Trouble est la guerre et trouble est le temps de la guerre. Gurunhuel fut un des endroit après que la Wermarth vint à Groix. Six milles insulaires et six milles militaires. La rue devant la grande boulangerie n’éxistait pas. C’était les Parisy.
La Gestapo était devant la Marine. Et à ce moment là. la propriétaire de la Marine, avait donné les clefs, de ce que fut un Lupanar, durant toutes les années de la guerre. Un nid de pie sur la toiture. Une batterie anti-aérienne. De Gurunhuel et de ce qui existe dans ma mémoire, fut surtout un refuge. Les enfants de cet instant, sont les grands-parents d’aujourd’hui. Mon grand père, Joseph Puillon était aux cours à Marseille. Ainsi va la guerre. Les années de refuge furent comme tout à chacun. Comme aujourd’hui d’ailleurs ou de l’instant. Du coté de Kerohet, cela fut rythmé en fonction des destructions que l’aviation Anglaise occasionnait à Lorient. Un coup bien, deux coups pas bien. Il y a eu des mômes aux sables rouges qui ont perdu, ou la vie ou le fait de vivre.Il n’y a pas si longtemps. C’était ça. Les Liberty’s Ship. Pourquoi devant, pourquoi derrière et là, en Manche il est resté. Une partie du convoie à sombrer. D’ailleurs, je ne serais pas là à écrire, s’il ne me l’avait pas dit. De Groix à Houat ou de Houat à Groix. La Coloniale était toujours sur l’eau. Il y a toujours la vertue de croire que dans les Iles la guerre n’éxistait pas. Des chapitres à écrire, des personnes dont Le Renom à sombrer dans l’oublie. Vous saurez que dans l’horreur, même sur une île, il y a un 2024.
# Le 31 décembre 2023 à 10:58, par Anita
Les attentifs (et les connaisseurs de l’histoire groisillonne) auront reconnu l’auteur qui, modestement, n’a pas signé.
# Le 31 décembre 2023 à 15:23
Yé ! curieusement , ce n’est pas l’hotel de la marine qui était surnommé la gast"(prostituée, salope.) mais le bâtiment d’en face , la komandentur allemande... pour les réfugiés groisillons de 1944, un certain nombre étaient aussi a beg meil et la foret fouesnant dans le Finistère. PS : merci braz, JO pour tes infos sur Quelhuit mais il n’y a probablement pas de fumée sans feu... perig
# Le 1er janvier à 14:07, par Anita
Il n’est pas dit le contraire .... il n’est d’ailleurs pas cité le nom de "gast" pour ce qui est devenu la boulangerie
""La Gestapo était devant la Marine. ""
# Le 2 janvier à 13:27
Yé ! Blead maat, 2024 ! (4498 ieme année celtic depuis novembre...), pas de polémique inutile, le témoignage signalait un lupanar (bordel) dans l’hôtel de la Marine pendant l’occupation, jje m’étonnais que ce soit le bâtiment d’en face qui était surnommé la "gast" .
# Le 1er novembre à 19:47, par JAFFRE
Bonsoir,
Ma grand mère Monique Baron, 93 ans, pourrait avoir des choses à raconter. Toute petite, elle a fuit Groix pendant la guerre pour aller à Broons dans les Côtes d’Armor. Tous ses souvenirs sont encore intacts, cela ferait plaisir à tous de l’entendre raconter d’autres anecdotes ! Encore !
N’hésitez pas à me contacter,
Anne JAFFRE.
# Le 1er novembre à 20:56, par Anita
Je suppose que vous vous adressez à "Cac.sud.recherches". Le mieux serait de les joindre directement à l’aide du lien ci-dessus, ils ne regardent vraisemblablement pas ce blog.