Les élus et les manifestations en plein air
Publié le 28 avril 2021 à 12:21.../... Des associations d’élus estiment qu’il vaut mieux autoriser des festivités bien cadrées et organisées plutôt que de prendre le risque « de voir se multiplier des événements spontanés, désorganisés et sans protocole sanitaire ».
En d’autres termes, l’organisation de fêtes « officielles » pourrait être un exutoire permettant d’éviter les fêtes sauvages.
André Robert, de l’APVF. « Les élus comme les organisateurs ont besoin de visibilité, d’un cadre clair, de savoir ce qui est possible de faire et de ne pas faire. Peut-être que certaines manifestations seront jugées trop dangereuses – mais il faut le savoir dès maintenant ! Il y a, l’été, énormément de petits événements, qui n’ont pas la visibilité des grands festivals mais qui demandent néanmoins beaucoup d’organisation – c’est donc dès maintenant que nous devons savoir si nous pourrons le faire ou pas. »
Même son de cloche à l’AMRF, où l’on souligne ce matin que le ministère de la Culture semble quelque peu « obnubilé » par les grands festivals, « sans forcément prendre en compte la diversité de ce qui fait le vivier culturel dans le monde rural ou les petites villes. »
F Lemarc Maire Info 28/04/21
Commentaires :
29 avril 2021, 18:05, par Olivier
Comme lu, ce jour, dans OF : Iles du Ponant. Le festival Les Insulaires à nouveau reporté , le malheureux organisateur ne peut compter que 40% de subventions sur un budget de 240.000€.
Tu m’étonnes que ce soit annulé : si les quelques milliers de "festivaliers" ne peuvent même pas alimenter « L’ADN du festival, [que] sont d’abord les rencontres, les retrouvailles, les échanges », en gros...la buvette & le snack, comme on l’a très bien vu à Groix, il y aura bientôt 3 ans de ça !