La semaine sanglante (21-28 Mai)
Publié le 29 mai 2021 à 09:08 - 1ere mise en ligne le 21 mai 2021
Le hasard a voulu que me soit livré ce 21 Mai (Merci Anne) le polar d’Hervé Le Corre "Dans l’ombre du brasier" (1)
C’était bien le jour pour me replonger dans cette horreur que fut la Semaine sanglante qui marqua la fin de la Commune de Paris. Sans parler d’un retour au souvenir de Françoise Coupeau et Lucien Gourong (2)
(1) https://rue89bordeaux.com/2021/03/herve-le-corre-la-commune-de-paris-une-utopie-necessaire/
(2) https://www.youtube.com/watch?v=3leg9LNV-fQ
et pour ceux qui auraient besoin de rafraîchir leurs acquisitions scolaires ( oui, oui, autrefois, on nous parlait de la Commune au collège... public )
https://fr.wikipedia.org/wiki/Semaine_sanglante
Commentaires :
22 mai 2021, 09:40, par vincent
A la communale aussi. Je me souviens très bien des quelques semaines pendant lesquelles la Commune de Paris était traitée dans mon école.
Ainsi l’histoire racontée par le maÎtre, de ce petit garçon de notre âge (CM2) qui rechargeait les fusils sur les barricades, fait prisonnier pendant la semaine sanglante par les soldats de l’armée de Versailles, et emmené avec d’autres au lieu du peloton d’exécution pour être fusillé.
Le petit garçon assiste à l’exécution de ses compagnons d’infortune plus âgés que lui, et quand vient son tour d’être attaché au poteau, il se tourne vers le capitaine du peloton «  Monsieur, regardez, j’ai gardé sur moi la montre de mon père mort la semaine dernière sur une autre barricade. J’aimerais pouvoir la ramener à ma pauvre mère avant d’être fusillé. Promis, je reviens après ».
L’officier, évidement pas naïf, lui donne l’autorisation de partir, en comptant bien ne jamais le revoir sur le lieu de la boucherie. Et il poursuit ses basses Å“uvres «  peloton… en joug… feu ! »
Et voilà t’y pas que quelques minutes après, il sent qu’on lui tapote dans le dos… le petit garçon est revenu !
Autant vous dire que derrière les pupitres, personne ne moufte, silence de cathédrale, tout le monde est suspendu aux lèvres du conteur …
Évidement, le maÎtre, c’est lui le patron, et une année il décide que le petit garçon est bien fusillé avec ses camarades en criant «  Vive la Commune ! », et l’année suivante il peut décider qu’il repart chez sa mère…
Dans les deux cas, c’était les yeux rouges à la récré… et la fable commençait à devenir "virale" dans les réseaux de la cour ; les CM1 trépignant de ce que ce soit enfin leur tour...
* Le maÎtre du CM2, il passait beaucoup plus de temps sur la Commune de Paris que sur Napoléon, et l’histoire, j’ai envie de penser qu’elle a participé à me forger un début de quelque chose d’indéfinissable, qui a peut-être fait qu’à priori, sans trop réfléchir, j’ai toujours eu tendance à pencher pour les «  sans-dents » plutôt que pour les dominants.
À‡a m’a parfois joué des tours, mais chacun se construit comme il peut ;o)
« Â Jusques à quand la Sainte Clique
Nous croira-t-elle un vil bétail ?
À quand enfin la République
De la justice et du travail ? »
C’était il y a 150 ans !??? Se souvenir, c’est déjà lutter…
22 mai 2021, 12:42
Rendons à Victor ce qui appartient à Hugo
https://cie-joliemome.org/?p=2021
et tant qu’on est dans la littérature communarde, une pensée aussi pour l’aïeul de l’amie Alexandra, MAXIME LISBONNE, l’anarchiste à la vie tumultueuse.
https://maitron.fr/spip.php?article64663
https://www.letemps.ch/culture/didi...
https://www.lafertealais.com/les-pe...
22 mai 2021, 14:44
Merci Anita pour la source officielle ;o)
23 mai 2021, 09:17
https://macommunedeparis.com/
Blog de Michèle Audin, digne fille de son père !!
et dans le Maitron qu’on n’oserait recommander...
https://maitron.fr/spip.php?article233897