L’obscurantisme aux commandes !
25 commentaires
La Haute Autorité de santé condamne "les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle" dans la prise en charge de l’autisme. C’est carrément nier l’inconscient des autistes !
Pour que chacun puisse mesurer à quel point cette Autorité a le droit de réglementer ce qu’elle ne connaît pas, elle interdit en outre le packing sous la pression de plusieurs lobbies.
Elle fut moins prompte à prêter l’oreille aux critiques contre les dérives du Laboratoire Servier !
Pierre Delion, agrégé de pédo-psychiatrie, a développé et théorisé à Angers, puis à Lille, la pratique du packing appliqué à certains enfants
autistes et plus particulièrement à ceux incontrôlables lors de scènes violentes (sauf à les maintenir ou les assommer de neuroleptiques).
Personnellement, j’ai pratiqué cette technique dans un service adulte (dirigé par un agrégé hostile politiquement au Pr Delion) pour un adolescent muté d’un service de pédo-psychiatrie de l’Est et qui nous est arrivé la tête complètement déformée à cause des coups qu’il se donnait et des projections brutales contre les murs.
Après deux ans de soins mêlant différentes techniques, dont bien entendu la psychothérapie institutionnelle et le packing : disparition de la violence, "remodelage" progressif de la tête, acceptation du contact physique (il nous prenait même la main dans des situations stressantes pour lui), les parents ont souhaité reprendre leur jeune auprès d’eux (pour toucher l’AAH...). Résultat : retour rapide des troubles et du gamin parmi nous. Reprise des soins et sortie dans un centre d’accueil spécialisé.
A contrario, un jeune adulte complètement mutique et renfermé s’est ouvert et a retrouvé la parole lors de séances de packing.
Même scénario, les parents l’ont repris, rechute et retour !
Que cherchent les autorités à nier ainsi l’évidence ? Nous sommes bien entendu en campagne électorale et certains font feu de tout bois pour gagner quelques voix mais au bénéfice de qui ?
Les laboratoires qui vont multiplier leurs ventes de médicaments abrutissants ?
- Les tenants des pratiques américaines, basées sur le dressage préconisé par les comportementalistes ?
- Les parents qui, bien entendu, ont tous la science infuse et savent d’instinct ce qui est bon pour leur enfant (dont, pourtant, dans la majorité des cas, ils ont refusé de voir les troubles dans la petite enfance) ?
"Il ne faut pas nous leurrer sur le sens des attaques envers le Pr Delion. Parmi les professionnels, il n’a pas à être défendu : sa compétence, son humanité, sa rigueur et son inventivité sont unanimement reconnues. Mais, à travers lui, c’est tout simplement la possibilité de délivrer des soins aux autistes quand ils en ont besoin, à leur fratrie et à leurs parents, qui est visée." (C. Eliacheff)
Lire ce rapport officiel publié en 2010
http://www.balat.fr/IMG/pdf/hcspr20...
Rapport de synthèse d’experts au HAUT CONSEIL DE LA SANTÉ PUBLIQUE
et surtout les livres de Pierre Delion, écrits pour certains avec la collaboration de parents d’autistes avec qui, notamment à Angers, il a su créer des rapports de confiance, des plus favorables à l’amélioration de l’état de leurs enfants.
Vos commentaires
# Le 13 février 2012 à 17:38, par Anita
Vous avez raison, castor, je ne validerai pas un message emis par quelqu’un qui ne signe pas, dont on ne sait pas d’où il parle ni quelle est son expérience.
AM
# Le 13 février 2012 à 22:11, par Ghislain
Bonsoir,
Je suis atteré par ce que vous écrivez !!
Ou se trouve le lobbying ? Chez les parents de personnes autistes qui prônent des méthodes qui font leurs preuves depuis des décennies dans le monde entier ou chez les psychanalystes francais dont les hôpitaux sont remplis à plus de 60% de personnes autistes et qui facturent près de 200 000€ de soins par an et par patient ?
Il est là le lobbying, du côté de ceux qui ont tout à perdre et non du côté des familles... Qui espèrent, tout simplement, des solutions pour accompagner leurs enfants, leurs frères, leurs sÅ“urs.
Ghislain POURBAIX (nord)
Frère d’Axelle, jeune femme autiste âgée de 29 ans.
# Le 14 février 2012 à 00:54, par Anita
Dans toute pathologie, les méthodes comportementalistes font leurs preuves ... à court terme... sauf dans les cas de violence où là , elles ne peuvent rien.
mais les autistes violents, personne n’en parle ... sauf les soignants des hôpitaux qui y sont confrontés.
AM
# Le 14 février 2012 à 01:16, par Anita
on en rirait si une telle méconnaissance n’était si triste ...
les autistes sont une minorité dans les hôpitaux psychiatriques et s’ils n’étaient pas là , leurs places pourraient être prises par tous ces malades qu’on renvoie à la rue (ou en prison) si on était une société traitant tous ses patients à égalité.
Qui a quelque chose à perdre ? une infirmière en fin de carrière avec 2000 € ?
Un médecin hospitalier gagnant 4 à 5 fois moins que dans le privé ?
La propagande des lobbies a de beaux jours devant elle...
sauf si ...
AM
# Le 14 février 2012 à 09:38, par Anita
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-packing-un-soin-de-l-autisme-decrie-pour-ou-contre-%5BAudio%5D_39382-2044457_actu.Htm
extrait :
Si les recommandations de l’HAS interdisent le packing, elle quitte son rôle d’instance de référence scientifique légitime puisque cette recherche sur le packing a été validée par le ministère de la santé, que le haut conseil de la santé publique a déclaré qu’elle ne comportait pas de risques pour le patient et que le comité de protection des personnes du CHRU de Lille a donné son accord sur le plan éthique pour sa réalisation.
# Le 14 février 2012 à 10:33, par Anita
http://www.humanite.fr/fil-rouge/autisme-projet-de-loi-une-ingerence-totalitaire-pcf
# Le 14 février 2012 à 11:06, par Anita
La psychanalyse en ligne de mire
.../...N’y a t il pas en ces temps de campagne électorale ces dérives populistes qui viennent instrumentaliser les douleurs de parents confrontés à une des pires souffrances psychiques : celle d’avoir un enfant atteint d’autisme. Car c’est bien de cela dont il est question.
.../...Le scientisme est à l’oeuvre et tout particulièrement dans le domaine de la psychiatrie, des affections psychiques. Oui il y a une forte offensive idéologique pour ramener la psychiatrie dans le champ de la neurologie, faire disparaÎtre cette autonomie acquise en 1968. Oui l’exclusion de l’autisme du domaine du soin par la reconnaissance en tant que handicap a provoqué une dérive dramatique et a ouvert la boite de Pandore, en donnant l’illusion aux parents que les solutions de prise en charge en seraient améliorées.
Mais comme le dit Bernard Golse, professeur de pédopsychiatrie : "Est ce que parce qu’il y a de mauvais chirurgiens, va t on interdire la chirurgie ?"
Paul Machto Mediapart 13/02/12
# Le 16 février 2012 à 12:40, par Anita
Pierre Delion : "Aucun des parents des enfants sur lesquels j’ai pratiqué ces approches intégratives ne fait partie de cette vendetta. C’est la seule chose qui me réconforte."
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/02/16/autisme-la-technique-du-packing-enjeu-d-un-violent-conflit_1644322_3224.html
# Le 17 février 2012 à 20:06, par Anita
Packing : convoqué par l’Ordre, le Pr Delion s’explique
Le Pr Pierre Delion (chef du service psychiatrie et enfants au CHRU de Lille) a été entendu aujourd’hui au conseil départemental du Nord de l’Ordre des médecins à la suite d’une plainte de l’association « Vaincre l’autisme » qui lui reproche sa pratique du « packing ». Tandis qu’une pétition de soutien circule sur Internet, le Pr Delion répond aux questions du « Quotidien ».
LE QUOTIDIEN - Quelle a été votre réaction suite à la plainte de l’association “Vaincre l’autisme†et à la convocation de votre Conseil de l’Ordre départemental ?
Pr PIERRE DELION - Ma réaction personnelle importe peu. Le soutien de plus de quatre mille signatures et lettres envoyées à ce jour au Conseil de l’Ordre montre que je ne suis pas seul dans cette affaire. Mais en revanche, de voir que sous des prétextes scientifiques qui n’en sont aucunement, on voudrait priver des enfants et leurs parents d’une technique de soin souvent efficace, me semble à moi, aux professionnels qui l’utilisent et aux parents des enfants concernés, extrêmement problématiques sur les motivations qui les animent. J’espère que la raison reviendra et aidera à trouver la voie d’une pédopsychiatrie intégrative (éducatif nécessaire, pédagogique si possible et thérapeutique si nécessaire) qui permette aux enfants de trouver le costume sur mesure de prise en charge par rapport à la forme de leur autisme et que les moyens humains seront suffisants pour les accompagner de façon adéquate, sous l’égide de leurs parents. D’autres associations ou groupes ont fait des pressions indécentes sur mon travail et mes recherches. Par exemple, en exerçant des pressions auprès de rédacteurs en chef de revues internationales pour m’empêcher de publier des articles comportant parmi les mots clés celui de packing, ou en inondant certains forums de calomnies à mon encontre tout en restant lâchement protégés par l’anonymat, ou en introduisant des prises de positions contre le packing chez certains grands politiques. À qui profitent de telles conduites éloignées des pratiques de la démocratie ? Pourquoi un débat scientifique sur ces sujets n’est-il pas possible ? Pourquoi certains politiques peu scrupuleux s’emparent-ils de sujets techniques (médecine, histoire, …) pour en faire une croisade à visée électoraliste ?
Quelle a été par ailleurs votre réaction suite à la pétition de soutien sur Internet paraphée par de nombreux professionnels  ?
Au-delà du fait que je me demande comment les remercier individuellement, j’y vois le signe que beaucoup de collègues professionnels et de parents trouvent que ces (mal)menées ont assez duré vis-à -vis de moi, mais surtout vis-à -vis de ce que je représente, c’est-à -dire une position, non pas de modèle, mais plutôt de juste milieu, guidée par le souci de l’autre, le respect de l’humain dans toute souffrance, et l’intégration dans les pratiques des avancées de la science, ce que beaucoup d’entre nous réalisons à chaque fois que c’est possible. Cette médecine humaniste à laquelle je crois et à laquelle j’ai voué toute ma vie professionnelle est aujourd’hui mise en péril par des mouvements passionnels qui réunissent toutes les peurs et les craintes de parents vis-à -vis de leurs enfants. Plutôt que de se livrer dignement, voire par voie juridique, à des reproches construits auprès des personnes qui doivent en répondre précisément (j’ai un différend avec mon psychanalyste, c’est avec lui que je vais régler le problème et non demander l’interdiction pour tous de la psychanalyse), la tendance actuelle consiste à trouver une proie facile et à tenter de la détruire pour expier la haine dont je suis rempli. Ces mouvements encouragés par une pratique peu courageuse d’Internet (il y a d’autres façons intéressantes de l’utiliser !) sont en passe de devenir l’ordinaire. Plutôt que de contribuer à faciliter le débat, cela l’obscurcit puisqu’il ne s’agit pas d’un débat contradictoire, mais d’une mise en abÎme infinie des problèmes posés. Enfin, le fait que les milliers de médisances qui circulent sur mon compte soient le fait de parfaits inconnus pour moi, tandis que les signatures de soutien soient le fait de personnes que je connais « en vrai », me rassurent sur ma position de médecin engagé dans le monde.
Dans quelles conditions et situations, le packing peut-il avoir sa place aujourd’hui dans la prise en charge de personnes autistes ?
Actuellement, les indications de packing sont réservées pour les troubles graves du comportement chez les enfants TED (automutilation, agitations, stéréotypies graves ; par exemple, une petite fille qui a une stéréotypie gestuelle de frapper répétitivement sa cornée avec l’ongle de son index homolatéral…). Il arrive souvent que les médecins qui souhaitent y avoir recours, aient déjà utilisé les autres possibilités soit médicamenteuses, soit comportementales et que ces techniques n’aient pas donné de résultats. J’ajoute d’ailleurs qu’il arrive que le packing ne donne pas non plus les résultats escomptés. Je souligne par ailleurs que les enfants et leurs parents sont étonnés de l’amélioration du contact relationnel (apaisement du tonus, contacts par le regard…) que le packing permet, et pour les parents qui ont souhaité assister à une séance de packing de leur enfant, c’est ce qui les émeut le plus. Il est donc important de suivre une méthodologie précise sur le plan technique et respectueuse sur le plan humain pour parvenir à ces résultats intéressants. Mais sur l’ensemble des enfants suivis pour TED, ces indications représentent un petit pourcentage, dans la mesure où ces symptômes graves, voire gravissimes, sont heureusement assez rares. Une partie du problème actuel tient sans doute au fait que les pédopsychiatres et leurs équipes accueillent souvent les enfants autistes les plus graves et doivent faire face à des symptômes que les autres partenaires éducatifs et pédagogiques ne voient pas toujours dans la population qu’ils ont en charge. On doit donc, avant de juger de la pratique d’un autre partenaire professionnel, se rendre compte que les enfants qu’il reçoit présentent des degrés de gravité quelquefois incomparables. Un généticien du cancer ou celui qui est en charge de la prévention du cancer peuvent-ils donner un avis éclairé sur le mode d’extraction qu’un chirurgien va utiliser pour l’exérèse d’une tumeur ? Il faut que chacun, pour aider valablement les enfants autistes quelle que soit la gravité de leur pathologie, respecte ce que font les autres et prenne une attitude modeste afin de développer ensemble une stratégie de la bonne indication pour le bon symptôme.
Pourquoi est-il essentiel de mener à bien votre étude sur l’efficacité thérapeutique du packing sur les symptômes de troubles graves du comportement ?
Bien avant la polémique actuelle sur le packing, j’ai souhaité en évaluer les effets et l’efficacité, en raison des bons résultats cliniques obtenus et de mon souci d’en rendre compte à la communauté pédopsychiatrique. En effet, depuis de nombreuses années, les équipes confrontées à ces symptômes terribles d’automutilation et de graves troubles du comportement chez les enfants présentant des TED me demandaient des formations. Il fallait que cette technique soit l’objet d’une évaluation faite « dans les règles de l’art », c’est-à -dire selon les modalités acceptées dans les sciences médicales. Habituellement, lorsqu’une technique de soin doit être évaluée, cela peut prendre la forme d’un programme hospitalier de recherche clinique, et c’est ce que j’ai choisi. Le projet de recherche a donc été soumis aux instances de sélection, draconiennes en l’occurrence, puisque non seulement un jury de scientifiques de haut niveau donne son avis sur la recherche, mais également le comité de protection des personnes qui donne un avis sur l’aspect éthique de ladite recherche. Les deux avis sont agréés par le ministère et la recherche peut commencer. Mais très rapidement, une association a décidé, bien qu’elle mette toujours en avant la science, d’empêcher cette recherche, et a utilisé tous les moyens à sa disposition, et notamment les médias, pour dissuader toute personne intéressée de s’y engager. Si bien que nous n’avons pas encore fini les inclusions nécessaires à la significativité des résultats. Lorsqu’une technique finit par poser un tel problème, non pas scientifique mais sociétal, raison de plus pour la conduire à son terme et en tirer les conséquences pour les patients. voilà à mes yeux la seule démarche scientifique en médecine aujourd’hui.
DAVID BILHAUT lequotidiendumedecin.fr 16/02/12
# Le 18 février 2012 à 14:13, par Anita
Ghislain n’est pas le seul atterré en ce moment ..
Je viens de lire la Bible de Autisme France et j’y ai découvert une perle :
"INterdire de mettre les autistes en hôpital psychiatrique"
Je me représente des bataillons d’infirmiers allant chercher les enfants chez leurs parents (avec seringues, entraves et camisoles de force...)
alors que les médecins généralistes et hospitaliers voient contiuellement des parents les supplier d’admettre les enfants dont ils ne peuvent plus s’occuper.
Et cela me rappelle encore un épisode de ma vie professionnele.
J’ai dû un jour aller servir de médiateur entre le maire d’une commune, entouré d’une escouade de pompiers et de gendarmes et une pauvre femme armée du fusil de chasse de son mari qui menaçait de tuer sa fille de 18 ans puis de se suicider parce qu’à la sortie d’un IME (qui n’avait de médico que le titre ronflant) elle ne trouvait pas de place pour l’accueillir.
Elle exigeait pour elle une place en HP alors que la jeune ne présentait aucun risque ni pour elle ni pour son entourage et devait juste bénéficier d’un suivi à domicile.
C’est, pour finir, la mère que j’ai réussi à persuader de m’accompagner pour être hospitalisée pendant une à deux semaines et soigner sa dépression et sa fatigue.
Avec les compliments du maire :-)
AM
# Le 22 février 2012 à 16:40, par Jef32
Pourquoi aucune association de parents ne défend votre point de vue ? Pourquoi vouloir imposer le silence aux parents ? Continuez-vous à prétendre que le trouble neurodéveloppemental qu’est l’autisme est de la responsabilité de la mère ?
Comment osez-vous affirmer que ce sont les parents qui n’acceptent pas l’autisme de leur enfant alors qu’un des drames français est le manque de diagnostic précoce grandement du au refus des psyk de diagnostiquer avant 6 ans ? Ces autistes violents dont vous parlez...ne sont-ils pas justement le fruit des prises en charges psychanalytiques qu’ils ont eu dans leur enfance...on ne peut pas mettre en cause l’ABA, le TEACCH ou le PECS...ils n’y ont jamais eu accès !
Comment expliquez-vous que c’est dans nos hôpitaux psychiatriques que que les autistes sont abrutis de neuroleptiques quand dans les pays qui pratiques les méthodes éducatives on ne leur administre en moyenne pas 10% de ce qui existe chez nous ? Prétendre que la camisole de linges réfrigérées soigne l’autisme n’est démontré par aucune étude scientifique. Insulter les parents dont les associations sont unanimes pour demander l’accès aux méthodes qui marchent partout dans le monde...insulter les spécialistes qui pratiquent ces méthodes éducatives (qui n’ont rien de dressage) ne grandit en rien les psyk. Pourquoi vouloir interdire aux autistes l’accès à la sociabilisation, aux apprentissages et à l’éducation ? Pourquoi attendre "l’émergence du désir" plutôt que de les entrainer aux habiletés sociales, à la communication dans une démarche toujours positive faite d’encouragements actifs ?
Et surtout arrêtez avec la prétendue souffrance des parents ! Les parents ne souffrent pas du handicap de leur enfant...ils souffrent de ne pas avoir à disposition les prises en charge efficaces, ils souffrent des discours culpabilisants envers les mères, ils souffrent du manque de diagnostic précoce ! Pas une association de parent ne défend les approches psychanalytiques...pas une !
# Le 22 février 2012 à 17:01, par Anita
Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son ...
Où avez-voys lu que JE culpabilisais les mères (ou même que Delion par exemple les culpabilise ?)
Pourquoi ne lisez-vous que les écrits de VOS associations et non ceux des assos qui travaillent là encore avec Delion (je m’excuse de le reciter... et ce n’est pas fini ... mais je l’ai connu pendant la quasi totalité de ma vie professionnelle). Comme je l’ai déjà écrit, il avait réussi à démontrer que TOUTES les thérapies peuvent s’utiliser suivant l’état de l’enfant (et sa forme d’autisme)
Où ai-je écrit que les parents n’acceptent pas l’autisme de leurs enfants ?
Quand on récupère un enfant violent de 8 ou 10 ans n’ayant jamais vu un psy de sa vie, comment pouvez-vous prétendre que ce sont des psy qui l’onr tendu violent ?
J’arrête là , tant de mauvaise foi me confond.
La force de vos associations est le battage qu’elles font tous azimuts alors que les parents qui sont satisfaits des soins que reçoivent leurs enfants sont beaucoup plus discrets. Allez les rencontrer à Angers ou à Lille et on en reparlera. D’ici là , je ne validerai plus aucun message de propagande pour les thérapies de dressage
appelées abusivement éducation.
AM
# Le 23 février 2012 à 08:10, par Anita
Désolé, tu as oublié quelque chose, Anita pourtant ça démontre bien que ces obscurantistes inventent n’importe quoi. Toi et moi avons vu six médecins-chefs différents en pédo-psychiatrie. un seul de ceux-là était psychanalyste et c’est pratiquement la même chose dans tous les hôpitaux. Ignorants et menteurs ces obédés du dressage par dessus le marché. Sylvain
# Le 23 février 2012 à 09:52, par Anita
Les témoignages de ceux qui en auraient été les bénéficiaires ne seront même pas entendus. Le pédopsychiatre Pierre Delion, dont on ne dira jamais assez la gentillesse et l’esprit d’ouverture, est la victime d’une véritable persécution ;
lire http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/22/autisme-c-est-la-psychiatrie-qu-on-attaque_1646802_3232.html
# Le 23 février 2012 à 23:08, par sissa
Obscurantisme ?
Comment se fait-il qu’alors que le packing est pratiqué depuis plus de trente ans il n’ait fait l’objet d’aucune évaluation et que celle qu’entreprend Delion le soit sous la pression de ceux que vous appelez des lobbys ?
Le point de vue d’un scientifique : http://franck-ramus.blogspot.com/2012/02/bons-et-moins-bons-arguments-dans-les.html.
L’obscurantisme, c’est le refus de la méthode scientifique.
# Le 24 février 2012 à 13:17, par Anita
Un lien qui ne fonctionne pas !
un pseudo scientifique formé aux sciences "cognitives" (joli mot pour dire apprentissage et dressage) !
une évaluation scientifique demandée : comme celles exigées préalablement pour Mediator et autres médicaments recommandés par les "nouveaux thérapeutes" des laboratoires à gros capital ?
le packing étant utilisé depuis des dizaines d’années, pourquoi en demander maintenant une évaluation ?
les classifications internationales des troubles mentaux : lien direct avec l’usage intensif de médicaments neotamment de neuroleptiques (voir le "traitement" américain des enfants hyperactifs et également par leurs admirateurs européens)
en résumé un discours monomanique qui tourne en rond !
AM
# Le 27 février 2012 à 11:14, par Franck Ramus
Le bon lien : http://franck-ramus.blogspot.com/2012/02/bons-et-moins-bons-arguments-dans-les.html
Pour ceux qui n’ont pas la moindre idée de ce que sont les sciences cognitives, cf. l’article que j’avais écrit il y a quelques années :
http://franck-ramus.blogspot.com/2011/11/le-cognitivisme-veut-il-la-peau-de-la.html
Et pour avoir une idée de ce que je fais véritablement, sans amalgame et sans procès d’intention, consultez mes travaux scientifiques :
http://www.lscp.net/persons/ramus/en/puben.html
# Le 27 février 2012 à 14:09, par Anita
ça me fait penser que j’ai pu voir sur le blog d’un de ces "psychothérapeutes en coaching, formation" etc.. un beau panneau de pub pour une voyante...
je m’attendais plutôt à y voir une pub pour un labo où de "véritables scientifiques" nous concoctent de si jolis médicaments, quelquefois mortels ...
AM
# Le 9 mars 2012 à 13:01, par Anita
Autisme : la Haute autorité de santé préconise le cas par cas
Le rapport de la HAS et de l’Anesm se borne en effet à qualifier de "non consensuelles" l’approche psychanalytique et la psychothérapie institutionnelle. La ’HAS et l’Anesm condamnent la technique du "packing" contre laquelle l’association Vaincre l’autisme mène bataille à grand renfort de manifestations et d’un film choc.
L’Humanité 8 Mars 2012
Les labos et lobbies favoris du pouvoir....
# Le 14 mars 2012 à 11:22, par Anita
Rapport sur l’autisme : mieux engraisser les labos ?
Agnès Aflalo : La santé publique se réduit à un marché où règne la logique du profit. Les artisans de cette dérive ne sont autres que les laboratoires pharmaceutiques et leurs "amis" dans le champs psy : les TCC, qui « découpent » les maladies avec des questionnaires, où à chaque symptôme correspond un médicament... Mais il y a plus, le DSM crée un nouveau marché : celui des tests génétiques - facturés quelques milliers d’euros et, parions-le, bientôt proposés par ces mêmes labos...
M. Quenehen Hufpost 11/03/12
# Le 15 mars 2012 à 09:13, par Anita
le choix de la HAS de dire que la psychanalyse doit être interdite, est un choix entaché d’attitude partisane, qui ne s’explique que par le souci d’obéir à un diktat politique auquel elle se soumet. Le pouvoir pense gagner aux élections quelques voix "familiales" en faisant croire qu’il peut condamner des soins utilisant des termes qui leur font peur : parler de l’inconscient de chacun fait peur, tout comme la folie fait peur. Cette peur est juste et normale, le but de l’homme c’est de dépasser ses peurs pour créer sa liberté. C’est en soutenant l’homme dans sa connaissance de soi et du monde qu’il va pouvoir maÎtriser cette peur, signal utile pour chacun.
Guy Baillon http://www.huffingtonpost.fr/ 15/03/2012
# Le 20 mars 2012 à 15:35, par Anita
Roger Misès s’insurge contre la HAS
Roger Misès insiste pour préciser que le mouvement de régression actuel a commencé dès 1980 quand les pouvoirs publics ont voulu appliquer en France la classification nord-américaine du DSM et les concepts qui l’accompagnaient (son idéologie), la prééminence du modèle bio-médical niant toute dimension psychopathologique : seuls comptaient les facteurs organiques, les autres étaient évacués.
Misès n’accepte pas que la HAS puisse obliger la psychiatrie française à se soumettre à un modèle extérieur à l’expérience française, celui des USA, qui évacue le soin dans sa visée curative, ciblant la réponse sur la seule éducation, le seul comportementalisme, préférant à une psychiatrie ouverte, une psychiatrie fermée.
Sa conclusion est sobre, solennelle : ’’La Haute Autorité de la Santé n’est pas digne’’.
Guy Baillon mediapart 18/03/12
# Le 22 mars 2012 à 10:42, par Anita
Moi, autiste ...
"La Haute Autorité de santé (HAS) a publié le 8 mars un texte influencé par le lobby anti-psychanalyse, qui affirme impossible notre réussite en visant à imposer des "interventions globales précoces" aux enfants comme ceux que nous étions. En réalité, derrière une façade d’"approche éclectique et diversifiée", ces interventions consistent en un conditionnement comportemental intensif de l’enfant à mimer des compétences. Un postulat incontournable du comportementalisme est la non-pertinence des phénomènes mentaux : il refuse donc de stimuler les compétences intellectuelles de l’enfant, lui fermant la porte d’un avenir décent. Les "outils scientifiques d’évaluation" sur lesquels s’appuient ces méthodes et la HAS sont invalides.
Le lobby anti-psychanalyse a l’avantage du nombre : les parents cèdent à la fausse promesse de conformer leur enfant à leur désir de "perfection", permettant au lobby de manoeuvrer la prérogative légale des parents. L’enjeu est de poids : selon les chiffres dont je dispose, ces méthodes représentent un marché entre 15 et 42 milliards d’euros par an."
Gabriel Bernot, LE MONDE | 21.03.2012
# Le 2 avril 2012 à 17:30, par Anita
Autisme : pour un cessez le feu urgent !
Il est désolant de voir que depuis quelques mois se développe une bataille opposant les disciplines en charge de l’autisme. Il n’est pas question pour nous de juger telle ou telle pratique, mais de s’inscrire dans une vision ouverte de la médecine, collaborative et transdisciplinaire.
Depuis 1999, la Fondation de France développe un programme de recherche innovant contre l’autisme. Ce programme, qui s’est monté alors que le monde de l’autisme était très divisé, s’est fondé sur une conviction forte : il ne pourrait y avoir de progrès dans ce domaine que si les recherches étaient pluridisciplinaires. Cette approche a permis d’établir des collaborations fructueuses et d’enregistrer des progrès majeurs.
Il est désolant de voir que depuis quelques mois se développe une bataille opposant les disciplines en charge de l’autisme. L’histoire tourne : aujourd’hui des attaques sont lancées contre les psychanalystes et les psychiatres alors qu’il y a dix ans, c’était contre les généticiens ou les épidémiologistes. Il n’est pas question pour nous de juger telle ou telle pratique, mais de s’inscrire dans une vision ouverte de la médecine, collaborative et transdisciplinaire. L’anathème ou l’exclusion n’ont jamais fait progresser la science ni la médecine. L’idée de proscrire par la loi ou le décret un acte thérapeutique parait ici inconcevable car il ouvre la porte à la réglementation thérapeutique pour bien d’autres maladies. La médecine n’a pas besoin d’idéologie mais de faits. Un traitement peut être bon ici, tel autre ailleurs. Nous sommes dans une science d’autant moins exacte que l’autisme "pur" n’existe pas : les syndromes autistiques sont nombreux, multifactoriels et variés quant à leur origine.
C’est en suivant ces principes que nous poursuivrons notre programme de lutte contre l’autisme, car nous savons que depuis toujours, dans des confrontations comme celles auxquelles nous assistons, les perdants seront souvent le progrès et toujours les malades
Francis Charhon Directeur Général de la Fondation de France 2/04/2012
http://www.huffingtonpost.fr/francis-charhon/autisme-pour-un-cessez-le_b_1391456.html?ref=france
# Le 7 avril 2012 à 11:23, par Anita
L’âge du père influe sur certains gènes de l’autisme
Pour B. Jordan, l’autisme est à l’évidence une maladie avec une forte part génétique. Ce qui n’empêche pas à l’environnement de jouer un rôle également. Les recherches sont d’ailleurs intenses sur le développement du cerveau du fÅ“tus.
Sir M. Rutter mettait en garde il y a quelques années contre ceux qui affirment que toutes les maladies trouveront leurs explications dans les gènes. Car si cela est vrai pour certaines maladies particulières, dans les autres cas, les gènes confèrent simplement une protection ou une vulnérabilité relatives au déclenchement d’une maladie.
Damien Mascret - le figaro 06/04/12