Dans son beau bureau vannetais, Monsieur le Préfet concocte et signe des arrêtés qu’il fait transmettre à la PQR et c’est ainsi que nous en prenons connaissance.

Nous avons vu passer au fil des années différentes versions de textes régissant la protection des zones de baignade, la réglementation de l’abordage des bateaux de plaisance, celle (fluctuante) de la circulation des cyclistes en sens interdit, la vitesse des différent véhicules à moteur et enfin tous les règlements afférant à la pandémie. Et là, le gouvernement a voulu qu’ils ne soient pas seulement fluctuants mais carrément contradictoires. Pas grave, on respecte la loi et on s’adapte (difficilement parfois il faut le dire quand il y a interdiction de vente d’alcool...)

Enfin, ON ?????, CERTAINS et bien peu, car lorsqu’on constate tous les manquements à ces obligations, on se dit que Monsieur le Préfet aurait pu se reposer un peu plus car visiblement ses consignes ne sont pas appliquées à Groix. Le sont-elles ailleurs me demanderez-vous ? ça, je n’en sais rien et ça ne me regarde pas !

Naturellement, pour que soient appliquées, dans une commune insulaire, des consignes préfectorales, il faut au minimum des fonctionnaires pour les faire respecter et là on se pose des questions !

Nous avons bien un agent municipal mais qui dit être débordé par les tâches admiinistratives.

La maréchaussée locale elle, court après les vélos volés et enquête sur le surcroît de délinquance habituelle en période touristique. Il faut dire que ses effectifs n’atteignent pas le nombre de ceux affectés aux biens et aux personnes de la famille Macron... Mais il faut savoir faire des choix parmi la population quand on est responsable de sa sécurité...

Ainsi, la grogne est montée cette année à un taux jamais atteint parmi les résidents de l’île. Si j’étais la candidate au futur poste de maire, j’essaierais de faire redresser la barre bien vite pour ne pas me prendre une veste aux prochaines municipales !