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Alain, pourquoi pleures-tu ?
dimanche 8 juin 2008, par
Beaucoup de participants se sont posé la question hier : était-ce l’émotion qui lui faisait, de la haut, nous envoyer tout ce liquide ?
Pour être trempés guenés, ça on l’a été ! Mais stoïques devant le gwin ruz noyé dans nos verres, slalomant entre la grande tente
et le pied de la scène pour prendre les photos, nous avons rencontré quelques vrais amis d’Alain.
Stéphane Balmino
Plaisir aussi de voir les bénévoles habituels à leurs places : les marmitons du Fifig ont pu écouler une bonne partie de leur thon grillé avant l’arrivée de la pluie. Les retardataires ont dû goûter à la recette inédite du sandwich-merguez assaisonné à la boucaille.
Bravo à Musicanou pour le travail et le risque pris et merci de nous avoir donné l’occasion de réécouter les anciens habitués de la Taverne mythique. Le "Forban" là-haut a dû bien apprécier.
Ah, les souvenirs des soirées Djiboudjep à leurs débuts ! même si nos partenaires de virées d’alors étaient hier remplacés par leurs enfants largement quarantenaires ...
Le visage ruisselant de pluie, nous étions une poignée à y laisser sans complexe couler nos larmes en écoutant le formidable Stéphane Balmino, mêlant dans ses chansons amitié, émotion, poésie et engagement vibrant.
(écouter un extrait de "Kenavo Quehello" : http://ile-de-groix.info/IMG/mp3/kh...)
Son groupe "Khaban" s’étant récemment dissous, il deviendra difficile de se procurer ses disques.
Surfez sur les sites de vente par correspondance... il en reste par exemple à la FNAC ;
(il faut que je l’aime Stéphane, pour faire de la pub pour ces marchands de soupe !)
Mais comment n’aimerai-je pas un gars qui chante :
""je ne demande pas qu’on m’aime, je demande juste qu’on me croit""
Merci à toi Stéphane si tu me lis et ... ne lâche rien !
AM
Les Renavis ouvrent le bal
avant l’orage
souvenirs au stand de vente des souvenirs
les camarades au boulot mais toujours souriants
Béber (de Roquefeuil) apprenti bénévole de Musicanou
Commentaires
1. Alain, pourquoi pleures-tu ?, 8 juin 2008, 22:10
Kenavo Quehello
C’était pas une maison bleue
et puis là-bas y a pas d’colline
cet autre part sous d’autres cieux
cachait bien plus qu’on s’imagine
on s’est rencontré à tue-tête
chez beufdeff un dimanche de pluie
à l’heure où l’doryphore s’embête
on a réinventé la nuit
c’était pas une maison bleue
plutôt un hymne à l’amitié
ceux qui ont connu son coin du feu
pourront aussi vous raconter
les nuits sans fin à tant y rire
à chanter l’âme à s’enchanter
d’un verre de vin même du pire
buveurs de vie assermentés
oh hissez haut
la route est longue matelot
oh hissez haut
jusqu’à Quehello
c’était une maison insensée
une goélette à l’abordage
de l’existence en raz de marée
avec un bon dieu d’équipage
cap’taine Jaja et ses chansons
tenait son cap par tous les tmeps
mais de tous les matelots sur le pont
c’était bien Nanard le plus grand
c’était une maison hantée
de fantômes comme on n’en fait plus
y entrer c’était déjà voyager
mais sans jamais être perdu
j’y ai croisé une ou deux fois
belle souveraine en ces lieux
Marianne et ses chants
d’autrefois d’hostoires tremblant .
dedans ses yeux
oh hissez haut
une ou deux bouteilles dans le pal’tot
oh hissez haut
trinquons à Quehello..
c’était pas une maison bleue
et puis y aura jamais d’colline
on revient pourtant quand on peut
que le mal de Groix nous assassine
bien sûr la route est plus la même
mais nous de la route on s’en fout
Jaja s’ra toujours capitaine
du moussaillon Laurent Bibou
oh hissez haut
je me fous de Valparaiso
oh hissez haut
j’accoste à Quéhello
oh hissez haut
ce soir ma mère j’ai le coeur gros
oh hissez haut
kenavo Quehello
1. Alain, pourquoi pleures-tu ?, title="2008-06-09T10:04:16Z">9 juin 2008, 12:04
Stephane (de Lyon) le même en novembre...
Je t’ecris de plus tard que la nuit
on ferme chez Beudeff et des chants plein le coeur
reste au fond comme une melodie
a la lumiere d’un phare éclairé pour la vie...
C’est chez Beudeff que mon coeur a plongé dans Groix pour ne jamais en ressortir c’est ici que j’ai vécu tant d’instants à jamais gravé dans la mémoire, que j’ai rencontré des gens qui sont devenus comme ma famille, que j’ai chanté bu frissonné ri à en pleurer... Ce soir Lyon parmi tant d’autres endroits du monde chantera pour toi Alain, pour ce poing levé qu’on gardera comme un emblème, pour tous ces moments qu’on a pu partager chez toi et qu’on partagera encore et encore et encore... Jaja si tu me lis transmets mes amitiés à tout le monde. Vous me manquez.
2. Alain, pourquoi pleures-tu ?, title="2008-06-10T16:53:57Z">10 juin 2008, 18:53
Balmino, Balmino ne pleure pas, Balmino
Et gratte, gratte sur ta mandoline
Mon petit Balmino
Ta musique est plus jolie
Que tout le ciel de l’Italie
Et canta, canta de ta voix câline
Mon petit Balmino
Tu peux chanter tant que tu veux.....
Balmino, Balmino...
Foudebassan..lala lala !
2. Alain, pourquoi pleures-tu ?, 9 juin 2008, 11:56
de Stephane (et Foudebassan) lors de la disparition d’Alain
Des nuits à refaire le monde à son comptoir
Des contes à rebours de vie et d’histoires
Des chants pas loin des rires en délires
Des ni plus ni moins qu’en éclats, qu’en chavire
Des coups de gueule, des quatre cents coups
Des Emiles et une nuit, des sanglots longs
Des longs violons, des accordéons, des navires
Des marins, des vrais, des faux, des pinocchios
Des amis, des amours, des chants, des guitares
Des tètes à revenir ou celles qui ne reviennent pas
Les du cru du coin, les bouts du bar en clans
Les plans qui foirent et des bout en trains
Le tout en avenant des brisants
Lieu de rencontre par celui-ci
Pour le meilleur et parfois pire
Pour l’idée de la convivialité..
Merci Alain.
3. Alain, pourquoi pleures-tu ?, 14 juin 2008, 12:42, par LE CLAINCHE Béatrice
Beaucoup d’émotions en ce samedi d’hommage à mon ami Alain
Excellente organisation de Musicanou pour les artistes invités et du FIFIG pour la restauration ( le thon:délicieux)
Meci à Anita pour son reportage
Merci pour les paroles de la chanson écrite par Stéphane
Merci aussi à mon copain Foudebassan ( oui, Stéphane, je t’ai reconnu sous ton pseudo )
Béa, la petite "grosse" comme le disait Beudeff