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Projet de Schéma de Référence des Dragages

dimanche 8 juin 2008, par AM

Ne rêvez pas... c’est en Finistère !

 http://www.finistere.pref.gouv.fr/S...

* Le projet de Schéma de Référence des Dragages en Finistère
* Le rapport environnemental
et l’avis de l’autorité environnementale

Ici, c’est bien connu, on n’immerge que du sable dans une zone adéquate !!
 http://ile-de-groix.info/article.ph...

extraits du projet 22 :
" l’immersion est la solution la plus impactante pour l’environnement, et qu’elle doit donc intervenir en dernier recours. Ainsi, en France, le recours à l’immersion est dérogatoire. Il doit donc être exceptionnel "

Les dragages

Les rejets systématiques en mer des produits de dragage posent problème, qu’il s’agisse de déblais de dragage portuaires pollués (ils accumulent en effet les polluants par sédimentation, notamment les
peintures anti-fouling contenant du TBT5) ou de matériaux non pollués rejetés en grande quantité dans des zones fragiles.

Le rejet en mer des matériaux dragués est en effet souvent réalisé par clapage à proximité des côtes, ce qui pose divers problèmes environnementaux (turbidité, étouffement de la faune et de la flore
benthiques…) et des conflits d’usages (pêche, loisirs, baignade).

La solution du rejet de ces déblais en mer ne devrait être retenue que lorsque les autres solutions ont été écartées, notamment celle du recyclage (BTP, agriculture…).

Pour limiter et maîtriser les impacts sur les ressources marines, la biodiversité et les zones sensibles, il est urgent de mettre en oeuvre une politique de gestion de ces déblais. Ce travail ne pourra se faire
sans coordination des politiques terrestres et maritimes (traitement des déchets à terre).

Le « devenir » en mer des déblais (rejet et stockage)
Aujourd’hui, en France, 90% des déblais issus des dragages sont immergés, souvent à faible distance des côtes. Or, cette pratique présente de nombreux risques pour l’environnement : pollution de l’eau, étouffement et contamination d’espèces (animales comme végétales), perte de biodiversité voire disparition. Des solutions de valorisation et de stockage à terre existent, actuellement sous utilisées.

Le schéma présente huit solutions possibles à terre, et deux en mer. Ces solutions ne sont pas hiérarchisées, aucune priorité n’est mise. C’est en cela d’ailleurs que le schéma n’est pas un document d’orientations. Or, les conventions internationales de protection de la mer (notamment celle de Londres et OSPAR) signées par la France affirment que l’immersion est la solution la plus impactante pour l’environnement, et qu’elle doit donc intervenir en dernier recours. Ainsi, en France, le recours à l’immersion est dérogatoire. Il doit donc être exceptionnel.

Merci à Marie de Rade Environnement