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Porte-conteneurs. Une menace de taille
lundi 29 janvier 2007, par
Explosion du trafic commercial maritime , cadences économiques infernales, plans de chargement et chaînes logistiques de plus en plus complexes... Les mésaventures des porte-conteneurs remontent de plus en plus à la surface de l’actualité.
Stéphane Jézéquel. Le Télégramme 29/01/2007
Les matériaux ont de la mémoire
On ne dispose d’aucun élément capable d’évaluer le vieillissement d’une coque. On sait seulement que les matériaux qui subissent des efforts emmagasinent une certaine mémoire, se fragilisent et peuvent céder par accumulation sans prévenir.
Le Télégramme 29/01/2007
Tenir la cadence à tout prix.
Construits et achetés pour faire de l’argent, beaucoup d’argent, sur l’immense théâtre de la commercialisation mondiale, ces porte-conteneurs n’ont pas le temps de traîner en route et ne prennent plus le temps de ralentir dans la tempête.
Le Télégramme 29/01/2007
Du côté des capitaines. Impuissance et inquiétude
« Les capitaines ont perdu la main, ils n’assurent plus le contrôle du chargement et du déchargement et sont réduits à conduire le navire d’un point à un autre sans rien maîtriser du processus », explique le porte-parole de l’Afcan.
Le Télégramme 29/01/2007
Eviter panama et suez.
Afin de ne plus dépendre des plannings très chargés des canaux de Panama et de Suez, certaines compagnies misent sur la construction de porte-conteneurs encore plus gros, capables d’affronter les mers les plus dures et de transiter par les caps.
Le Télégramme 29/01/2007
Mercenaires du transport maritime.
Equipes interchangeables, corvéables à merci, sortes de mercenaires du transport maritime, ces équipages au niveau de formation et de motivation parfois douteux ne participent pas à la sécurité du milieu.
Le Télégramme 29/01/2007