MANDERLAY de Lars Von Trier

Une fable provocatrice sur l’esclavagisme humain

Grace et son père ont laissé Dogville derrière eux. Ils font à présents route vers le sud, accompagnés de leurs hommes de main.
En Alabama, ils font une halte devant un large portail en fer forgé fermé par une lourde cha_me. Dans un bloc de granit est sculpte le nom de la propriété : Manderlay. Alors qu’ils s’apprêtent à repartir, une jeune Noire accourt vers la voiture et , désespérée, sollicite l’aide de Grace. Contre l’avis de son père, celle-ci suit la jeune fille à l’intérieur de la propriété.

A Manderlay, le noir et le blanc ne sont pas que des couleurs de peau. Le noir et le blanc sont la Justice et l’Injustice, le Bien et le MaI....

En un mot, toutes ces grandes idées humaines qui prennent avec insolence et provocation une majuscule.

Dans le second volet de sa trilogie américaine, Lars Von Trier nous enchaîne et nous force à regarder une réalité en face : l’esclavage