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Le sable breton : une mine d’or pour Lafarge ?

samedi 8 septembre 2007, par Admin

Le groupe Lafarge –après avoir tenté d’œuvrer dans l’ombre avec la bénédiction de l’Etat français- a choisi de passer à l’offensive en lançant une opération marketing sur son projet d’extraction de sable.
Cependant les propos tenus par M Jean-Marc Goldberg (Groupe Lafarge) relèvent plutôt de la tartufferie. La faiblesse des arguments avancés ne masquent pas la réalité du projet : extraire du sable a moindre coût (extraction à proximité des côtes) en faisant supporter les préjudices économiques et environnementaux aux Bretons..
D’ailleurs, à la question posée lors d’une réunion au port de pêche, de savoir si le groupe Lafarge et ses actionnaires étaient en mesure de se porter caution solidaire pour réparation de la catastrophe économique et environnementale éventuelle, il ne fut répondu que par un silence embarrassé.
La validité des études avancées par M. Goldberg (contestées par de nombreux scientifiques) s’arrêterait-elle là où commencent les intérêts financiers du groupe Lafarge ?
Une fois de plus les Bretons sont appelés à se mobiliser. Le Parti Breton invite ses adhérents et sympathisants à participer nombreux à la soirée organisée par le collectif du Peuple des Dunes ce samedi 8 septembre à Port-Louis.
Parti Breton ABP
non à l’extraction de sable en mer par les cimentiers
Avec LE PEUPLE DES DUNES, dites NON A L’EXTRACTION DE SABLE EN MER
Plus de 12 000 personnes se sont mobilisées le dimanche 25 Mars 2007, à Erdeven (56), pour s’opposer à un projet d’extraction de sable en mer, par les cimentiers Lafarge et Italcimenti, qui entendent extraire 600 000 tonnes de sable par an pendant 30 ans, soit 18 millions de tonnes, à 3 milles du plus grand massif dunaire de Bretagne.
Ce massif dunaire, classé pour partie Natura 2000, fait partie intégrante de l’Opération Grand Site Gâvres - Quiberon. L’État, la région et le département y ont investi des sommes importantes pour protéger la faune et la flore.
.../...Une catastrophe programmée : il suffit de voir notamment l’état des plages du cap Fréhel, de Saint Jean du Doigt, de Lannion ou de Wissant, de l’île Tudy, de Pornic et de la Bernerie, suite à des extractions de sable en mer
.../...
Une application indispensable du principe de précaution : la gouvernance environnementale exige ici, conformément à tous les textes fondateurs internationaux, européens ou nationaux, l’application du PRINCIPE DE PRECAUTION. Il y va du développement durable de toute une région. C’est notre devoir de préserver, pour les générations futures, ce patrimoine d’une richesse inouïe.

Indymedia Lille - Publié le 7 septembre 2007