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LA COMMUNE (Paris 1871)

mercredi 23 avril 2008, par Admin

Cinéf’îles présente
le 30 Avril à 19h.

LA COMMUNE (Paris 1871)

un film de Peter Watkins
(dans sa version de 3h30)

A la pause, un buffet (avec communard !) vous sera proposé

"Peter Watkins laisse ainsi derrière lui un nouveau long-métrage sur la parole populaire, le pouvoir et la contestation. Un film politique qui en appelle au collectif, à la réflexion et à l’action". (Le Monde Diplomatique)

Ce qui est en jeu, tous les films de Peter Watkins s’attachent à le démontrer, c’est le contrôle social et la mainmise du pouvoir (à travers la télévision)

""Pour accompagner la pensée unique aurait ainsi été créée l’image unique. Une image intolérante et antidémocratique, qui s’emploie à faire percevoir le public « non comme composé d’individus complexes, poursuit Peter Watkins, mais comme un méga-bloc d’humanité, cible parfaite des publicitaires et des programmateurs obsédés par l’Audimat, cible parfaite pour le capitalisme et l’économie de marché ».
Une image et une culture dites « populaires », « mais qui, en réalité, ne sont qu’artificielles et n’ont rien à voir avec le peuple ». Une culture ayant le peuple pour fantasme. Une machine à décerveler""

« La Commune » n’est ni un pamphlet, ni un traité de théorie politique, ni encore, une étude historique. C’est UN FILM sur la Commune de Paris et plus encore peut-être, sur la « modernité » de la Commune, sur sa puissance à signifier et à éclairer notre histoire bien au delà de son siècle.

le site des Amis de la Commune
 [->http://lacomune.club.fr/pages/parent.html
è Créée en 1882 par les Communards de retour d’exil, cette association est la plus ancienne des organisations du mouvement ouvrier français.

"" Anarchistes, communistes, socialistes de diverses obédiences peuvent donc à la fois se réclamer de son expérience et en dégage par-delà l’histoire et sans la fausser, la force élémentaire d’un mythe révolutionnaire et un espoir : celui d’une société sans classes, où régnerait la justice sociale.""

Eugène Pottier écrit le poème qui deviendra les paroles de l’Internationale en juin 1871, en pleine répression versaillaise.

L’Etat opprime et la loi triche ;
L’Impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
« Egaux, pas de devoirs sans droits ! »
 
La Semaine Sanglante
 
Paroles de Jean-Baptiste Clément (juin 1871)
 
Oui mais !
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare ! à la revanche,
Quand tous les pauvres s’y mettront.
Quand tous les pauvres s’y mettront.
 
La Canaille
 
Paroles et musique de J. Darcier et J.B. Clément (1871).
 
Ce n’est pas le pilier du bagne,
C’est l’honnête homme dont la main
Par la plume ou le marteau
Gagne en suant son morceau de pain.
C’est le père enfin qui travaille
Des jours et quelques fois des nuits.
C’est la canaille, et bien j’en suis.
 
Le Temps des Cerises est une chanson de 1866,
paroles de Jean-Baptiste Clément, musique d’Antoine Renard.
Un fait notoire est qu’elle fut dédicacée (après coup) par son auteur à une infirmière morte lors de la Semaine sanglante
 
J’aimerai toujours le temps des cerises
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte …
Et Dame Fortune, en m’étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur