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L’antimondialisme s’organise à Florence
lundi 11 novembre 2002
« Une autre Europe est possible. » En plaidant, à Florence, pour davantage de justice et de démocratie, les militants antimondialisation n’ont pas seulement esquissé un contre-modèle libéral. Ils ont aussi structuré un mouvement pacifiste qui se cherchait encore, l’année dernière, à Gênes. Avant les attentats du 11 septembre.
Ils ont été des milliers entre 500 000 et un million à marcher, samedi à Florence (Italie), contre la guerre en Irak (lire dimanche Ouest-France d’hier). Une gigantesque manifestation, sans le moindre incident, qui a conclu le premier Forum social européen sur une note de crédibilité et de dignité. « Nous sommes dans un processus.
On sent un phénomène qui monte, fort, mais sans que l’on puisse parler de convergence entre le mouvement social et les syndicats ou partis de gauche, analyse Bernard Cassen, président d’Attac France (Association pour la taxation des transactions financières et l’aide aux citoyens). Ce sont des coalitions qui se construisent et commencent à unifier leur langage. »
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