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GROIX. MONTSERRAT RACONTE SON ÎLE

mardi 16 août 2005, par Admin

L’écrivain d’origine espagnole redonne la parole aux laissés-pour-compte de l’ogre libéral : les chômeurs, femmes seules, enfants abandonnés et demandeurs d’asile. Quand Ricardo a besoin de refaire le plein de lumière, c’est vers Groix qu’il met le cap.

Le Télégramme 16/08/2005

Commentaires

  • Quand Ricardo raconte "son île". il faut quand même pas exagérer. il n’habite pas l’ile et n’y vient que durant quelques vacances. L’article est intéressant et bien écrit.

    Par contre, dire que ses beaux parents habitent Port-Lay alors qu’ils habitent Mez er Groez dans une maison HLM. mensonge et vantardisme mais cela fait chicos !

    • Voilà, in extenso, l’article du Télégramme parlant de Montserrat et Port-Lay.
      Je ne vois pas qu’il y soit question de ses beaux-parents.
      Quant à parler de HLM à Mez er Groez, il faut aussi de l’imagination....
      Ah, si Ricardo pouvait faire à Groix des ateliers de LECTURE comme il en fait ailleurs d’écriture :))
      AM

      """PORT-LAY. « Il y a tout ce qui fait l’île ici. L’ancienne conserverie,
      l’école de pêche qui a formé bien des hommes, les maisons qui n’ont pas
      bougé depuis des siècles et, en face, le continent qui nous rappelle où nous
      sommes. La spéculation vient parfois frapper à sa porte, mais cela reste un
      des endroits préservés de l’île. On ne peut pas tout acheter ».

      Copyright © Le Télégramme 16/08/2005"""

    • je n’ai pas la berlue. dans l’article, il est écrit ceci : "Ricardo a épousé sur l’île "la fille du cinéma". muriel.Désormais, quand il revient, les retrouvailles se passent chez les beaux parents, à Port-Lay".

      peut-être Avez-vous besoin de lunettes A.M. 

      les maisons de mez er groez sont des maisons HLM, du temps d’un ancien maire qui avait la fibre sociale (ceci a bien changé aujourd’hui avec le maire aux 10 maisons). depuis ces maisons HLMs ont été rachetées par leur propriétaire.

      ce ne sont pas simplement des ateliers d’écriture qu’il faut à Groix, mais aussi de lecture et de compréhension !

    • ""je n’ai pas la berlue. dans l’article, il est écrit ceci ""
      Désolée, j’ai recopié l’intégralité du texte reçu avec mon abonnement du Télégramme-WEB. Il se peut qu’il ne reprenne pas tout le contenu du journal papier.
      Pour les "HLM" de Mer-erGroez, il s’agit certainement de fiancement par prêt HLM, mais n’en sachant pas plus, je le demanderai à l’un de mes cousins habitant ce lotissement lorsque je le rencontrerai.
      (le financement HLM me paraît quand même un peu improbable pour certains propriétaires, vu leurs revenus...)
      Même si ce n’est pas pour les mêmes raisons, je pense qu’effectivement il faudrait des ateliers de lecture à Groix MAIS SURTOUT DES ATELIERS D’APPRENTISSAGE DU SENS CIVIQUE. Ca permettrait peut-être à certains de comprendre que l’anonymat n’est pas ce qui se fait de mieux dans le genre !!
      (je ne pousserai pas la plaisanterie jusqu’à demander des ateliers où les participants réfléchiraient sur leur archarnement anonyme envers une personne qui a le simple tort d’avoir les honneurs de la presse :(( )
      AM

    • Chère A.M, je vous remercie de votre honnêteté, de votre lucidité, et de votre gentillesse.
      Groix est, pour moi qui suis né de l’exil, un des lieux magiques où je peux me ressourcer. "Mon île" n’est pas celle des vrais Groisillons, comme il est écrit dans un des commentaires. Chacun à son île et son passé. Je ne serai jamais un vrai ceci, un vrai cela, un vrai Breton, un vrai Groisillon, un vrai Français. Mais j’ai sur l’île, en Bretagne et en France, de vrais amis qui me font l’honneur de partager avec moi ce qu’ils ont de beau, de vrai, j’ai une vraie passion, de vrais sentiments, que le temps et les malentendus ne parviennent pas à froisser. Je sais que je reviendrai, dès que je serai fatigué des combats que je mène, ou que les cons auront eu ma peau, pour rester.
      Je vous envoie de Belgique où je suis avec de vrais demandeurs d’asile mon amitié.

      Ricardo Montserrat.
      ricardo.montserrat@wanadoo.fr

    • Cher anonyme,

      je n’ai pas dit au journaliste que j’habitais Port-Lay, mais que l’année où j’y suis arrivé, grâce à Emmanuel et Anne-Marie Yvon qui m’y avaient invité, j’ai vécu dans la petite maison située dans le jardin de Joseph Yvon et que ça a été le bonheur. Quand à la maison de vacances de Mez er Groez, Gwen, le journaliste, y a déjeuné. Il a commis d’autres erreurs dans l’article, Rudophe à la place d’Adolphe, le coiffeur etc.. d’autres approximations dont il s’est excusé par courrier. Je lui ai aussi montré les autres maisons où j’ai vécu, dans le bourg ou au-dessus du port, etc. C’est son article pas le mien. Je lui ai parlé de beaucoup de choses, l’ai emmené dans beaucoup d’endroits. Il a choisi. C’est son métier. J’ai surtout essayé de lui montrer la tendresse que j’ai pour certains Groisillons et pour cette île où je ne viens pas EN VACANCES mais pour y TRAVAILLER, y écrire dans la beauté, la paix, la lumière et l’amitié que me font "de vrais Groisillons". J’ai trouvé l’amour à Groix, ma fille Ysé y a passé ses premiers mois de vie, mes enfants ont des étincelles dans les yeux, dès que le mot est mentionné. J’y ai écrit des choses fortes, pleines d’humanité qui ont rencontré des lecteurs. Je participe le moins possible aux évènements mondains, me contente de répondre aux sollicitations de mes amis libraires quand ils veulent que je fasse une signature ou que je participe à un débat comme celui passionnant sur l’enfance abandonnée, chez Ali. Je vis en Bretagne, et non pas à Saint-Germain avec mon épouse "la fille du Cinéma", mes filles et Marin, mon petit dernier, quand je ne suis pas sur les routes, comme en ce moment, en Belgique aux côtés de Tchetchènes, d’irakiens, d’Iraniens... Je suis certain de revenir à Groix pour y rester. J’ai même demandé à être enterré à Groix, si le coeur me lâchait, ce qui se passe dans le monde le soulève et le met à mal, aux côtés de gens extraordinaires dont personne ne se demandait s’ils étaient ou non de vrais Groisillons.
      "Mensonge et vantardisme, chicos". Je mène depuis des années un combat pour les idées dans lesquelles je crois, en compagnie de gens qui n’ont rien de chicos, et pour des résultats qui n’arrivent à la lumière des médias que de temps en temps, contre les mensonges, contre ceux qui se vantent de la prospérité et du progrès qu’ils apportent à la France et à la Bretagne, contre l’exclusion et le racisme. De cela j’en suis fier, je ne m’en vante pas, je fais mon travail d’écrivain et de citoyen.
      Et si cela me vaut d’être interviewé de temps à autre, ces articles me permettent de faire avancer ces idées, ces combats et de faire connaître les oeuvres qui en sont issues.
      Amitiés
      Ricardo Montserrat ,
      ricardo.montserrat@wanadoo.fr