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Elevage industriel de cabillauds

mercredi 24 mai 2006, par Admin

1000 signatures...

Symboliquement c’est quelque chose !
Surtout si on ne fait pas la fine bouche et qu’on ne s’attarde pas sur les abstentions insulaires ou pseudo écologico-militantes.....
On clôt donc là la pétition et on suivra attentivement la suite de cette désastreuse aventure.

Pétition close... 1004 signatures (liste occultée)

Commentaires

  • le site, une fois de plus, par son attitude citoyenne, a participé activement à la lutte contre l’inconséquence des décideurs et bailleurs de fonds qui méprisent notre environnement

    la balle est toutefois dans leur camp,
    nous devons rester vigilants

    jpicart

    • ""Or je suis sidéré par le peu d’aide de la Région à la recherche sur l’environnement. ""
      Voilà ce que l’on peut lire sur www.espace-sciences.org, prononcé par le
      Pr Paul Treguer, directeur de l’ Institut Universitaire Européen de la Mer à Brest.

      S’il savait ce brave Professeur que, non seulement le ""Lorientais" Le Drian ne
      s’intéresse pas à la recherche mais que de plus, il subventionne un élevage industriel de cabillauds pour pourrir son pays, il en perdrait son latin !!

      Le Drian lui, malin, n’y perdra pas son siège de député... il aura envoyé avant
      quelqu’un d’autre au casse-pipe :)))

      Qu’il se souvienne quand même que ses compatriotes ont la tête dure.... Ils risquent de ne pas avoir oublié d’ici les régionales !!!!
      AM

    • Si vous voulez lire des discours de politiques utilisateurs d’une langue du plus beau bois que l’on puisse contempler, allez jeter un oeil sur cette page d’un des sites d’Hubert Reeves.

      Ce qu’en disent candidats et partis
      http://www.biodiversite2007.org/rubrique.php3?id_rubrique=7

      exemple :
      Pendant longtemps, notre famille politique a regardé l’environnement comme une question patrimoniale : elle l’a géré avec sérieux et application.

      Nous n’avons pas à rougir de notre bilan. La droite est à l’origine de toutes les grandes lois qui structurent la politique environnementale de la France : qualité de l’air, politique de l’eau, gestion des déchets, sécurité industrielle et j’en passe.

      signé : j’ose à peine l’écrire : Sarkozy !!
      et son nez ne s’allonge même pas.......
      elle est pas belle la vie politique ??
      AM

    • déposé sur le cahier d’enquête publique de Riantec.

      Monsieur,

      Je vous prie de bien vouloir tenir compte de mon indignation de constater
      une enquête publique ouverte sans étude d’impact

      Une production théorique de 20 tonnes ! et ensuite elle passerait à une
      dimension nettement supérieure !
      Des sites d’exploitation allant des Glénan à Belle-Ile soit 1.000 km² de
      surface utilisable

      D’autant que ce procédé « très innovant soulève des questions techniques (
      réponse de la ferme aux sollicitations réelles de l’environnement) et
      biotechniques (pertes d’aliment, stress des élevages en raison des manouvres
      de remontée/immersion, nuisance éventuelles des prédateurs naturels) Et que
      le Ministère de l’Agriculture. a confirmé depuis « qu’une expertise
      technico-économique est actuellement en cours sur le point de définir si le
      projet remplit les conditions à la caractérisation de « pilote »
      (page 1 du dossier)

      PRODUCTION

      OF du 27/03/06 et page 2 du dossier
      une cage occupant une surface de 1 km² produirait 100 tonnes de cabillaud/an
      En exploitant 10% des 1.000 km² (soit 100 km²)
      la société table sur une production /an de 10.000 tonnes.
      Sur les 20% de la zone : 20.000 tonnes etc.

      POLLUTION

      Projet mini-pilote au Sud de l’Ile de Groix sur 857.000 m²
      Cette société compte sur un courant giratoire sur les 85 ha 75 ares (857.500
      m²) pour éliminer les déchets d’environ 100 tonnes de cabillaud
      sachant que pour 100 tonnes de production, les déchets équivalent à la
      pollution d’une ville de 5.000 habitants *
      Et les courants amèneront une grande quantité de déchets organiques vers la baie de Locmaria
      Et comme l’azote nous apporte des marées vertes !!!!

      * avec 200 tonnes de production, les rejets de l’élevage représente la
      pollution brute d’une ville de 10.000 habitants, directement déversés à quelques km de la côte(source
      Greenpeace)

      NATURA 2000

      Même si un site classé n’empêche pas l’activité, celle-ci doit être
      compatible avec la protection de l’environnemental des sites

      1/2

      RISQUES SANITAIRE

      En dehors du fait que
      86 % des sites de production ont utilisé au moins 1 produit de traitement
      antiseptique
      58% ont utilisé au moins 1 antibiotique
      Les poissons d’élevage, sont largement gavés d’antibiotiques, de colorant
      etc

      Selon le recensement de la pisciculture marine francaise datant de 1998,

      Le traitement antiseptique des poissons (lutte contre les parasites) se fait
      avec
      Formol (92%)

      Les antibiotiques utilisés sont :
      Acide oxolinique (26 %)
      Florphénicol (8 %)
      Fluméquine (13 %)
      Oxytétracycline (69 %)
      Sulfadiazine (26 %)

      Faute de débouchés commerciaux importants, les médicaments spécifiques pour les poissons n’existent pratiquement pas. Les éleveurs ont donc recours à
      des traitement destinés à d’autres espèces animales, voire à des substances
      n’ayant pas d’autorisation de mise sur le marché. C’est le cas du vert
      malachite, un produit susceptible d’être cancérigène et pourtant employé
      dans les fermes d’aquaculture dans le traitement des maladies fongiques et
      parasitaires.

      ALIMENTATION

      Il n’est pas précisé quelle alimentation serait distribuée !
      (poisson-fourrage, autres ?)

      Dans les fermes aquacoles, leur alimentation est constituée de farines
      animales composées presque exclusivement de protéines, et de 10 % d’huile de poisson pauvre en « bonnes graisses ».
      L’avantage de cette farine de protéines est que les animaux grossissent 2
      fois plus vite que dans la nature. Faire du poisson rapidement et à moindre
      coût sans se soucier de sa qualité nutritionnelle ainsi que de l’impact de
      son élevage sur l’environnement est similaire à l’élevage industriel des
      cochons, bovins et autres volailles.

      ECONOMIE et FINANCEMENT

      Le coût du projet, dans un 1er temps, est évalué à 612.454 € ht
      S’il est économiquement viable, pourquoi demander une subvention publique, surtout si en fin d’ « expérimentation » et d’échec patent la société
      décide le repliement définitif du mini-pilote pour démantèlement.(page 4)

      Un collectif de Pêche et développement s’oppose à ce projet et précise, eux
      aussi, « ces élevages intensifs de poissons mettent en évidence une
      dégradation des écosystèmes marins, du fait des excès d’aliments, des
      matières fécales, des produits de traitement »

      Et je souscris entièrement à leur constat « Il serait effectivement
      préférable de travailler à la restauration et la préservation des
      écosystèmes marins et littoraux. Pour leur permettre de conserver leur
      productivité, de mieux gérer la ressource sauvage pour en tirer le meilleur
      parti »

    • Bonjour,

      Travaillant actuellement sur un élevage de cabillaud en Norvège, j’aimerai donner mon opinion.

      Comme tout le monde le dit, il est vrai que la pisciculture PEUT être une activité polluante.
      En effet si la gestion de l’alimentation n’est pas maitrisée, une partie de l’aliment peut bien entendu sortir des cages.

      Néanmoins les technologies actuelles (caméra de vidéo surveillance, cônes de récupérations ...) permettent un contrôle extrémement précis. Il me semble que ce type de matériel va être utilisé sur le site de Groix, il n’y a donc vraiement pas de quoi s’affoler.

      De plus le projet d’élevage se situant au large de l’île ne peut avoir d’impact sur l’environnement du fait des forts courants et débits de renouvellement collossaux.

      Je souhaite donc à messieurs Lalande et Mollo de réussir dans leur entreprise.

      T.D

    • .../...De plus le projet d’élevage se situant au large de l’île ne peut avoir d’impact sur l’environnement du fait des forts courants et débits de renouvellement collossaux..../...

      Vous avez une bonne connaissance des courants autour de Groix ? - Hum...

      Henri Ménard - Groix

    • Ce Mr TD souhaiterait revenir offrir ses services en France à des éleveurs de pseudo-cabillauds qu’il ne s’y prendrait pas autrement....
      Il en sait quoi des courants du Sud de l’Ile de Groix (et non pas du large....) ?
      Et plutôt que de présenter ses voeux à des industriels à l’affût de profits, il ne pourrait pas exprimer ses condoléances aux pêcheurs à qui il ne restera que les yeux pour pleurer ?
      AM

    • Bonjours a tous,
      Je suis en fin d’etude d’ingenieur agronome et en septembre je vais chercher du travail. Etant francais, je vais commencer a chercher du travail en France. Mon secteur d’activite est l’aquaculture... or je suis consterner de voir que les habitants de mon pays mettent tant d’energie pour faire echouer un projet de creation d’entreprise qui pourrait generer emploi et ressources, sans pour autant eutophiser ou je ne sais quelle absurdite j’ai lu, la cote morbihanaise.
      Je ne commenterai pas cette aspect environnement de l’entreprise, etant donnee la retissance a toute explication scientifique de votre part. Si vous desirez des commentaire, faites le moi savoir.
      Voila, je voulais juste donner mon impression et j’espere que les habitants de mon pays vont changer de vue par rapport a l’aquaculture qui est desesperement absente des cotes, alors que les possibilites sont multiples, avec les innovations techniques dont disposent maintenant les entreprises pour gerer les rejets dans le milieu de telles installation, il n’y a vraiment pas de risque, bien au contraire.
      cordialement.
      Manu Delcroix.

      ps : le texte est depourvu d’accent car je suis en stage en Grece, avec des clavier qwerty sans accent. veuillez m’excuser.

    • Syndicaliste, j’ai rencontré des mecs qui défendaient leur emploi,
      dans les transports routiers
      dans la fabrication d’armes
      dans le nucléaire

      cela ne m’étonne donc pas que quelqu’un le défende dans l’élevage industriel !!

      ce qui m’étonne, c’est les mensonges éhontés sur la préservation de l’environnement !!

      AM

    • Autant parler a des murs a ce que je lis....
      Domage, le poisson que vous mangerez sera eleve au Chili (car le poisson sauvage ne pourra pas nourrir toute la planete, regardez les estimations de la FAO), et les reglementations la bas ne sont pas du tout les memes. Vous aviez l’opportunite d’accueilir un site de production propre et controle, mais au lieu d’essayer de comprendre pourquoi l’aquaculture essaye de se developper, vous preferez rejeter ce qui est nouveaux hors de votre vue. C’est bien, c’est comme ca que l’Homme va progresser. Ne venez pas vous etonner que le France importe du poisson dans quelques annees... un comble.
      manu

    • un vrai lobbying en faveur de cet élevage....

      berk...

      TM

    • Il n’y plus que peu de poisson parce que l’on en a trop pêché et que l’on a trop pollué.
      L’argument qui consiste a dire que les pécheurs n’auront plus que leurs yeux pour pleurer ne consiste qu’a prendre la défense d’un lobby contre un autre et n’a pas de sens. Quand on parle de réglementer la pèche et de respecter les zones protégées les pécheurs s’y opposent, j’en sais quelque chose toute ma famille est faite de marin pécheurs. Si il n’y a plus de poisson c’est bien parce que les pécheurs ont trop péché a coup de : thonier, chalutiers, filets dérivants et autres méthodes totalement irrespectueuse de l’environnement et bel et bien industrielles. Evidemment ce constat ne concerne pas la pêche artisanale.

      Malgré tout le fait est que les élevages piscicoles industriels apportent de sérieuses nuisances :
        Pollution par Nourriture et déjection.
        Les poissons ne vivant plus dans leurs conditions naturelles les tarés survivent, on constate nombre d’anormalités chez les poissons élevés en pisciculture. On en a l’exemple avec les élevages de saumons en Irlande.
      Il me semble en fait que ce projet n’est que l’occasion pour un certains nombre de personnes de faire un rapide bénéfice :
        Le Drian se fait mousser, en paraissant aider sa région.
        Les « Créateurs du Projet » semblent bien intéressés par les subventions.
      En bref, tout ceci me parait un projet fumeux, qui je l’espère n’aboutira pas.

      Patrick Le Breton. Dublin. Irlande.