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Culture du colza industriel

lundi 18 novembre 2002

La culture du colza industriel sur les terres mises en jachère chaque année par les agriculteurs peut devenir un enjeu important pour la Bretagne. Non seulement par la production du diester, mais aussi par la capacité de la plante à pomper les nitrates du lisier de porc ou du fumier de volailles.

Cet oléoprotéagineux offre de multiples débouchés. Sa destination est d’abord alimentaire : ses graines, triturées dans des usines, sont transformées en huile pour la consommation humaine et en tourteaux, riches en protéines, pour l’alimentation animale.

Jachère utile

Depuis la réforme de la politique agricole commune (PAC), en 1992, les agriculteurs européens sont obligés de mettre en jachère au moins 10 % de leurs terres cultivables. Elles peuvent être utilisées à des fins non alimentaires. C’est le cas du colza industriel.
Entre 1995 et 1998, le groupe Coopagri-Bretagne avait expérimenté le diester à 30 % dans le gazole utilisé par les camions de collecte de lait de son usine de la Société Laitière de l’Ouest d’Yffiniac (22).
« Il s’agissait de démontrer que le diester pouvait être utilisé sans problème dans les véhicules diesel, commente Michel Le Friant, du service céréales de Coopagri- Bretagne. L’essai a été concluant et plusieurs villes françaises ont fait le choix de ce carburant pour leurs réseaux de bus ».
Sur les 4.000 hectares de colza récoltés en 2002 auprès des adhérents du groupe coopératif, 1.000 hectares sont destinés à l’alimentation, 3.000 hectares sont cultivés à des fins industrielles.

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 suite et Copyright © Le Télégramme 18/11/2002