Une histoire de Pompes Funèbres
La première chose qui frappe en arrivant à Hénin-Beaumont, c’est le nombre des magasins de pompes funèbres. Selon les recensements les plus fiables, on en compterait huit. Non pas qu’on meure davantage à Hénin-Beaumont qu’à Lens ou à Noyelles-Godault. L’explication est ailleurs.
Le service de pompes funèbres, jusqu’à peu, était municipal. Mais déficitaire. La Chambre Régionale des Comptes ayant fait des observations, la mairie a privatisé la mort en catastrophe, plutôt que d’augmenter les tarifs . Il faut croire que le secteur est rentable, puisqu’ils sont désormais plusieurs à se le partager.
Daniel Schneidermann Arrêt sur Images 25/05/12