L’an dernier, en plein débat sur la réforme des retraites, le groupe présidé par Marine Le Pen avait déposé une proposition de loi pour « empêcher la retraite à 64 ans ». « Seul le vote des parlementaires et le bulletin de vote permettra aux Français de revenir sur cette réforme injuste et inutile écrivait le groupe d’extrême droite. Interrogé sur RTL, Bardella a répondu d’un laconique : « Nous verrons. » Une formule bien pratique qui permet de ne pas trop engager l’avenir.

Si les électeurs du RN finissent par s’intéresser à son programme et pas seulement aux selfies de Bardella, ça peut leur déplaire.

Libération 11/06/24