Manifestation du 16/10
Près de 180 personnes se sont rassemblées aux Halles samedi matin.
Comme le samedi précédent, on remarquait l’absence de certains grévistes du mardi. Serait-il plus facile de faire grève que de perdre 2 heures de son week end ?
Et perdre deux heures pour tenter de récupérer 5 ans de retraite, c’est trop pénible ?
Mais il ne faut pas oublier qu’il y a aussi les contents de leur sort : ceux des 53% qui ont tout intérêt à ce que la réforme passe (les actionnaires, les habitués des paradis fiscaux, les possesseurs de patrimoines importants, les défiscalisés de toute sorte etc...), ceux qui espèrent un cadeau en retour après avoir fait plaisir aux potentats locaux leur enjoignant de voter Sarkozy et ... hélas, ceux qui avalent journellement les discours propagandistes de TF1, RTL ou Europe1, medias aux mains des amis de l’extrème-président et qui ne comprennent pas qu’ils vont perdre au final entre 40 et 60% du montant de la pension qu’ils pouvaient espérer.
Tous ceux qui ne rentrent pas dans ces catégories se retrouveront mardi à 13h30.

Les grévistes peuvent se faire connaître auprès de Françoise Py qui a pris l’initiative d’organiser une collecte à leur profit.
Le Collectif étant dans l’impossibilté de connaître exactement la situation de chaque personne ayant fait grève, se refuse à les questionner. Il craint d’autre part que la maigre collecte partagée entre tous les grévistes n’aboutisse à une somme dérisoire pour chacun. Il rappelle que les syndiqués peuvent faire appel à la caisse de grève de leurs syndicats.
Personnellement, je préfère inviter les érémistes lassés de ne manger que des pâtes à passer le soir à l’auberge rouge (un par un !), ils partageront nos patates/poulet industriel (ou boudin les jours de fête...)

J’ai vu TROIS (largement) octogénaires. Qu’ils n’attendent surtout pas la même solidarité quand ils seront à l’EHPAD.

La mariée du jour était en noir.

Un artisan, présent au rassemblement, avait prêté deux cônes de chantier, en attendant le mégaphone.

qui ne va pas tarder...

la relève est assurée.