Infirmières, auxiliaires de vie sociale, assistantes maternelles ont elles aussi endossé la parure fluorescente. Femmes et salariées, double journée de labeur et revenu modique, elles tiennent à bout de bras la charpente vermoulue de l’État social. L’arrêt de ces services fondamentaux paralyserait un pays. Cadres briseurs de grève et forces de l’ordre n’y pourraient rien : à l’école de gendarmerie, on n’apprend pas à laver les vieillards

P Rimbert le monde diplo janvier