« Cahiers de l’île de Groix » n° 6

Décidément, Madame Marie Annick Le Guen sur son blog écrit sans réfléchir ou bien, se hâtant de critiquer, sa lecture en diagonale lui a caché l’essentiel.
Tous les autres lecteurs, certes au « regard » moins « scientifique » auront, eux, enregistré que les thèmes des contributions sont tous intrinsèquement reliés à la mer, à l’exception de l’Apis Mellifera, Mellifera (même si c’est grâce à l’isolement par la mer que Groix est réserve de l’abeille noire) et il ne leur a pas échappé non plus que tous les auteurs sont des Groisillons. Cela fait quand même du lien.
Avec, au surplus, un ultime et troisième lien non des moindres. En effet, cette publication s’inscrit dans une longue filiation d’antériorité puisque La Mouette édite « Les cahiers de l’île de Groix » depuis 1992.

Cependant, la vision de « l’histoire » que peut avoir notre « bloggeuse » semble perdue dans la « boucaille » ou bien est-ce un tropisme de la guérilla permanente orchestrée depuis plus d’un an contre La Mouette et la déception de voir que cette sacrée Mouette reste vaillante ?

Quelle étrange tournure d’esprit que de n’agiter que les fanions guerriers des navires et ne voir la mer que dans ses aspects les plus sordides ! C’est méconnaître que même dans les moments les plus sinistres de la seconde guerre mondiale, en mer, le cœur eut parfois raison de la raison ! Au « cœur du sujet », c’est méconnaître totalement la solidarité entre gens de mer, c’est oublier l’hommage à rendre aux sauveteurs qui agissent au péril de leur vie.
Ne faut-il pas non plus garder mémoire ardente de tous ces bateaux qui ont transporté les rescapés des camps vers Israël, de ceux des navires qui ont récupéré nombre de boat-people vietnamiens dans les années 1970 sans parler de ceux qui le font encore de par le monde.

Certes, l’homme a pourchassé et pourchasse encore ses semblables sur la terre ferme tout comme sur la mer. A l’origine, comme sur la grande terre où l’homme chassait pour se nourrir, la mer a été le lieu d’une ressource alimentaire avant d’y pourchasser ses semblables. Peut-être un « scientifique » ne remonte pas aussi loin dans le temps ?

Partout « la menace est vive » : en mer comme sur terre y compris dans les airs. Mais il y a deux méthodes pour appréhender l’existence, celle du verre à moitié plein et celle du verre à moitié vide. Tout de même, quel pessimisme chez certains « scientifiques » !

Enfin, pour parler des voies du cœur, il faut bien entendu savoir de quoi l’on parle, en d’autres termes en avoir un minimum et les « spécialistes » en la matière sont rarement où on les attend.

Groix, le 27 décembre 2009