La guerre a longtemps été passée sous silence, du côté de l’Etat français comme de celui des anciens combattants, peu enclins à partager un passé douloureux. Le livre de R Branche, « Papa, qu’as-tu fait en Algérie ? » analyse pourquoi la parole a pu se libérer. Deux romans, le Tailleur de Relizane, d’O Elkaim, et Alger, rue des Bananiers, de B Commengé, et bientôt un film, Secrets de familles, de L Belvaux, reviennent sur les traces laissées par la guerre dans les foyers.

S Faure et C Calvet — Libération 2/09/20