Les exposés du Président et des différents responsables de l’organisation du Festival ont essayé de nous communiquer leur optimisme.

La fréquentation des salles était plus que satisfaisante lors de l’édition de 2016. La notoriété de l’événement s’accroit aussi bien chez les professionnels du documentaire que dans la presse nationale. Le jury jeune accueille enfin des élèves groisillons. Le staff se renouvelle sans heurt et avec la coopération des anciens.

Les consignes drastiques de sécurité respectées ainsi que la gestion écologique du site pour la propreté et le traitement des déchets ont suscité les félicitations de Lorient-agglo. On aimerait par ailleurs que son président se rappelle les promesses qu’il a faites à maintes reprises concernant l’entretien des locaux.

Les îles choisies cette année permettent de croire à une prévisible satisfaction des festivaliers. Les amateurs de musique seront aussi gâtés par les différents groupe antillais (plus de détails prochainement sur ce blog).

Espérons que ces bons augures permettront de résorber le déficit de la dernière session. Des efforts devront être faits en cuisine (les repas du soir nous laissent un souvenir impérissable... en négatif...)

Il est à regretter que la variable d’ajustement des finances soit le budget consacré aux concerts. Depuis la diminution de leur nombre et leur localisation principale dans l’usine, Port-Lay-haut se désertifie le soir et le rendement de sa buvette s’en ressent.

Il n’est pas difficile d’imaginer que le coût du transport maritime fasse également reculer un nombre conséquent d’anciens amateurs.

L’augmentation brutale et inconsidérée du coût de la location de la salle de cinéma commerciale rend encore plus difficile l’établissement d’un budget qui joue de plus en plus les équilibristes.

Si l’on ajoute l’incertitude de la permanence de l’usage de ce cinéma convoité par un groupe qui visiblement n’a pas le Festival dans ses préoccupations et le silence pesant de Lorient-agglo sur les travaux indispensables à entreprendre pour seulement remettre les locaux aux normes, on se demande bien comment l’équipe du Festival arrive à maintenir sa foi et son optimisme pour continuer à gérer un évènement dont l’importance pour la réputation culturelle de l’île n’est plus à démontrer.

A ce propos, je suis toujours surprise de ne jamais voir le délégué à la culture lors des rencontres qui devraient le concerner au premier chef.

L’affiche ci-jointe est une ébauche en cours de réalisation mais vous en avez la primeur.