Débat "Iles en danger" à Port-Lay
Plus de cent personnes assistaient à ce débat fort bien préparé avec des intervenants de qualité.
MAIS beaucoup de participants ont regretté d’avoir été cantonnés au rôle d’auditeurs, la parole étant donnée prioritairement aux politiques et peu, pour ne pas dire PAS, aux festivaliers ordinaires.
Christian de Marliave, scientifique du Tara a rappelé les incidences du réchauffement climatique (dû, pour ceux qui l’ignoreraient encore, aux émissions de CO2).
Le maire de Sein et son adjoint ont exposé le projet porté par la population des Sénans qui participeront à la création de la Coopérative et qui consiste à installer des panneaux photovoltaïques et quelques éoliennes.
Le maire de Groix a paru bien désabusé en prétendant que les Groisillons ne veulent pas faire d’effort et veulent pouvoir consommer sans limite.
Il dénonce les incohérences entre la législation et les projets locaux de développement soutenable et prend exemple sur l’isolation thermique par l’extérieur. « Sur des territoires insulaires, la limite est posée par la faible surface, il faut alors trouver un équilibre entre activité humaine, développement durable et protection du littoral ». Il reparle du projet local d’une sauleraie pour résoudre le problème de l’épandage des boues d’épuration.
Une participante a souligné l’incongruité d’imposer des dépenses supplémentaires en eau aux logeurs.
D.Voynet a souligné que Sein et Tuvalu sont à la fois victimes et organisateurs de projets sans l’aide des Etats.
Comme à l’habitude, ce débat a servi de tribune aux tenants de la démocratie directe et leur intervention a été jugée hors sujet.