Crise des urgences
Culpabiliser les malades et les rendre responsables de la situation délétère des urgences n’est pas acceptable, selon l’économiste JP Domin qui propose de réorganiser la médecine libérale, et de trouver un mode de financement efficace pour les urgences. La hausse importante de la fréquentation depuis vingt ans doit être aussi appréhendée à l’aune de l’évolution du taux de pauvreté. En 1996, 7,6 millions de personnes étaient sous ce seuil, contre 8,8 millions de personnes en 2017. IL est persuadé que cette crise est « avant tout le résultat de la politique de remise en question du service public hospitalier qui pèse sur les personnels et les usagers ».