Chasse : Les "silencieux" autorisés

Il manque à ce tableau de chasse la jolie jument noire, abattue dans son
enclos sur le continent. Il faut dire que le chasseur avait une excuse
imparable : il l’a confondue avec un sanglier.
Tout cela c’est de la faute des cavaliers : quelle idée d’aller chevaucher
des animaux qu’on peut si aisément confondre avec un sanglier. Changez de montures, les cavaliers ! Achetez un éléphant, ça limitera les risques !
Et si un chasseur se trompe, imaginez le dialogue :
Le gendarme : - "Alors, que s’est-il passé exactement ?"
Le chasseur, piteux : - "Ce n’est pas de ma faute, je l’ai confondu avec un
autobus."
Le gendarme, suspicieux : - " Vous avez le permis pour la chasse à
l’autobus ?"
Evidemment non ! Donc voilà le problème réglé.
Revenons maintenant au sujet principal : le silencieux. Tout le monde sait
que dans les armes à feu le problème c’est le bruit. Plus de bruit, plus
de souci ! Comment n’y a-t-on pas pensé plus tôt ?
Ce qui m’ennuie un peu c’est qu’avec mes copines d’attelage on ne saura plus d’où vient le danger. Par précaution on sera peut être obligées de chanter le "Me zo ganet" du matin au soir. Je vais rajouter dans la liste des indispensables à mettre dans ma charrette : "prévoir un mégaphone".............................. Elizabeth Mahé