Ouest-France : page spéciale Groix
Brigitte et Alexandre y vivent toute l’année

Brigitte Adam : Lorsque j’ai dû partir vivre ailleurs, Groix me manquait cruellement. Au résidant à l’année, il manque peut-être ce regard distancier de celui du voyageur occasionnel. Ce sont les gens de l’extérieur qui parlent le mieux du caillou, car ils tombent littéralement sous le charme.

Alexandre Stéphant : Pour tout vacancier, embarquer à bord d’un des courriers à destination de l’île est promesse d’évasion. Pour celui qui tente l’aventure de l’insularité, la traversée du miroir est saisissante, les quotidiens s’entremêlent, les passions s’exacerbent et l’isolement est parfois pesant.
Pour s’y rendre, il n’y a que le bateau
Pas d’héliport, encore moins d’aéroport. Durée de la traversée, trois-quarts d’heure. Attention, le prix de passage d’une voiture est très onéreux. Il peut aller jusqu’à 348 €. D’autres bateaux assurent la traversée :le bateau taxi de Manu Guérin et La Société morbihannaise de navigation.
A vélo, à pied ou en bateau, Groix destination paradis
Pour apprécier l’île dans ses moindres recoins, oubliez la voiture ! Si on n’y est pas contraint, mieux vaut éviter de la « passer ». On peut toujours en louer une sur l’île. Des petits quatre-quatre aux suspensions un peu usées par des routes de terre ou de bitume défoncées.
Les bonnes crêpes de l’Ocre Marine à Locmaria
Le nom de la crêperie fait référence à la couleur ocre de sa façade. Ce n’est pas le seul lieu où le visiteur aura du plaisir à se restaurer. Toute la gamme est proposée à Groix, du restaurant gastronomique à la restauration rapide. Tant à Port-Tudy, qu’au bourg ou à Locmaria
Et si vous dormiez dans un nid perché dans les pins ?
Il y en a dix au total installés dans les pins de Californie du Parcabout, perchés à des hauteurs de trois à huit mètres. Une expérience unique que d’y dormir une nuit. On peut bien évidemment profiter du Parcabout sans y passer la nuit. 85 € pour la nuitée dans un nid (petit déjeuner compris) .
Me zo ganet....
« Je suis né au milieu de la mer trois lieues au large ; j’ai une petite maison blanche là-bas, le genêt croît près de la porte et la lande couvre les alentours. Je suis né au milieu de la mer, au pays d’Armor. » Yann-Ber Calloch (J.P. Calloch) poète né à Groix en 1888, mort à la guerre en 1917
F. ROSSI. Ouest-France archives 12/07/11