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Algues : la côte sud n’est plus épargnée

23 novembre 2002

On ne les attendait pas en si bonne forme sur la côte sud bretonne. Les algues vertes se fichent bien des pronostics et des frontières. Gavées de phosphore et nitrate, elles prolifèrent au soleil, colonisant de plus en plus de sites du Morbihan ou de Loire-Atlantique. Le phénomène n’a pas l’ampleur de la côte Nord. C’est la chance des sudistes qui peuvent encore, peut-être, contrer une éventuelle expansion.

Sa couleur verte et son allure de feuille de salade ne doivent pas faire illusion. L’algue de type ulve, lorsqu’elle envahit les plages, n’ouvre pas l’appétit des baigneurs et touristes, même végétariens ! « Elles ne sont pas toxiques. La nuisance est avant tout visuelle et olfactive », explique Patrick Dion, du Centre d’études et valorisation des algues (Ceva) à Pleubian (Côtes-d’Armor) venu jeudi à Pénestin animer une réunion d’information sur le sujet « mais cela suffit pour dégrader la valeur d’un site et du foncier. »

De quoi justifier la mobilisation croissante contre cette pollution, notamment dans les zones particulièrement touchées de la côte Nord de la Bretagne.

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