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Alain Mallardé : pas de poursuites directes en diffamation

mardi 19 novembre 2002

C’est en l’absence d’Alain Malardé, que le tribunal correctionnel de Rennes devait examiner les actions en diffamation lancées par Josselin de Rohan, sénateur du Morbihan et président du conseil régional de Bretagne, le conseil régional de Bretagne et Henri de Richemont, sénateur de la Charente, contre le directeur de la publication Bretagne Hebdo, son directeur de la rédaction et le président de la Confédération maritime.

Les citations directes visaient des articles parus en mars dernier dans le premier numéro de l’hebdomadaire et relatifs notamment à l’indemnisation des victimes de la pollution de l’Erika.
En raison des moyens de nullité de procédure soulevés par Me Yann Choucq, défenseur du directeur de la publication et du journaliste directeur de la rédaction, et pour la plupart retenus par le ministère public, le tribunal s’est seulement prononcé sur la régularité de la procédure.

Le tribunal a déclaré irrecevables les poursuites engagées par le conseil régional de Bretagne. En tant que corps constitué, il ne peut pas exercer directement des poursuites pour diffamation. Ce sont donc les citations directes émanant des deux sénateurs et visant le directeur de la publication ainsi que M. Malardé qui seront examinées le 3 février prochain.

 Copyright Le Télégramme 19/11/2002