Communiqué Gardiens du Large - extrait
Le péril du renouvelable « intermittent »
.../...On savait que les réacteurs, soumis les premiers à la même contrainte de modulation du renouvelable intermittent, subissent aussi une fatigue mécanique importante, particulièrement par la multiplication des « stop-and-go ». On leur attribue maintenant clairement l’apparition récente de nouvelles fissures sous contrainte au réacteur 2 (1450 MW) de la centrale de Civaux (Vienne), pourtant remise en état pour la même raison en 2023.
Déclaration d’un ancien dirigeant d’EDF, Etienne Bertier, dans Le Figaro du 4 juillet « pour une bataille contre un effet de serre auquel le nucléaire ne contribue nullement, on fragilise nos centrales au péril de la sûreté ». Ces alarmes techniques de la mi-année révèlent que c’est l’ensemble de l’insertion des énergies intermittentes dans le système électrique qui est aujourd’hui en cause. Si elle existe, la solution est certainement complexe et coûteuse ; elle amènera obligatoirement bien des évolutions dans l’exploitation des centrales éoliennes et solaires. Dès le 1er juillet, le président de RTE, Xavier Piechaczyk, a annoncé, devant un
colloque du lobby France-Renouvelable stupéfait, qu’il allait falloir prévoir de nouvelles obligations pour les producteurs ENRi.
Plus que le contexte politique et les débats des partis sur la programmation énergétique, il semble que c’est bien la technique qui va contraindre les décideurs à de profondes révisions.../...
9 juillet 2025