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Séisme : 4000 témoignages enregistrés

samedi 16 novembre 2002

La secousse du 30 septembre passée au peigne fin par les scientifiques

Michel Cara, directeur du Bureau central sismique français vient de rendre un premier rapport d’analyse du séisme de magnitude 5,4 qui a secoué la Bretagne le 30 septembre dernier. Ce tremblement de terre, désormais entré dans les annales sous le nom de « Séisme d’Hennebont » a été perçu dans tout le quart nord-ouest de la France. Il se classe parmi les trois plus importants connus dans la région.

Comme pour tout séisme supérieur à la magnitude de 3,5, le Bureau central sismique français (BCSF) a effectué une enquête auprès de la population afin de mesurer les effets ressentis lors des deux secousses principales : celle de 8 h 44 (magnitude 5,4- et celle de 12 h 06 (magnitude 4,1). Les instruments ont également enregistré pas moins d’une quinzaine de répliques suivant le choc principal durant toute l’après-midi du 30 septembre. L’épicentre, à l’ouest des Landes de Lanvaux, se situait à 15 km au nord-est de Lorient et à 6 km à l’Est-nord-est d’Hennebont, c’est-à-dire sur le pays de Baud, a proximité de la branche sud du « cisaillement armoricain » Nantes-Lorient. C’est sur cette même ligne qu’ont été enregistrés dans un passé récent les deux tremblements de terre les plus importants : le 2 janvier 1959 (magnitude 5,8) près de Quimper et le 9 janvier 1930 près de Vannes. Deux séismes qui avaient occasionné des dommages « notables ».

 suite et copyright ouest france 16-11-02