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L’Odyssée des épices : Un premier temps de référence en 2006

lundi 27 février 2006, par Admin

Thierry Seray L’île Maurice attend avec impatience son premier record L’Odyssée des épices est un Grand Record Océanique Historique, dont le parcours (entre l’île de Groix et l’île Maurice) est avalisé par le World Speed Sailing Record Council.

L’Association L’Odyssée des épices est totalement favorable à la création du championnat des records océaniques, qui sera fédérateur pour les armateurs, les skippers, les médias. Un championnat, qui, in fine, permettra au grand public de se passionner encore plus pour ces parcours mythiques, chargés d’histoire.

Un parcours incontournable.
L’Odyssée des épices, grand record océanique historique, devrait devenir incontournable dans l’histoire des records maritimes moderne de par sa complémentarité, son intérêt sportif et sa légitimité historique. Du plus ancien au plus récent, les records ont tous une raison d’être qui s’inscrit dans le développement de la navigation à voile au fil des siècles et des ans.

La découverte du monde :
c’est en cherchant les Indes que Christophe Colomb découvre l’Amérique (Record de la route de la Découverte : Cadix-San Salvador). L’Odyssée des épices s’inscrit dans cette lignée avec la découverte du Cap de Bonne Espérance par Bartolomé Diaz et les Indes par Vasco de Gama.
La participation à L’Odyssée des épices (ligne ouverte recommandée entre Avril et Octobre), permet d’avoir un programme très complet sur quelques mois : Tour de l’Australie et Route du Thé avec un retour en Europe.

Un départ de Bretagne Sud.
Le choix de l’île de Groix comme départ (phare de Pen Men) n’est pas anodin, car sous Colbert, la compagnie Françaises des Indes Orientales s’installa du côté de Port-Louis et donnera naissance à la ville de L’Orient (du nom d’un vaisseau de la compagnie des Indes). Avant de partir vers l’Océan Indien, tous les vaisseaux faisaient halte à Groix (ravitaillement, eau potable et attente de vent favorable).

Une arrivée à l’ex-île de France.
L’escale incontournable pour les vaisseaux Français pour atteindre « les Indes », c’était l’archipel des Mascareignes (soit La Réunion, ex-île Bourbon et l’île Maurice, ex-île de France). Les Anglais choisissaient Saint Hélène, et les Hollandais le Cap.
L’actuelle île Maurice était considérée comme « l’étoile et la clef de la mer des Indes ». L’association L’Odyssée des épices qui a aussi une vocation culturelle permettra de mettre en lumière les personnages illustres de cette époque : Mahé de La Bourdonnais, Pierre Poivre, Dupleix, Suffren, le corsaire Surcouf, Bougainville, Lapérouse... l’île Maurice était lié à leurs destins.

Le parcours inaugural...pour 2006 ?
Afin d’établir un premier temps de référence, ce qui permettrait aussi de rejoindre les autres records sur les tablettes du championnat du monde des records océaniques, l’association L’Odyssée des épices s’emploie à faire connaître ce record aux skippers.
Jean-Luc VAN DEN HEEDE avait annoncé sa participation l’année dernière pour un départ en Octobre, un challenge avorté...mais l’histoire continue.

Jean-Luc VAN DEN HEEDE :
« Dans les grands records océaniques il y a des parcours mythique. Bien sur les tours du monde font rêver.
Mais avant Magellan, la quête des épices a occupé bien des souverains dès le début du quinzième siècle. Aujourd’hui, où on tourne autour de la terre en une cinquantaine de jours, j’espère que plein de marins vont s’attaquer à cette route odorante... »

Maud FONTENOY :
« J’espère être une petite ambassadrice de l’ile Maurice. C’est une île qui possède beaucoup de richesses dont le côté historique. Il faut valoriser ces atouts ».

27-02-2006
http://Adonnante.com
http://odyssee-des-epices.org