Insécurité routière. Scoots toujours...

En Bretagne, le scooter est surtout le véhicule emblématique des ados. Au prix d’un nombre d’accidents toujours très élevé. . En Bretagne, en 2006, 600 conducteurs ou passagers de cyclos ont été blessés.
Le Télégramme 21/10/2007
Docteur Charbonnier (centre de Kerpape) : « Gare aux conduites à risques »
Aux parents, je dirais qu’il ne faut pas offrir de scooter à un jeune qui présente des conduites à risques (consommation précoce d’alcool ou de cannabis, goût pour les situations dangereuses...) ».
Le Télégramme 21/10/2007
Débridage. Jusqu’à 110 km/h...
Il y a six ans, on estimait que 90 % des scooters étaient débridés et plus de 50 % transformés. Puissent, au moins, leurs parents prendre conscience de leurs responsabilités. Selon BMO, le débridage serait réalisé avec l’accord de 72 % des parents.
Le Télégramme 21/10/2007
Brevet de sécurité routière. Cinq heures qui comptent
Modifier des comportements, c’est un long travail d’éducation. Individuellement, ça va, mais une fois en groupe, ils se laissent entraîner et sont beaucoup moins raisonnables. ». Le BSR est obligatoire pour les jeunes nés après le 1 e r janvier 1988.
Le Télégramme 21/10/2007
Assurances et débridage. Attention danger.
Si la vitesse est la cause d’un accident provoqué au guidon d’un scooter débridé ou trafiqué, l’assurance ne couvre pas les dégâts. À méditer, sachant que les parents sont responsables des actes de leurs enfants mineurs
Le Télégramme 21/10/2007.
Ce qu’en pensent les parents.
Christophe :« ça me choque que des pièces pour transformer le moteur ou des pots d’échappement libérés soient moins chers que les pièces d’origine ».
Jean-Yves : « J’ai interdit formellement le débridage et toute transformation ».
Le Télégramme 21/10/2007
De 999 à 3.500 €. Une gamme de prix très étendue
À vérifier : les capacités d’approvisionnement en pièces, la possibilité de réparation et de maintenance et le niveau de garantie en cas d’achat de produits « exotiques » bon marché. Pour un casque, il faut compter 75 €.
Le Télégramme 21/10/2007
Le témoignage d’une maman. « Il n’y a pas de vie de rechange »
Un moment d’euphorie, deux jeunes filles sur un cyclomoteur, une seconde d’inattention, une voiture qui surgit... Une vie, des vies qui basculent, à jamais. Johanne est tétraplégique depuis 18 ans. Elle n’a plus jamais parlé.

Le Télégramme 21/10/2007