Lettre municipale N° 11 - Mars / Avril 2004

LE PADD (PLAN D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT
DURABLE)

QU’EST-CE QUE LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ?
C’est satisfaire nos besoins actuels sans compromettre la possibilité pour les générations futures de satisfaire leurs propres besoins.

POURQUOI UN PADD A GROIX ?
Notre île, comme les autres îles bretonnes, subit une évolution des prix du
foncier qui pourrait à terme exclure de son territoire les populations
permanentes ainsi que Les activités autres que saisonnières et touristiques.
La déprise agricole et le déclin des activités maritimes ont encore aggravé
ces tendances. Ce diagnostic a été présenté en détail dans la première phase
du Plan Local d’urbanisme (PLU, ex POS). Si aucune politique volontariste
n’est menée, l’île risque de devenir déserte en hiver, puis finalement
délaissée des touristes eux-mêmes après avoir perdu son caractère et son
attractivité. Un nouvel équilibre des activités économiques sur le
territoire est à trouver, plus stable et plus durable.

La loi Solidarité Renouvellement Urbain (SRU) fait obligation aux communes
d’intégrer à leur PLU une étude appelée Plan d’Aménagement et de
Développement Durable (PADD).

II s’agit de définir dans les grandes lignes les actions à mener pour tenter
d’infléchir les tendances lourdes mises en évidence lors du diagnostic. La
réflexion porte sur les quinze prochaines et concerne les domaines de
l’urbanisme mais aussi de l’environnement et de l’action économique et
sociale.

QUELS SONT LES OBJECTIFS DU PADD A GROIX ?
- Maintenir l’équilibre entre les espaces urbanisés et naturels
- Favoriser un développement économique durable de l’île
- Renforcer la qualité environnementale et la qualité de vie

Chacun de ces 3 axes est sous-tendu par des propositions concrètes, parmi
lesquelles :
- Préserver des coupures d’urbanisation et de l’identité des villages.
- Freiner le mitage et l’utilisation extensive de l’espace.
- Maîtriser le foncier nécessaire aux logements locatifs et à l’accession à
la propriété des actifs, grâce à l’appui du Plan Local de l’Habitat de Cap
l’Orient (PLH).
- Programmer des Opérations d’Amélioration de l’Habitat. (OPAH).
- Prévoir l’hébergement et le soutien à domicile des personnes âgées
dépendantes.
- Soutenir les activités agricoles.
- Aménager une Zone d’Activité pour les entreprises.
- En encadrer et organiser la circulation des voitures et des camions.
- Développer les déplacements à pied, à vélo et par le transport public.
- Améliorer les réseaux (enfouissement EDF et Télécom, eaux pluviales_..)
- Protéger les landes littorales et les espaces remarquables.
- Organiser la collecte et le traitement des déchets (en cours depuis 2003).

Rien de moins que d’organiser à l’horizon 2020 une société îlienne
solidaire, respectueuse de son environnement, innovante et diversifiée dans
son économie.

LE PADD COMMENT CA MARCHE ?
Les outils déjà à l’oeuvre pour dégager des propositions concrètes, les
financer et assurer leur suivi sont :
- Le PLU en cours, actuellement au stade zonage et règlement.
- La ZPPAUP en cours (Zone de protection du Patrimoine Architectural Urbain
et Paysager).
- Le PLH adopté par la Cap l’Orient et par le Conseil Municipal de Groix.
- La coopération avec Bretagne Sud Habitat pour la création prochaine de
nouveaux logements.
- L’étude menée avec Cap I’Orient sur la future Zone d’Activité du Gripp.
- L’étude agricole menée avec l’ADASEA et tous les partenaires concernés.
- L’étude menée avec l’Electrificetion rurale sur l’enfouissement des
réseaux aériens.
- Natura 2000 dont les crédits sont reconduits à Groix.

Citons aussi des actions déjà bien engagées sur le terrain :
- L’ouverture des chemins.
- Le Chantier Nature au Grognon.
- Le programme "vélos routes et voies vertes".

LE PADD C’EST NOTRE AVENIR A TOUS
La municipalité réussit à mener de front tous ces chantiers depuis le début
de son mandat. Trois années de travail et des budgets d’études conséquents
ont permis de développer une vision réaliste de l’avenir que nous souhaitons
pour notre île. Cette
vision est désormais davantage qu’une simple vue de l’esprit. Les premières
actions concrètes ont déjà permis d’ouvrir les paysages naturels et de
commencer à contrôler la qualité et l’implantation du bâti.

Il faudra un peu plus de temps pour construire des logements et favoriser
des emplois nouveaux. Un peu plus encore pour que les paysages se
diversifient et se structurent.

Le PADD de Groix n’est donc pas seulement une étude de plus, il est l’axe
d’une politique que les Groisillons ont choisie par leur vote en 2001, et
sur laquelle ils sont régulièrement consultés â travers les groupes de
travail, des réunions et divers outils de communication (documents en
mairie, permanences, site internet, publications...).

Le développement durable doit permettre à Groix de garder son identité et
son attrait, sans basculer dans une mono-industrie touristique qui pourrait
devenir dévastatrice.

C’est dans cet esprit que nousvoulons léguer à nos enfants une île dont ils
pourront être fiers.

Eric Régénermel

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INAUGURATION DES HALLES DU BOURG
Les halles de Groix ont été inaugurées le samedi 31 janvier en présence des
conseillers municipaux, de Denise Le Maréchal, conseillère générale, de
Monsieur Balsier ; secrétaire général de la sous-préfecture de Lorient, de
représentants des producteurs de l’île et des artisans et entrepreneurs : qui
ont oeuvré à sa construction.
Dans son discours inaugural, Eric Régénermel a souligné l’importance de ce
lieu pour les producteurs et la population
"On pourrait s’étonner que des élus, habituellement soucieux de statistiques
et de rentabilité, décident la réalisation d’un bâtiment qui servira à une
toute petite franche de la population active : les producteurs de l’île. Ce
sont sans doute là des arguments qui ont plus ou moins consciemment fait
laisser de côté ce projet durant tant d’années. La présence de cet édifice
marque une volonté politique révélatrice d’une vision de l’avenir de l’île,
une vision qui est celle de la municipalité. Sur l’emplacement même des
halles, depuis de nombreuses années, les Groisillons se retrouvent le matin
pour acheter leurs produits frais, issus de la mer comme de la terre. Ici
s’est créé un petit réseau informel, qui n’a pas besoin de "traçabilité" où
le consommateur connaît le producteur, le produit, et son origine.

Les producteurs de l’ile y trouvent donc une clientèle, avec, bien sûr une
forte saisonnalité comme presque toutes les activités îliennes. Légumes,
fruits, poissons, moules, huîtres et coquillages, fromages, escargots,
crêpes... etc..., témoignent d’un circuit local qui permet à des familles de
Groix de percevoir sans intermédiaire le fruit de leur labeur.

La présence de ces halles n’est pas seulement une reconnaissance de leur
travail sur l’île ; elle est un encouragement à y vivre, et même à y
développer leur activité.

Nous savons combien la pêche est un métier difficile, cette vente directe,
autorisée depuis Colbert, offre aux pêcheurs un petit débouché qu’il peuvent
maîtriser en échappant, au moins ici, aux cours de la criée et aux prix de
retrait.

Les maraîchers et les éleveurs au même titre que les mytiliculteurs et
ostréiculteurs, sont le dernier carré d’un secteur primaire qui partout
connaît son déclin. Leur place à Groix est particulière, ils sont la
survivance d’une économie vivrière, qui a nourri tant de générations, dans
une certaine autosuffisance au début du siècle. Si ces halles abritent des
lntempéries les activités commerciales qui s’y déroulent, nous serons
contents. Si en plus elles amènent le chaland plus encore qu’auparavant,
nous aurons fait du bon travail, si enfin elles restent un lieu de qualité,
qui montre la voie d’un nouvel avenir des producteurs à Groix, alors nous
aurons accompli quelque chose.

Les Halles seront la vitrine d’une façon de produire et de vendre
immémoriale, authentique, et qui ne saurait disparaître pas plus que les
produits du terroir de notre Pays."

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SOCIAL

LE CHANTIER NATURE
Le comité de pilotage du chantier Nature lancé en avril 2003 s’est réuni
début mars afin de faire le point sur les objectifs et les résultats de
l’action.

Le maire, en présence de Claude Guiader et de Joël Puillon, a présenté aux
responsables départementaux (Denise le Maréchal, conseillère générale,
Pierre Coquoin, responsable de circonscription, Patrick Argenté,
coordonnateur emploi formation, Ghislaine Vétal, assistante sociale) le
travail accompli par l’équipe du chantier Nature depuis sa création ainsi
que les résultats obtenus sur le plan de l’insertion.

A la base, ce projet a pour objectif de permettre la réinsertion sociale et
professionnelle des participants en leur proposant une activité valorisante
sur la base d’un contrat emploi solidarité d’un an dans le cadre d’une mise
valeur du patrimoine naturel et bâti de la commune.

Ludovic Yvon et Sébastien Vivo (qui a remplacé Olivier Le Gal) encadrent une
équipe de six groisillons qui, depuis le début du chantier, a travaillé à
l’entretien de nombreux sites : nettoyage des forts du Haut-Grognon et du
Bas-Grognon, collecte des macro déchets sur les plages, entretien des
sentiers côtiers et des nouveaux chemins de remembrement, nettoyage des
vallons, aménagement du chemin conduisant à l’escalier de la côte d’Héno,
amélioration des accès â la côte.

Sur les sept personnes ayant participé au chantier Nature, quatre sont en
formation professionnelle (filière restauration, agent technique,
ferronnerie). L’organisation du temps de travail (trois jours par semaine)
leur permet de démarrer une formation en alternance avec leur présence sur
le chantier Nature.

Les responsables départementaux se sont dits très satisfaits des résultats
de ce projet que la municipalité espère pouvoir renouveler à l’avenir.

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MARITIME

UN NOUVEAU CHEF POUR LE KENAVO
Renaud Salmon, un jeune breton de 29 ans, a été retenu comme chef de bord du
Kenavo qui reprendra la mer dés le mois d’avril. Il aura la responsabilité
de l’ensemble des groupes qui s’inscriront pour des sorties en mer.

Sa formation professionnelle (patron à la plaisance, chef de base nautique)
ainsi que expérience (marine marchande, plaisance, maintenance nautique,
sauveteur, secouriste) lui permettront également d’apporter soutien et
compétence à l’équipe déjà en place à l’Écomusée pour l’animation des
différentes activités proposées par ce dernier.

Le Kénavo, cotre groisillon mixte construit en 1959 à Keroman par le
charpentier Henri Yvon, appartenait à Dominique
Duviard qui l’a vendu à l’Écomusée. Le Kenavo a été sorti de l’eau en
février afin de subir un certain nombre de réparations indispensables à la
sécurité des personnes embarquées. Il sera prêt pour le début de la saison
et pourra ainsi continuer à faire découvrir aux visiteurs la culture
maritime de Groix et l’incomparable beauté de l’île vue de la mer. Le cotre
est également
un précieux outil pédagogique pour les classes de mer qui séjournent chaque
année à Groix.

La municipalité a confié la gestion et le programme de navigation du Kenavo
à l’association "La Mouette" à travers une convention d’affermage.

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PHOTOS

LES PAUSES CAFE SOUVENIRS
Les pauses café souvenirs de l’année 2004 se sont déroulées, dans une
ambiance très chaleureuse, à Kerdurand chez M. et Mme Leclercq, à Locmaria
chez Didier et Brigitte, et au foyer résidence avec madame Pointe et les
résidents.

BILAN DE CES DEUX ANNEES DE RENCONTRE
Les principaux objectifs fixés par les différents membres de l’organisation
ont été atteints :
- faciliter les rencontres entre les gens des villages, par secteur.
- créer de la convivialité et des échanges en partageant des souvenirs.
- partager les témoignages sur la vie insulaire au fil des générations.
- découvrir des aspects méconnus de la vie de l’île à travers les documents
fournis.

Cela a pu se faire grâce à la coordination mise en place par la mairie entre
l’écomusée, le cybercentre et les précieux "individuels ", comme Gilbert
Nexer et toutes les personnes qui ont bien voulu confier leurs documents !
(familles, membres des cartophiles, personnes du continent via transmission
par internet). Quelques personnes ont remis leurs photos à Yann Roland, et
ont assisté en direct au "scannage" de leurs photos.

SOUHAITS DES MEMBRES DE L’ORGANISATION
Les encouragements des nombreuses personnes ayant participé participé aux
pauses café souvenirs, à Primeture, à Piwisy et au bourg, nous stimulent
pour les reconduire en 2005.

Le thème des mariages et leurs cortèges et celui des métiers à terre
(forgerons, boulangers, menuisiers, repasseuses de coiffes... est retenu).
Nous sommes toujours intéressés par toutes les photos concernant Groix et la
vie groisillonne.

La mise en place de telles rencontres nécessite beaucoup de préparation et
de documents. De nombreuses personnes n’osent pas montrer leurs films ou
photos. Nous espérons partager avec un plus grand nombre de personnes cet
intérêt collectif pour l’île de Groix à travers ces rencontres, et bien sûr
par notre intermédiaire offrir lors des projections thématiques, un éventail
de plus en plus varié de documents.

Alors devinez notre attente : confiez-nous vos photos ou documents que vous
conservez précieusement. Nous en prendrons soin et vous les rendrons
rapidement.

UN GRAND MERCI A L’AVANCE. Prenez contact dès maintenant avec Lionel Baron,
José Calloch, Gilbert Nexer, ou Yann Roland à la médiathèque.

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CULTURE

L’ESSOR BRETON
Le 28 février, Groix a accueilli les organisateurs de la course cycliste
l’Essor Breton venus présenter l’édition 2004_ La plus ancienne épreuve du
calendrier cycliste se déroulera du 6 au 9 mai_
Première étape le C mai : Landerneau - Landerneau, puis le 7 mai :
Landerneau - Brandérion, le 8 mai : Gâvres - Locmiquelic et Hennebont -
Ploemeur et enfin le 9 mai = départ de Cléguer et arrivée à Plougasnou.

Depuis 2002, l’Essor Breton est associé à CAP L’Orient à travers ses
organisateurs et René Hayot, représentant de la communauté d’agglomérations.
En 2002, plusieurs communes du Pays de Lorient avaient déjà accueil lies la
course et pour l’édition 2006, les organisateurs. envisagent un contre la
montre par équipe sur Groix_ Pierre Bigaut, ex professionnel sera le parrain
de l’édition 2004 qui comprendra 16 équipes de plusieurs pays.

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ASSAINISSEMENT

LES BOUES BIOLOGIQUES
Groix est équipée de deux stations d’épuration des eaux usées situées au
Gripp et à Locmaria.

Chaque année, ces deux stations épurent environ 280 000 m3 d’effluents par
un procédé biologique en culture libre. Ce procédé de traitement consiste à
élever dans un grand bassin des bactéries qui vont transformer la pollution
organique contenue dans l’eau à traiter en biomasse. Ce traitement
biologique produit des boues biologiques essentiellement constituées de
corps bactériens et de leurs sécrétions sous la forme d’eau et de matières
sèches.

Lorsque le processus d’épuration est achevé, les boues sont épaissies sur
une table d’égouttage puis entreposées dans un silo. Chaque année, 2000 m3
de boues biologiques sont produites, issues de l’épuration des effluents
domestiques groisillons.

La filière d’élimination des boues : ces boues sont utilisées en
agriculture, les composés tels que le carbone, l’azote, le phosphore, le
potassium étant ainsi recyclés et valorisés par la végétation en place. Ce
mode de recyclage implique la réalisation d’un plan d’épandage qui fait
l’objet d’une étude agronomique avant d’être soumis à la préfecture pour
validation.

La traçabilité : Ces boues sont régulièrement surveillées et analysées avant
épandage afin de vérifier leur richesse en éléments fertilisants. Chaque
départ de boues de l’usine est enregistré : date, référence de la parcelle,
surface d’épandage, volume épandu, etc...

Les terres agricoles recevant ces boues font également l’objet d’un suivi
agronomique.

L’utilisation agricole des boues biologiques est une solution fiable et
économique qui permet à Groix d’être parfaitement autonome en matière
d’assainissement.

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TRAVAUX

SECURISATION DE LA SORTIE DE L’ECOLE SAINT-TUDY
Les travaux de sécurisation de la sortie de l’école Saint-Tudy, demandés
depuis une quinzaine d’années par le directeur Jacques Ezanno ont été
réalisés durant les vacances scolaires de février.

Le portail de l’école ouvrant directement sur la chaussée, les sorties de
classes le midi et le soir étaient particulièrement dangereuses pour les
enfants malgré la grande vigilance des enseignants. Les services techniques
de la commune ont posé des barrières de protection le long de l’école à
partir du passage piéton qui mène au parking de la salle des fêtes. Ces
barrières forment un passage protégé qui permettra aux parents et aux
enfants d’accéder â l’école ou d’en repartir en toute sécurité. Une ligne
jaune a été tracé de l’autre côté de la route afin d’interdire tout arrêt ou
stationnement. Une aire de stationnement pour le bus a été matérialisée au
sol en aval des barrières afin de protéger les enfants à la sortie du car.
La barrière placée devant le portail de l’école est amovible afin d’en
garantir l’accès en cas de nécessité. Les parents sont invités à se garer
sur le parking de la salle des fêtes afin d’éviter tout engorgement des
abords de l’école aux heures de début et surtout de fin de cours.

LE CHANTIER DU CENTRE DE SECOURS
Les premiers coups de pioche annonçant le démarrage de la construction du
centre de secours ont été donnés le 23 février 2004.

Ce grand projet tant attendu par les pompiers bénévoles de Groix a commencé
par le décaissement du terrain et l’aménagement de la route d’accès au futur
centre de secours.

Le vendredi 5 mars, la réunion de chantier hebdomadaire a réuni sur site les
principaux acteurs du projet : Joël Puillon, adjoint responsable du suivi du
chantier, M. Guézel pour la CAP L’Orient, André Labeyrie, lieutenant des
pompiers de Groix, M. Bertic, architecte responsable du projet, M. Rozé de
la société Ouest coordination en charge du pilotage du chantier et du
respect du planning, M. Querville du bureau d’études VRO (voirie et réseaux
divers), M. Caban de l’entreprise Marc et M. Del Din dont l’entreprise a été
retenue pour la réalisation du gros oeuvre.

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ETAT-CIVIL

NAISSANCE
- 07/03/04 : Hoel LE CORNOUX - Toulpri - Groix
- 24/02/04 :Elouan LISSILLOUR - 4 place de l’Église - Groix

DECES
- O8/02/04 : Sophie TONNERRE, veuve BIHAN - 91 ans - Rue du Zian, Locmaria -
Groix
- 23/02/04 : Camille PAULICHET - 98 ans Landost, Groix
- 26/02/04 : Fernande DENIES, veuve BONAVENTURE 82 ans Locmaria, Groix
- 27/02/04 : Joseph TONNERRE - 84 ans Foyer-résidence, Groix
- 02/03/04 : Maria CADORET, veuve HUITEL - 89 ans Foyer-résidence, Groix
- 03/03/04 : Yvonne CLOUET, veuve LETONDEUR 89 ans - Foyer résidence. Croix
- 04/03/04 : Joseph STEPHANT - 92 ans Foyer-résidence, Groix
- O8/03/04 : Félicité CADORET, veuve TONNERRE 83 ans - 23, rue du Gén. de
Gaulle, Groix

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ENVIRONNEMENT
NATURA 2000

Les derniers groupes de travail thématiques devraient avoir lieu courant
avril. Un certain nombre de propositions y ont été élaborées, dans le but de
conserver le patrimoine naturel de l’île tout en tenant compte des activités
locales.

Pour le groupe " fréquentation " : II a été décidé d’aménager les sites
sensibles littoraux de la côte Sud, pour limiter le passage des véhicules et
des vélos sur le sentier des douaniers. Des barrières, permettant l’accès
sécurité, et des aires de stationnement naturelles seront mises en place, au
plus près du littoral, dans les secteurs les plus dégradés. Sur les sites
moins réquentés, dont l’accès est important pour la pêche, la chasse et
autres activités locales, il a été proposé de mettre en place un système à
deux vitesses (fermeture en période estivale, et ouverture de septembre à
avril pour les groisillons). Des actions de communication et la
justification des aménagements sur le terrain par des panneaux d’information
accompagneront ces propositions.
Au niveau des Grands Sables et de la pointe des Chats, pour préserver les
milieux dunaires, des aménagements pourront être mis en place pour canaliser
la fréquentation en période estivale (pas de fermeture, mais une meilleure
organisation de la circulation).

Pour le groupe "landes" : Des suivis floristiques et des expérimentations
dans le secteur de Pen Men, en collaboration avec la réserve naturelle, ont
été proposées, pour connaître la dynamique de ces milieux et appliquer les
méthodes de gestion les plus appropriées. Un girobroyage avec exportation,
suivi de fauchages réguliers, a été envisagé pour favoriser le développement
des bruyères, au détriment de celui des fourrés à ajoncs et prunelliers.

Pour le groupe "Domaine maritime" : Seules des actions de communication
autour des activités pratiquées sur ces milieux, ont pu être proposées à
l’échelle du projet Natura 2000. Une plaquette d’information dont le but
sera de sensibiliser les usagers devrait être distribuée cet été, avec
l’aide de la CAP L’ORIENT.

Les propositions élaborées en groupes de travail seront présentées aux élus
en avril.

Le document d’objectifs (= plan de gestion) du site Natura 2000 "Ile de
Groix" qui reprendra l’ensemble de ces propositions, sera achevé en mai et
devra être validé, courant juin, en Comité de pilotage. _ La mise en oeuvre
des actions débutera fin 2004, début 2005.
La chargée de mission Natura 2000 quittera la mairie en juillet. Avant son
départ, les rôles de chaque structure devront être définis (Commune, CAP
L’ORIENT, Bretagne Vivante, Conservatoire Botanique NationaI de Brest,
Direction Régionale de l’Environnement...). La Commune gardera le pouvoir de
décision et devra continuer à s’appuyer sur des structures extérieures,
compétentes dans le domaine de l’environnement, pour mettre en oeuvre le
document d’objectifs et assurer son suivi technique et administratif.
La Chargée de mission tient à adresser de sincères remerciements à tous
ceux, qui, par leur disponibilité, leur soutien, leur connaissance de l’île
et leur compréhension ont manifesté de l’intérêt pour ce projet et ainsi con
tribué à son bon déroulement.

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DIVERS

UN REGIMENT D’ARTILLERIE DE MARINE A GROIX

Fin février, durant quatre jours, 38 jeunes du contingent encadrés par 12
militaires et commandés par le lieutenant Barillot ont achevé à Groix leur
formation initiale. Cette section du 11ème régiment d’artillerie de Marine,
basée à Saint-Aubin du Cormier près de Rennes a séjourné au fort du Grognon.
Les jeunes engagés ont consacré les deux premiers jours à différents
exercices dont un bivouac.
Ils ont réservé la journée du mercredi au défrichage des abords du fort,
geste destiné à remercier la municipalité de les avoir accueillis. Leur
séjour s’est achevé par la remise des képis en présence des capitaines Vaz
et Baraton, venus spécialement de Rennes pour assister à cette cérémonie à
l’issue de laquelle Claude Guiader, premier adjoint, leur a remis la
médaille de l’île de Groix.

UNE NOUVELLE CORRESPONDANTE OUEST-FRANCE

Madame Brigitte Adam remplace depuis début mars Marie-Christine Baron en
tant que correspondante sur l’île de Groix du journal "Ouest-France".
Les associations ou toute personne souhaitant transmettre une information ou
une annonce concernant un événement local peuvent la contacter au 02 97 86
81 60 ou au 06 77 45 95 46.

REFRIGERATEURS A DONNER

Le VVF renouvelle une partie de son équipement en réfrigérateurs et met
gratuitement à la disposition de toute personne intéressée les anciens
appareils qui, bien qu’usagés, sont encore en parfait état de marche.
Si cette annonce vous intéresse, vous pouvez contacter le VVF au 02 97 86 86
79. Les réfrigérateurs devront être enlevés au VVF avant le 3 avril.