"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Cadeau aux anti-masques & co

Publié le 26 octobre 2020 à 07:43

"Ils se dégradent très vite, on le voit, ils sont essoufflés au moindre mouvement, ils n’ont plus aucune réserve », confirme l’infirmière Natacha Perin.

Leurs hospitalisations sont très longues. L’un d’eux est en réanimation depuis trente-cinq jours, toujours intubé. Ces malades-là sont décharnés par la réanimation, marqués au visage par le decubitus ventral : le frottement des coussins a irrité leur peau, ils ont des croutes au front, au menton, autour de la bouche. Ils souffrent de neuropathie de réanimation : leurs nerfs, leurs muscles sont atteints, ils ont les plus grandes difficultés à bouger. Ils ont devant eux des mois de rééducation, comme témoigne le député alsacien Jean-Luc Reitzer, qui a passé quatre semaines en réanimation et, en tout, deux mois et demi à l’hôpital.

Mardi, dans la réanimation polyvalente, de nombreux malades du Covid-19 sont instables. Les soignants ont dû procéder dans la journée à quatre decubitus ventraux. Lorsque la saturation en oxygène d’un patient baisse, qu’il soit conscient ou non, les soignants l’installent sur le ventre, en espérant ainsi dégager l’arrière des poumons. Mais, parfois, cela ne fonctionne pas et il faut le remettre sur le dos. La manipulation des patients inconscients est difficile, périlleuse, elle exige 7 soignants : un médecin à la tête du patient, 3 médecins, infirmiers ou aides-soignants de chaque côté du malade. Délicatement, ils les retournent en les faisant glisser à l’aide de draps en veillant à ne pas arracher les tuyaux d’air ou de sang qui les maintiennent en vie

https://www.mediapart.fr/journal/france/251020/en-reanimation-marseille-est-deja-dans-un-goulot-d-etranglement?onglet=full

Commentaires :

  • & co, ce ne serait pas les consignes pleines de bon-sens dont on nous rabat les oreilles depuis le début de la pandémie ?

    Juste avant la première vague, il FALLAIT aller voter… le SARS-CoV-2 se frottait les mains en ricanant et se mettait à table...

    Juste avant la deuxième vague, il FALLAIT prendre sa voiture et réserver au loin pour les vacances… le SARS-Cov-2 a terminé l’entrée et se prépare au plat de résistance…

    Juste avant la troisième vague de février, il FAUDRA se ruer dans les grands magasins pour les soldes d’hiver… le SARS-CoV-2 déjà bien repu fera son rot et attendra le trou normand...

    Yec’hed mat !

  • J’avoue ne pas trop comprendre le commentaire de Vincent. Il semble dénoncer les incohérences gouvernementales... C’est un euphémisme.
    Un pouvoir, bien trop centralisé, embolisé par une multitude d’instances décisionnaires. Nos gouvernants courent après l’épidémie faute de n’avoir pas eu le courage de dire : "Nous n’avions pas anticipé, nous nous sommes trompés, nous n’avions pas de masques, nous avons cassé l’hôpital pour toujours servir les plus riches, nous n’avons pas su respecter les soignants que sais-je encore ? Tant leur impéritie, avec le recul, semble crasse.
    L’économie libérale est incompatible avec les nécessités sanitaires. Lors du premier confinement, les naïfs croyaient à un monde nouveau, après... Il n’en fut rien. Il n’en sera rien encore cette fois-ci, je le crains. Trop de cupidité, de manipulation, d’individualisme. Faudra-t-il que le modèle libéral explose pour qu’enfin il se passe quelque chose ? Mais combien de victimes ? Et ces victimes ne se compteront pas parmi les nantis, une fois de plus.
    Quant aux anti-masques, oui, qu’ils aillent faire un tour dans les Services de réanimation. Ce ne sont pas que les vieillards qui sont fauchés par cette "saloperie" et quand bien même ! La fameuse deuxième vague semble aussi avoir pris goût aux plus jeunes. Alors protégeons-nous, faisons confiance à ceux qui peut-être demain nous accueilleront dans un service COVID. Ce sont les seuls habilités à nous donner des conseils. Or, ils nous disent de porter le masque.
    Les autres ne sont que des charlatans à la recherche d’un "Buzz" bien malsain et criminel.

  • Je plussoie (plussois ?) en tous points votre commentaire Philippe.

    Depuis « Â servir les plus riches » en passant par « Â pas su respecter les soignants », « Â l’économie libérale est incompatible avec les nécessités sanitaires » ou « Â faudra-t-il que le modèle libéral explose pour qu’enfin il se passe quelque chose  » et « Â ces victimes ne se compteront pas parmi les nantis ».

    Vous avez raison, j’ai seulement voulu pointer les (dernières) incohérences de ceux qui orientent notre avenir. Les dernières jusqu’aux prochaines.

    Si on devait ici faire valoir ses doléances contre le modèle libéral, il faudrait qu’Anita négocie de la place chez son hébergeur ;)

    Pour lever toute ambiguïté éventuelle, je suis un vrai « Â militant du masque »Â ; et ce n’est pas du fait de vivre auprès d’une soignante.

  • Pas de problème de place avec l’hébergeur (que je recommande : D R I !) Il suffirait que j’ajoute un zéro au chèque ....
    AM

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