La Vie des Autres

Les quinze premières minutes m’ont paru un peu longues. Mais elles
recèlaient les traits de caractères des personnages qu’on allait pouvoir
décortiquer au long de ce très bon film. Combien de niveaux de lecture,
combien de fils à tirer pour se projeter et imaginer des fins différentes ?

Oui, l’être humain est lâche et mené souvent par des sentiments qui ne
l’honorent pas. Dans ce film, la lâcheté conduit à se laisser aller à
supporter dans un premier temps les horreurs d’un régime totalitaire
(qui aurait pu être celui du Chili de Pinochet) où l’on croise paranoïa,
surveillance et les trahisons qui vont avec.

L’un pactise pour continuer à écrire ses pièces, l’autre accepte la
trahison pour stastisfaire sa toxicomanie et aussi son goût de la scène,
un troisième utilise son pouvoir pour assouvir ses pulsions.

Mais l’espoir renaît avec la lente évolution d’un obscur fonctionnaire
qui ne peut mettre l’ordre établi au-dessus de son goût pour la musique
et la littérature, la seule liberté qui lui reste.

Une très large centaine de spectateurs a apprécié cette oeuvre.

La preuve est faite qu’il existe à Groix une clientèle pour d’autres
films que Taxi4 ou les navets américains à effets spéciaux.