"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Conférence de J.C. Le Corre

Publié le 4 mai 2013 à 07:40

Quelques décennies qui transformèrent radicalement la vie dans l’île.
Pour le meilleur et (ou) pour le pire ?Ce n’est pas si simple mais il y a beaucoup leçons à retenir des erreurs du passé que nous avons tendance à répéter de nos jours.

Commentaires :

  • La belle endormie

    L’Ile de Groix s’est endormie sur un moment de son histoire, pour ne plus jamais s’éveiller.
    Et ce moment, où elle fut consacrée "premier port thonier de France", elle l’a cajolé, embelli, glorifié … embaumé, momifié … et elle avec lui.

    A Groix, l’histoire s’est arrêtée à l’époque des thoniers à voile.
    Les dundees sont ancrés dans la mémoire collective, plus sûrement que les bateaux de plaisance ne le sont aujourd’hui dans le port.

    L’Île entretient la flamme du souvenir de cette gloire éphémère, morte il y a 100 ans. Depuis lors, le présent et l’avenir se conjuguent au passé.

    Passé revisité, nostalgie d’un âge d’or. Envoûtement des souvenirs auréolés de gloire, ressassés avec une délectation douloureuse, une souffrance délicieuse.

    Attachement à ce "bon vieux temps", dûment idéalisé et mythifié par le travail de mémoire et la machine patrimoniale.

    Crispation savamment entretenue et instrumentalisée par certaine idéologie politique. Puissance unificatrice des mythes. Sentiment d’appartenance, refuge pour des populations qui, devant les incertitudes de l’avenir, privilégient l’expression du passé.

    Double enfermement hors du temps et de l’espace. Enfermement de la communauté "sur l’image qu’elle veut montrer d’elle-même, et non sur la réalité, jusqu’à tirer prétexte de son territoire pour que des micro-nationalismes se révèlent".

    Un prince charmant

  • Les Groisillons ont toujours été exceptionnels dans l’histoire. Mais si l’histoire de Groix se limite à ce qu’ont fait mes grand-pères, (la pêche aux thons ) alors je vous conseil de travailler votre mémoire, d’aller plus loin...

    Aller jusqu’à Jules César et la conquête des Gaules. Car César à conquit les Gaules quand il a battu qui ??? Et ou ?..

    Si ce n’est Les Vénètes et certainement pas dans les salons Parisiens...

    Moi je me mare quand je vous entend parler de festival, de Celtitude en petite jupette alors que jamais les Celtes n’ont mis les pieds en territoire Vénète.

    Enfin jamais... Jusqu’à la naissance du tourisme ou nous devÎnmes Celte.

  • Je n’ai pas lu ici seulement que l’histoire se limite à ce qu’ont fait nos grand-parents.
    J’’ai lu bien au contraire dans le billet du "prince charmant" qu’il est navrant qu’une majorité d’autochtones, (j’ajoute pour des raisons purement électoralistes) se plaisent à rabâcher leur période, (pas si glorieuse que cela d’ailleurs d’après les pêcheurs des autres ports thoniers et surtout l’analyse politique locale ...)
    _Quand à la celtitude, il faut venir voir les films du Festival José : tu verras qu’elle y a une drôle de couleur et de musique !!
    moi, de toute façon, je m’en tape, j’suis viking, groupe sanguin comme preuve !! Comme appartenance internationale on fait guère mieux !
    AM
    PS certains locaux ont dû aussi se croire vrais Celtes pdt la dernière guerre si on regarde de quel côté ils penchaient , non ?

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