"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Eric Woerth, un ministre carbonisé.

Publié le 4 septembre 2010 à 14:01

Courrier International 03.09.10

Mais pourquoi diable Eric Woerth fait-il encore partie du gouvernement français ? Sa situation au sein du cabinet Fillon était intenable. Elle est devenue indécente.../...
Il y a trois jours, Eric Woerth faisait encore tourner son moulin à dénégations en jouant Saint-Sébastien transpercé de flèches médiatiques.
Les journalistes français étaient ainsi voués aux flammes de l’enfer élyséen. Et leurs confrères suisses se voyaient eux aussi précipités dans la Géhenne, coupables d’avoir écrit que Florence Woerth se rendait souvent à Genève. (...)

Que n’avions-nous dit là... Mme Florence Woerth trouvant gîte dans ce repaire de la débauche fiscale ? Mais vous n’y songez pas... Quelle horreur !

Nos lecteurs apprendront aujourd’hui que dans notre ville, Mme Woerth vivait... dans le fief des Bettencourt. Le ministre s’est donc payé notre tête, ce qui n’est pas grave, mais aussi celle de ses concitoyens, ce qui l’est plus.

Il n’appartient qu’aux juges de dire si les actes du ministre contreviennent ou non à la loi. Pour l’instant, le problème n’est pas là. La question relève de la politique et sur ce terrain, Eric Woerth est carbonisé après ses aveux à reculons.

Comment pourrait-il défendre la plus importante réforme du quinquennat, celle des retraites, alors que sa parole est désormais dévaluée ? Son maintien au gouvernement équivaudrait à reconnaître que la parole politique ne vaut plus rien. Les citoyens de France et d’ailleurs se montrent fort enclins à l’affirmer. Faut-il les conforter dans cette défiance ?

FOCUS : Les voyages de Mme Woerth.

A en croire son avocat, Florence Woerth n’est venue que deux fois à Genève, en janvier et en mai 2008. Pour la Tribune de Genève, en revanche, la femme du ministre du Travail s’est rendue très souvent dans la cité de Calvin, où un appartement était même à sa disposition dans "le fief des Bettencourt", un luxueux ensemble immobilier en bordure du lac Léman.

Florence Woerth, alors employée par la société Clymène, chargée de gérer la fortune de l’héritière de L’Oréal, venait "s’occuper des comptes cachés des Bettencourt", titre le quotidien suisse.

Liliane Bettencourt avait en effet au moins deux comptes secrets en Suisse, l’un à Vevey, de 6 millions d’euros, l’autre à Genève, de quelque 16 millions d’euros.

http://www.courrierinternational.com/article/2010/09/03/eric-woerth-un-ministre-carbonise

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