"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

A PROPOS DU GLYPHOSATE, de BRUXELLES ET DE MONSANTO-BAYER :

Publié le 27 octobre 2017 à 13:00

Par Ricardo Montserrat-Galindo

Jésus, qui était un drôle d’oiseau, disait :
« Regardez les oiseaux du ciel :
ils ne sèment ni ne moissonnent
ils n’amassent rien et le Peuple céleste les nourrit.
Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »

En effet, ils ne sèment pas la violence,
ils n’amassent rien dans les banques,
n’engrangent pas leur blé dans les paradis fiscaux.

La décroissance est notre, est leur, dernière chance
Réclamons le REVENU UNIVERSEL pour TOUS les oiseaux de passage
Les fous et les sages
Qui chantent et dansent entre les branches mortes
Du vieux monde
La Terre nourrit tout
Les sages et les fous
A condition d’en prendre soin
C’est pour cela qu’il faut que nous
Donnions nos voix à ce qui pousse
Mauvaises herbes, herbes folles...

Notre royaume est de ce monde
Immonde certes, mais ce monde est pourtant plus beau
Plus vivant
Que celui des Cieux de ces Messieurs.

Jésus, qui était un drôle d’oiseau, disait encore, de sa bouche d’or :

« Le royaume des Cieux est semblable à un homme
qui a semé une bonne semence dans son champ.
Mais, pendant que les gens dormaient, MONSANTO vint,
sema l’ivraie parmi le blé, et s’en alla, un sourire satisfait.

Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi.

Les serviteurs de l’homme lui dirent :
« Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ?
D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? »

Il leur répondit : « C’est MONSANTO qui a fait cela, pour nous obliger à acheter des milliers de tonnes de poison glyphosate pour éliminer l’ivraie. »
Et les serviteurs dirent : « Veux-tu que nous allions arracher l’ivraie ? »
"Non, répondit l’homme, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs :
Arrachez d’abord Monsanto, Arrachez la finance et liez-la en gerbes pour la brûler. Quant au blé, mettez-le dans nos greniers. »

Savez-vous à quoi ressemble nos greniers, mes amis insoumis ?
A nos enfances.
Tant de pleurs, tant de bonheurs aussi.
Tant de misères faites, dans nos pays, à nos enfances, nos innocences, et à nos rêves, tant de détresses à nos jeunesses, tant d’indécences à nos adolescences. Tant de bonheurs aussi.

L’austérité que prône ce Monsieur dont le nom finit en ON, le on de Honte, est une immense escroquerie.
Il n’y a jamais eu autant de riches, mais il y a plus de 130 millions d’exilés.
Il n’y a jamais eu autant de grands propriétaires terriens, ni autant de millions d’amiantés, de leucémiés, d’empoisonnés, d’endocrinés perturbés. Bientôt nous serons tous des malades à vie, exilés en nous-mêmes, en exil dans nos propres vies, occupés à payer leurs privilèges et faire grossir leurs bénéfices, pendant que nous mourons de leurs cancers.

Et pourtant, moi, je l’aime ce pays
Je l’aime ma Bretagne, malgré les poisons, les OGM
et la puanteur des lisiers,
malgré les fumiers qui déversent leur haine et mugissent
dans nos campagnes.
Oui, je t’aime, ma petite Bretagne, je vous aime, mes gentils Bretons
Malgré la sécheresse, les pluies acides, les nitrates, les cochons et les poules en batterie, les porcs de la FNSEA, l’île Longue et les centrales nucléaires en bord de Loire
J’aime ma mer, et mes océans, dont je m’éloigne rarement plus d’un mois par an
J’aime les nuages au coucher du soleil, les plages à midi et les vagues en tempête
J’aime ce qui pousse de la terre
Arbres tordus, fleurs, fruits, herbes folles et plantes sauvages
Car tout ce qui sort de la terre a la force des morts.

Ecclésiaste 9:5 : « Les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts, eux, ne savent rien. »
Psaume 146:3, 4 : « Ne placez pas votre confiance dans les riches, ni dans le fils de l’homme né de la terre. Leur esprit mort, ils retourneront à la terre ; en ce jour-là périront leur pensées. »

Périssent leurs pensées glyphosatées, CETAïsées.

L’hiver leur sera fatal, comme il l’a été à Napoléon, à Hitler, à Staline
D’ici Noël, parce que les pauvres n’en peuvent plus de leur mépris, leur arrogance, vont s’ouvrir
…Les portes du paradis
Pas celles du paradis fiscal, au Luxembourg, du Crédit suisse, du Crédit Agricole, ou des banques néerlandaises
Mais celles à notre image,
ô mes amis oiseaux, damoiseaux et demoiselles, qui riez dans vos ailes
Le paradis qui change sans cesse et ne change jamais
Le paradis naturel, qu’on appelle bêtement environnement
Comme si tout autour de nous n’était pas environnement.
Et de nouveau nous retournerons à l’enfance.

Pourquoi les Elites qui ont fait l’ENA, Science Po, et sont si riches et puissantes, sont-elles si connes qu’elles ratiboisent leur passé et traitent ceux qui s’en souviennent, qui se souviennent : de "Ringards ?
Pourquoi les Elu-e-s oublient-elles, à peine élu-e-s, ceux qui les ont élus-e-s ? Macron en France a été élu, comme Hollande avec les voix du Peuple qu’il asphyxie aujourd’hui. Quand on supprime deux à trois cent mille emplois non pas aidés mais aidants, utiles et nécessaires, quand on renvoie ces gens généreux, infatigables, increvables à la mort en vie, on mériterait d’être trainés en justice pour Assassinat de masse, terrorisme idéologique, mise en danger de la vie d’autrui, attentat contre le bonheur commun. Quand on asphyxie les associations, qu’on traite les retraités qui ne cessent de travailler pour les Restaus ou le Secours Populaire de fainéants, on est simplement un Jeune CRON.

Je pourrais multiplier les exemples germains et européens.

Le Glyphosate, le Ceta, c’est la mort de combien de centaines de milliers de petites gens, de papas, de mamans d’enfants, de paysans, d’ouvriers, d’employé-e-s ?
Honte à vous, Macrons et Mafieux, Patrons et Factionnaires, _ Européens, Europeureux, qui ne savez pas lever les yeux et ne voyez pas qu’il y a de moins en moins d’oiseaux, de moins en moins d’abeilles, de moins en moins d’humanité, de fraternité, d’égalité, de solidarité !
Honte à vous qui ne vous aimez pas, qui n’aimez pas le pays dans lequel vous vivez, qui n’aimez ni vos voisins, ni vos lointains, qui n’aimez ni votre passé, ni votre présent !

Ricardo en colère !

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